March 28, 2024
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DES LOUPS DÉGUISÉS EN MOUTONS !


Le comportement raciste entraîne toujours vers une discrimination
raciale, avec ses conséquences négatives évidentes, allant de la simple
négligence, ou l’évitement de ceux qui sont considérés comme diffé-
rents et inférieurs, à des formes plus explicites de harcèlement, d’exploi-
tation ou d’exclusion.


La vidéo qui véhicule en ce moment sur les réseaux sociaux montre
clairement la frustration de certains « Messieurs » contre la population
majoritaire, et surtout contre le Premier ministre personnellement…
Des dizaines de manifestations ont été organisées dans le monde
entier pour demander la révocation de Pravind Jugnauth au poste de
Premier ministre, et cela avec l’appui de deux journaux ; L’express et Le
Mauricien.

Pour ceux qui ne le savent pas, ces deux journaux sont tous
les deux dirigés par ce même tandem qui s’exprime dans ce vidéo clip.
Leurs écrits outranciers, qui ont la fâcheuse habitude d’être de plus en
plus nombreux dans ces journaux, reflètent une panoplie d’émotion de
diverses sensibilités : leurs indignations, leurs mépris, et leur colère
commune contre l’actuel chef du Gouvernement, Pravind Jugnauth.


Tout cela, sur un plan personnel, vont droit au cœur, et les hindous, tout
particulièrement, sont très touchés par ces propos à relent communal.
Mais l’essentiel va au-delà de la personne : la levée des boucliers, sans
précédent, qui a accompagné ce mépris contre la population hindoue
aura eu pour résultat une seule et unique chose : le claire mépris de
certaines personnes.

Il y a malgré la décadence qu’on constate, un fond
de décence qui existe définitivement à Maurice et qui s’est exprimé
vigoureusement quand on touche à certaines valeurs de la base de
cette communauté (franco-Mauricien), qui a une certaine arrogance
dans leurs habitudes.


Le pays a dorénavant atteint un certain stade d’antagonisme et de dérapage
verbal, à partir duquel chacun prend conscience qu’il faut dès maintenant
s’arrêter avant qu’il ne soit trop tard, et qu’il faut absolument réfléchir sur
les conséquences possibles de cette démence politique.


L’express pour sa part, ne peut ne pas avoir senti monter de partout,
y compris dans ses propres rangs et des partisans de l’opposition, la
désapprobation et le dégout d’une communauté mauricienne, qui eux
aussi représente le mauricianisme, qui est tant cité dans leur éditorial. Plus
digne sera la réaction à ces outrances, plus abjectes apparaitra le silence
et l’approbation :
On ne croise pas le fer avec pareil adversaire sans se ramener à son
niveau !


Il y a pourtant dans ce qu’il est écrit contre le gouvernement, un climat
d’inacceptable intolérance et sur les dangers qui en découlent de mésesti-
mation. Deux stratégies, qui s’affrontent par moments sous-tendent l’action
gouvernementale, mais paradoxalement cohabitent à certains moments.


La première, dominante en ce moment, est un état d’agitation et
de tension permanente, d’agression psychologique et de provocation
systématique. C’est celle des « faucons » dont la méthode est des plus
connues. Leur objectif est clair : Annihiler progressivement toute source
possible de support aux réalisations du gouvernement ; changer la
nature même de notre démocratie en substituant au cadre qui nous est
cher un autre, celui basé sur l’intolérance, et la mise au pas du pays.


Leur moyen privilégié d’action est le journal « L’express », ce dernier
exerce jour après jour un terrorisme intellectuel, sans égal jusqu’ici,
sur tout ce qui bouge en face de Pravind Jugnauth ou sur tout ce qui
est susceptible de bouger. Cette feuille de chou n’a pour objectif que
de fanatiser ceux qui veulent bien en subir la lecture chaque jour, et de
pousser systématiquement, et de plus en plus férocement, contre Pravind
Jugnauth, dans le sens d’une intolérance grandissante en inventant
chaque jour de supposés complots afin de déstabiliser le gouvernement
et d’encourager celui-ci à adopter une ligne politique, étrangère à nos
traditions publiques.


« Silence, on développe des GATES ! », cette stratégie fait peser les
plus grands dangers sur la paix sociale et sur l’avenir de la République.
La seconde stratégie est celle de l’apaisement, soit par tactique soit
par la reconnaissance honnête du fait que Pravind Jugnauth est en train
de gouverner le pays sans aucun complexe. Ce serait sur les papiers
des « colombes », des hommes attachés à la notion de mise de côté
des rancœurs électorales, pour travailler sérieusement afin de venir
ensemble avec des solutions aux problèmes économiques que nous
traversons. Cela, bien entendu, en vue d’assurer une VRAIE stabilité
(celle du progrès social) plutôt que la stabilité toute artificielle imposée
par les détracteurs, qui est la notion de dictature et qui, en fait, dissimu-
lerait seulement pour un certain temps des tensions réelles.


Le problème dans toute l’affaire est de distinguer entre les « Faucons »
et les « Colombes ». Souvent, les deux attitudes cohabitent chez les
mêmes individus, car souvent ils passent d’une attitude à un autre en
fonction d’un événement, et souvent aussi, ils ont peur d’afficher leur
vraie couleur pour des considérations sécuritaires et vont là où le vent
les emporte.
Il est plus que l’heure que ce journal démystifie le débat, inspiré
notamment par l’opposition, dans un sens ou dans un autre et donne
une vraie ligne directrice cohérente et surtout équitable à sa ligne édito-
riale. « L’express » ne peut plus continuer à encourager les « faucons »
et à mener systématiquement cette campagne anti-gouvernementale
qui caractérise ses pages.
La marche dite « pacifique » n’avait rien d’innocent, avec ces pancartes
grossières et la présence de politiciens punis, législatives après législa-
tives, par la population. « L’Express » contribue à rester silencieux, quand
il ne soutient pas ceux qui se sont embourbés dans l’utilisation malsaine
et dangereuse de la carte communale. En créant plus de problèmes,
que le journal aide à en résoudre, en cautionnant ceux divisant le pays
en deux, avec les risques et les dangers que cela comporte, ce journal
frôle la correctionnelle.


Néanmoins, ce qu’on peut dire malgré certaines choses qu’on avait souvent
reproché à Pravind Jugnauth, est qu’il garde son sang-froid, s’exprime mieux
que d’autres et agit courageusement. À côté de nos maux de la vie quoti-
dienne, d’autres problèmes de plus grande importance hantent toujours
le pays, car les esprits coloniaux sont à l’œuvre à l’heure que vous lisez.
Leur méthode est simple et a le style de la «Gestapo », avec des éditoriaux
trompeurs qui ont pour effet d’amener nos citoyens à penser que Pravind
Jugnauth enclave la paix sociale.

N’oublions surtout pas qu’ils agissent
aussi avec des arrière-pensées communales, contre certaines commu-
nautés de notre République. Mais qui d’autres pour dénoncer cela ?
Il y a une frayeur certaine face à l’avenir; la perception grandissante que
la démocratie est menacée et que Pravind Jugnauth est en train de changer
« LA NATURE MÊME » de notre démocratie. Des pures balivernes, mais
nous pouvons toujours attendre le moment inévitable quand les Mauriciens
découvriront que derrière ces moutons d’aujourd’hui, se cachaient des
loups assoiffés avec leurs égos démesurés. C’est à ce moment-là que les
Mauriciens se retourneront contre ces manipulateurs et ces colporteurs
de faussetés.


Quand un pays arrive à ce point de non-retour, tous les regards se
braquent généralement, et tout naturellement, vers le chef du gouver-
nement. Hier, c’était SSR, SAJ et NCR, aujourd’hui tout le monde a les
yeux rivés vers le Premier ministre, Pravind Jugnauth, placé à ce poste
par la volonté majoritaire de l’électorat. « L’express » devra cesser de
jouer ce rôle maléfique, et essayer plutôt de trouver un consensus au
lieu de cette adhésion brutale à l’opposition qu’il impose à la population.


La Paix sociale était, et restera, une priorité pour le chef du gouver-
nement, au-dessus de tous les partis. Ce nouveau ton, cette nouvelle
approche, ce nouveau style, que Pravind Jugnauth adopte prouverait
au pays à la fois qu’il a à cœur le souci de l’unité nationale, et qu’il peut
imposer sa volonté à l’ensemble du gouvernement pour des sacrifices
et des actions salutaires pour le pays.
Il ne suffit pas de déplorer un jour ou ponctuellement, tel ou tel
dérapage du MSM ou du gouvernement. Car, dans le passé, nous avions
été témoins de plusieurs dérapages pendant que Navin Ramgoolam et
le PTR était au pouvoir. Le drame Kaya est un exemple par excellence
où l’ancien Premier ministre, Navin Ramgoolam, s’était éclipsé complè-
tement, démissionnant totalement devant ses responsabilités.


Il importe que « l’Express » cesse ce jeu communal, afin que revienne
un climat général de stabilité réelle. Pravind Jugnauth a montré qu’il a
sécurisé la nation et qu’il est un homme civilisé et qu’il n’a aucune leçon
à prendre. Il est déjà reconnu comme un chef raisonnable et convient
de la nécessité qu’est de préserver le grand équilibre de notre société,
un gage pour que tous les Mauriciens sans distinction vivent en paix
dans notre République.

Cassam Dhunny