April 25, 2024
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Chronologie des événements

Boris Johnson, l’actuel Premier ministre britanique.

16 novembre 2016
Le ministère britannique des Affaires étrangères avait maintenu son interdiction de réinstallation dans les îles. En réponse à cette décision, le Premier ministre de Maurice avait exprimé le plan de son pays pour faire avancer le différend sur la souveraineté devant la Cour internationale de Justice. Le ministre britannique des Affaires étrangères d’alors, Boris Johnson avait demandé l’aide indienne pour résoudre le différend impliquant le Royaume-Uni, les États-Unis et Maurice. L’Inde a maintenu une influence considérable à Maurice grâce à des liens culturels et économiques profonds. L’Inde a soutenu que la question de savoir s’il fallait ou non aller de l’avant avec la décision de l’Assemblée générale des Nations Unies est une décision que le gouvernement mauricien doit prendre.

22 juin 2017
L’Assemblée générale des Nations Unies avait demandé à la Cour internationale de Justice de donner un avis consultatif sur la séparation de l’archipel des Chagos de l’île Maurice.

25 février 2019
La Cour internationale de Justice devait statuer que le Royaume-Uni avait l’obligation de mettre fin le plus rapidement possible à son administration de l’archipel des Chagos.

22 mai 2019
Faisant suite à la décision de la Cour internationale de Justice, l’Assemblée générale des Nations Unies a débattu et adopté une résolution qui affirmait que l’archipel des Chagos « fait partie intégrante du territoire de Maurice ». La résolution exigeait que le Royaume-Uni « retire son administration coloniale … inconditionnellement dans un délai d’au plus six mois. 116 États ont voté en faveur de la résolution, 55 se sont abstenus, tandis que seuls 5 pays ont soutenu le Royaume-Uni. Au cours du débat, le Premier ministre mauricien a qualifié l’expulsion des Chagossiens de « crime contre l’humanité ». La conséquence immédiate de la résolution est que l’ONU et d’autres organisations internationales sont désormais tenues par la loi de l’ONU de soutenir la décolonisation des îles Chagos. Le Royaume-Uni affirme qu’il n’a aucun doute sur sa souveraineté sur l’archipel. Les résolutions des Nations Unies interdisaient l’éclatement des territoires coloniaux avant l’indépendance. Maurice a affirmé à plusieurs reprises que l’affirmation britannique selon laquelle l’archipel des Chagos est l’un de ses territoires est une violation de la loi et des résolutions de l’ONU. Le Royaume-Uni a déclaré qu’il n’avait aucun doute sur sa souveraineté sur les Chagos, mais a également déclaré que les Chagos seraient renvoyés à Maurice une fois que les îles ne seraient plus nécessaires à des fins de défense.

23 juin 2017
L’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) a voté en faveur du renvoi du différend territorial entre Maurice et le Royaume-Uni devant la Cour internationale de Justice (CIJ) afin de clarifier le statut juridique des îles Chagos archipel dans l’océan Indien. La motion a été approuvée à la majorité avec 94 voix pour et 15 contre.

25 février 2019
La Cour internationale de Justice (CIJ) a jugé que le placement de l’archipel sous administration britannique en 1965 n’était pas fondé sur la libre expression des habitants, et, qu’elle avait donc conseillé au Royaume-Uni de renoncer à la l’archipel, y compris la base militaire stratégique des États-Unis, pour l’établissement d’environ 1 500 habitants qui avaient été déportés. Le gouvernement britannique a rejeté toute compétence de la cour pour délibérer sur ces questions.

22 mai 2019
L’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) a voté en faveur de la fixation d’un délai de six mois pour que le Royaume-Uni se retire de l’archipel des Chagos, qui serait ensuite réunifié avec Maurice. La motion a été approuvée à la majorité avec 116 voix pour et 6 contre. Cinquante-six Etats, dont la France et l’Allemagne, se sont abstenus. Le délai de six mois expire donc en novembre. Il serait bon de voir comment les Britanniques vont s’y prendre. Il va sans dire, que de plus en plus l’étau se resserre sur les British. Est venu s’ajouter à ce dossier, le climat politique fragile qui sévit en Angleterre, avec le Brexit.