Un incident tragique s’est produit au complexe commercial Grand Baie La Croisette dans l’après-midi du samedi 23 novembre 2024. Une jeune femme de 21 ans, Fateemah Dilmohamed, a été victime d’une terrible tragédie après avoir été happée par un tapis roulant. Transportée en urgence à l’hôpital SSRN à Pamplemousses, la jeune femme a été amputée de la jambe droite. Quant à son pied gauche, il a aussi des dommages considérables. Hier, la victime, accompagnée de ses parents, se sont envolés en Inde, pour la suite de ses traitements, précisément pour tenter de sauver son pied gauche. Récit…
Fateemah devait s’envoler pour les Pays-Bas le 10 décembre prochain, pour rejoindre son époux. De plus, elle était aux anges après avoir réussi aux examens d’ACCA. Elle s’était rendue au centre commercial Grand Baie La Croisette en compagnie de sa mère et de sa sœur pour célébrer sa réussite. Mais un terrible accident vient bouleverser toute sa vie entière. Alors qu’elle était sur l’escalator, une marche s’effondre et ses pieds sont coincés. Selon le témoignage, en attendant ses cris, sa fille cadette et elle, ont tenté de tirer Fateemah mais elles n’ont pu que libérer son pied gauche, qui était toutefois considérablement endommagé au niveau du talon. « Nous avons tout de suite enlevé notre hijab pour bander son pied. En attendant, sa jambe droite s’est retrouvée coincée. J’ai témoigné son pied se faire broyer dans cet escalator. Heureusement, qu’un membre du public a eu le réflexe d’arrêter l’escalator tout de suite », déplore la mère de Fateemah. Junaid Lowtun est celui qui a pressé « l’emergency stop ». « J’étais présent au moment des faits. J’ai entendu les cris de la fille. J’ai couru et j’ai pressé le bouton. J’ai aussi appelé le SAMU. C’était difficile de témoigner une telle scène », a-t-il dit.
Un pompier était sur les lieux au moment de l’incident. Selon ses dires, il n’était pas « on-duty » ce jour-là et accompagnait ses deux fils au centre commercial. « J’ai entendu des cris et j’ai vu que les pieds de la fille étaient coincés dans l’escalator. En tant que pompier, mon premier réflexe était d’appeler les pompiers de Triolet et j’ai appris qu’ils étaient déjà en route. Je me suis rué vers la jeune femme pour lui tendre son soutien. Quelques minutes plus tard, les pompiers sont arrivés. Je dois leur féliciter pour la vitesse à laquelle ils sont arrivés sur les lieux. Les pompiers ont commencé toutes les procédures pour enlever sa jambe. Des visiteurs sur les lieux ont commencé à passer des commentaires négatifs, affirmant que les pompiers prenaient trop de temps pour retirer sa jambe. Mais, il faut savoir que ces démarches sont très sensibles. Il ne suffit pas de « couper tirer ». Il fallait s’assurer qu’on n’endommage pas davantage sa jambe droite. J’ai tendu ma main à la fille et j’essayais de la rassurer. Quand les pompiers ont décalé une marche, c’était l’horreur. Mais, nous avons continué à l’encourager », relate le pompier.
Coincée pendant 45 minutes
Fateemah est restée coincée pendant 45 longues minutes avant que les pompiers ne soient parvenus à la libérer. Elle a été transportée d’urgence à l’hôpital SSRN à Pamplemousses dans une ambulance du SAMU. Sa mère raconte que selon un médecin, elle aurait perdu sa vie si elle était restée coincée quinze minutes de plus. Sa jambe droite a dû être amputée. « Mon monde s’est écroulé. Le destin de ma fille est brisé », se lamentait la mère dans la journée du dimanche.
Fateemah avait été placée sous observation à l’unité soins intensifs. Les médecins étaient à ses côtés et affirmaient qu’il fallait attendre 72 heures pour savoir s’ils pouvaient sauver son pied gauche.
Soutien des hommes politiques
Le député Eshan Juman est celui qui a tiré la sonnette d’alarme. Il a été au chevet de la victime et de sa famille depuis qu’il a pris connaissance de cet incident. D’ailleurs, c’est à l’issue de son « live » sur les réseaux sociaux que la nouvelle s’est répandue. Il a pris contact avec les autorités concernées pour faciliter les démarches médicales.
Dans la matinée du dimanche 24 novembre 2024, le ministre Mahend Gungapersad, accompgané des députés Nitish Beejan et Ram Etwareea, a rendu visite à Fateemah et à ses proches à l’hôpital du nord. Le ministre s’est entretenu avec les médecins sur son état et les éventualités. Un peu plus tard, c’est au tour du ministre Adil Ameer Meeah, accompagné de son épouse, d’arriver à l’hôpital. Adil Ameer Meeah a eu une conversation avec le père de la victime et explique que le gouvernement apporte son soutien à la famille. Le député Farad Aumeer a également rendu visite à Fateemah. « Visite et rencontre avec la famille de Fateemah Dilmohamed qui a subi une intervention chirurgicale très délicate suite au traumatisme d’hier et dont je connais la maman depuis longtemps. J’ai apporté mon expertise médicale pour le bien-être de la victime », a-t-il écrit sur sa page Facebook à l’issue de la visite.
Le ministre Shakeel Mohamed s’est rendu à l’hôpital du nord en fin d’après-midi du dimanche 24 novembre 2024. Il a expliqué qu’il s’est entretenu avec des officiers du ministère du Travail pour savoir s’il y avait une certification pour les équipements de l’escalator. « Depuis que j’ai prêté serment comme ministre, je n’ai plus le droit d’exercer comme avocat. Toutefois, j’apporterai mon soutien aux avocats de la famille, en termes de conseil », a-t-il dit.
Autre ministre qui s’est rendu à l’hôpital dimanche est Anil Bachoo. Ce dernier était larmes après avoir rendu visite à Fateemah aux soins intensifs. Il a d’ailleurs rassuré les parents que le ministère de la Santé et le gouvernement prendront toutes les dispositions nécessaires afin que Fateemah reçoive les meilleurs soins possibles.
Élan de solidarité
L’accident tragique à Grand Baie La Croisette a déclenché un élan de solidarité dans le pays. Dès que la nouvelle s’est répandue dans le pays, le Dr Sohawon a proposé ses services gratuitement à la famille. L’Al Ihsan Islamic Centre s’est engagé à prendre en charge tous les frais nécessaires si un traitement à l’étranger est requis. De plus, un « medical assistant » en l’occurrence de Azad Taher, a également proposé son aide. Deux avocats, Me Anas Shakawoth et Me Arshad Ghasseta ont offert leurs services pro-bono pour assister la famille.
Par ailleurs, Senna Budlorun de l’association socio-culturelle Proud Hindu s’est rendu à l’hôpital du nord pour apporter son soutien à la victime et à sa famille. « Comme tous les Mauriciens, nous sommes bouleversés par cet évènement tragique. Proud Hindu est toujours présent quand un Mauricien a besoin de soutien ou d’aide. Nous ne pouvons rester insensible face une telle situation. De ce fait, nous sommes entrés en contact avec la famille pour voir comment nous pouvons apporter notre aide », a-t-il déclaré.
Senna Budlorun était accompagné du directeur de Koneckt solutions Ltd qui a voulu apporter un soutien financier à la famille. « Nous sommes profondément attristés par les circonstances malheureuses qui se sont produites sur l’escalator de La Croisette et espérons que les responsabilités seront réparties dans les plus brefs délais. Il faut également que les normes et standards soient toujours respectés. Les ascenseurs, les escaliers mécaniques, les tapis roulants et toutes les machines exposées au public doivent être entretenus régulièrement et à temps ! En tant qu’entreprise dont les valeurs fondamentales sont la solidarité, nous nous engageons à soutenir financièrement la famille de Fatima dans ces moments difficiles », avait-il écrit sur sa page Facebook.
La suite des soins à Chennai
Après sa visite à Fateemah à l’hôpital du nord, Anil Baichoo a soutenu que le Premier ministre, Navin Ramgoolam, a suivi de près l’affaire et s’est personnellement entretenu avec des médecins à Chennai pour garantir que Fateemah reçoive les meilleurs soins.
Pendant toute la nuit du dimanche, le ministre de la Santé était à pied d’œuvre pour finaliser les démarches en vue d’envoyer Fateemah en Inde pour la suite de ses traitements. Il a bénéficié du soutien du député Eshan Juman, des équipes d’Air Mauritius et d’Air India, ainsi que de la Haute Commission de l’Inde à Maurice. Fateemah s’est ainsi rendu en Inde hier, afin de recevoir des soins médicaux spécialisés à Chennai.
C’est à 10h hier, que le vol sur lequel Fateemah et ses parents se rendent à Chennai, a quitté Maurice. Etaient présents à l’aéroport, le Premier ministre et son épouse Veena Ramgoolam, le ministre Anil Bachoo, le député Eshan Juman, les avocats de la famille, entre autres.
Le Premier ministre, Navin Ramgoolam, était présent à l’aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam de Plaine Magnien hier, pour apporter son soutien à Fateemah Dilmohamed et à ses proches, alors qu’elle s’apprêtait à se rendre à l’étranger pour une opération chirurgicale urgente.
La jeune femme, dont la jambe a été tragiquement amputée après un incident déchirant sur un escalator d’un centre commercial le samedi 23 novembre 2024, devrait subir une intervention spécialisée non disponible dans le pays pour tenter de sauver son autre jambe.
Navin Ramgoolam, accompagné de son épouse, Veena Ramgoolam, a rejoint le ministre de la Santé et du Bien-être, Anil Bachoo ; le député Eshan Juman et d’autres personnalités, à l’aéroport. Le chef du gouvernement est intervenu personnellement pour s’assurer que la patiente reçoive les soins médicaux urgents dont elle avait besoin à l’étranger après le tragique accident. Il a souligné que le temps était essentiel pour que les médecins puissent travailler et tenter de sauver la jambe restante de la jeune femme et d’éviter d’autres complications.
Les escalators et travolators du centre placés à l’arrêt
Dans la nuit du samedi 23 novembre 2024, la direction de Grand Baie La Croisette a émis un premier communiqué, affirmant que « cet incident nous a choqués et attristés ». Et d’ajouter qu’une enquête a été initiée pour déterminer les causes. Ce communiqué n’a fait que susciter plus de colère chez les internautes et le public en général. D’une part, des messages de soutien à Fateemah pleuvaient en abondance sur les réseaux sociaux. D’autre part, nombreux internautes appelaient à un boycott du centre commercial.
Un deuxième communiqué a été émis par la direction du centre commercial dans la journée du dimanche 24 novembre 2024, expliquant que « nous sommes ce matin sous le choc devant la gravité et les conséquences de l’accident survenu hier, sur le travelator concerné. Nous étendons à nouveau notre soutien à la victime et à ses proches. Nous sommes également conscients de la gravité de la situation et de l’impact que cela a eu sur notre communauté ».
Dans son communiqué, la direction de Grand Baie La Croisette affirme qu’elle coopère activement avec les autorités et que leur priorité est d’éviter qu’un incident d’une telle gravité ne se reproduise. « Dans cette optique, depuis hier, nous avons pris la décision de placer à l’arrêt tous les escalators et travelators du centre, en attendant une nouvelle inspection. Nous maintenons une ligne de communication avec la famille et mettons toutes nos ressources à leur disposition. Nous remercions la police, les pompiers et le SAMU pour leur intervention d’hier ».
D’emblée, la direction avance qu’elle souhaite comprendre comment un tel accident a pu avoir lieu et qu’elle concentre leurs efforts afin qu’une enquête approfondie et transparente soit menée. « A ce jour, voici les informations factuelles à notre disposition : Depuis la création de La Croisette, nous avons choisi la marque OTIS – réputée mondialement pour sa sécurité et sa fiabilité – pour les infrastructures tel que les travelators et les escalators. Notre prestataire de service pour l’installation et la maintenance des travelators et des escalators est Manser-Saxon. Il est important de préciser que 2 entités vérifient nos installations à La Croisette – notre prestataire de service Manser Saxon et un Registered Machinery Inspector, inspecteur indépendant et accrédité auprès du gouvernement. La dernière vérification de Manser-Saxon sur le travelator concerné a été faite les 19 et 20 novembre 2024. Ces dernières vérifications n’ont révélé aucun danger ou risque. Il est important de noter que le travelator concerné a été vérifié également par le Registered Machinery inspector et qu’un certificat valide jusqu’en janvier 2025 a été délivré. A ce jour, nous attendons le rapport de Manser Saxon pour comprendre les causes de cet accident. Nous sommes à l’écoute des préoccupations exprimées dans le public. Notre priorité absolue reste l’accompagnement de la victime et de sa famille, tout en garantissant la sécurité de nos visiteurs. Nous sommes une entreprise responsable et nous restons pleinement engagés dans la collaboration avec les autorités et nos partenaires techniques pour identifier les causes exactes de cet incident et mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires afin d’éviter qu’une telle situation ne se reproduise. La confiance de nos visiteurs est au cœur de notre mission, et nous mettrons tout en œuvre pour la préserver et la renforcer ».
« Les entretiens des escalators sont régulièrement effectués »
Le représentant de Grand Baie La Croisette, Lewis Ah Ching, a rendu visite aux parents de Fateemah à l’hôpital du nord dimanche. Il s’est dit attristé et affecté par l’incident tragique survenu au centre commercial le samedi 23 novembre dernier. Il a d’ailleurs rassuré les Dilmohamed que la compagnie s’occupera de dépenses médicales si Fateemah se rend en Inde.
Par ailleurs, il a pris la défense du centre commercial, affirmant que les entretiens des escalators sont régulièrement effectués par l’entreprise Maser Saxon. Il a d’ailleurs soutenu que tous les documents nécessaires relatifs à ces entretiens ont été remis à la police.
Collaboration étroite de Manser Saxon
Manser Saxon a émis un communiqué, dans lequel la compagnie dit travailler en étroite collaboration avec la direction de Grand Baie La Croisette pour déterminer les circonstances de cet accident. « Un accident bouleversant relatif à un tapis roulant (travelator) du centre commercial la Croisette, s’est produit hier après-midi, occasionnant de graves blessures à Mademoiselle Fateemah Dilmahomed, âgée de 21 ans. C’est avec une immense tristesse que nous avons appris, dans la soirée d’hier, l’amputation de la jambe de Mademoiselle Dilmahomed, qui demeure toujours en soins intensifs. Nous lui adressons nos pensées les plus sincères, ainsi qu’à sa famille et ses proches. Nous leur exprimons aussi toute notre solidarité en ces moments difficiles.
Par ailleurs, nous collaborons déjà étroitement avec la direction de La Croisette, son service de Health & Safety, ainsi que les autorités compétentes pour déterminer les circonstances de cet accident. Nous attendons actuellement l’autorisation des autorités pour accéder au site, afin que nos techniciens puissent mener une enquête approfondie. Il est à noter que la mise en marche, surveillance et arrêt du tapis roulant sont actionnés par le centre commercial, l’entretien par Manser Saxon Elevators, et le contrôle de conformité de sécurité par un expert indépendant.
Enfin, nous sommes pleinement mobilisés et avons pris contact avec toutes les parties prenantes, notamment la famille, pour soutenir Mademoiselle Fateemah Dilmahomed dans tous les soins complémentaires qui pourraient s’avérer nécessaires. Nous exprimons encore une fois toute notre solidarité à la victime et à ses proches ».
Témoignages
A l’issue de cette terrible tragédie à Grand Baie La Croisette, des témoignages, pas très positifs, ont commencé à pleuvoir sur les réseaux sociaux. Nombreux sont les internautes à raconter leur propre mésaventure vécue à Grand Baie La Croisette.
Un employé de La Croisette déplore les travaux de maintenance au centre commercial. Selon lui, des problèmes ne surviennent pas seulement sur les escalators mais aussi avec les « sliding doors ». « A plusieurs reprises, ces portes se sont fermées sur des visiteurs. Certains auraient pu subir des blessures graves. Plusieurs plaintes ont été déposées mais rien n’a jamais été fait », déplore l’employé.
Un internaute rappelle que son fils a failli perdre son pied sur un escalator à Grand Baie La Croisette. « Nous étions sur l’escalator, et le pied de mon fils s’enfonçait. Heureusement qu’une personne a réagi vite et l’a tiré violemment. Sa chaussure a été quand même broyée. J’avais alors déposé une plainte et ils avaient fermé les escalators du côté de Mr Bricolage », relate l’internaute.
Une autre internaute affirme avoir que des problèmes avec les ascenseurs de ce centre commercial. « Les portes se sont refermées sur moi et mon enfant. Heureusement que j’ai agi vite. Ensuite, nous avons vu de la fumée émanant de l’ascenseur. Mon enfant a été traumatisé et ne veut plus jamais utiliser l’ascenseur », avance cette mère de famille.
« Souvent des gens tombent sur les escalateurs de Grand Baie La Croisette. Une dame est tombée et avait eu des blessures un peu partout. J’ai dû aller chercher les équipements de premiers soins pour aider la dame alors que les agents de sécurité ne faisaient que regarder. C’est son fils qui l’a conduite à l’hôpital. Ce centre commercial ne dispose d’aucun service d’urgence. C’est vraiment triste », déplore un autre internaute.
Dans un autre témoignage, une jeune mère de famille relate qu’elle était au centre commercial Grand Baie La Croisette en compagnie de son époux, de sa fille de trois ans, de sa mère et de sa belle-mère. La famille était sur les escalateurs quand elle a soudain entendu un bruit inquiétant. Ensuite, les marches se sont mises à vibrer. « Ma mère a perdu son équilibre et est tombée sur l’escalateur. Ensuite, c’était au tour de ma belle-mère, puis moi et ma fille. J’ai alors tiré ma fille et je l’ai pris dans mes bras. Mon époux était toujours en haut. Il a pressé le bouton d’urgence et a appelé à l’aide et un homme m’a tiré vite de l’escalateur. Ma belle-mère n’a pas réussi à sortir de l’escalateur. Elle est tombée jusqu’en bas et a perdu connaissance. Ma mère a été blessée également », se souvient la jeune femme. Des agents sont alors venus avec le « first aid box ». « Quand nous leur avons demandé si nous allions recevoir des soins médicaux, ils ont répondu par le négatif, affirmant que le centre ne dispose pas de ce service. Puisque ma mère et ma belle-mère étaient vieilles, nous nous sommes rendus à l’hôpital puis à une clinique pour recevoir les soins nécessaires. Nous avons déposé une plainte au centre commercial et avons demandé de rencontrer le gérant. Mais, notre demande n’a jamais été prise en considération. Ma fille a été traumatisé par cet évènement, et depuis elle ne veut pas entendre parler d’un escalateur. Nous avons dû cacher cet accident de nos proches pour ne pas attirer de problèmes. De plus, quand nous sommes allés à l’hôpital, des personnels soignants nous ont confié que plusieurs personnes viennent pour des soins après avoir chuté des escaliers roulants », relate notre interlocutrice.