March 29, 2024
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Politique

Jean-Michel Giraud est lâché de partout

Il y a une forte odeur de complexe de supériorité dans cet aveuglement, entêtement de Jean Michel Giraud à résister aux assauts du vrai changement et à ne pas voir dans sa propre démonstration hystérique une cause perdue d’avance.

Comme ce béton ( dont il fut un expert) qui craque de partout dans son édifice, JM Giraud règne en fait sur les débris de son Club. Quelle piètre jouissance. Et, lentement mais sûrement, il est lâché de partout. Lui qui vit en toute allégresse et en opulence sur un îlot est décollé des réalités de l’Île Maurice et ce n’est pas surprenant qu’il soit terriblement en rupture avec les métamorphoses qui s’opèrent dans tous les secteurs du pays.

Cette attitude conflictuelle, cette posture de belligérant, en mal de domination et de règne absolu est en quelque sorte le produit d’un esprit « gelé », directement surgi d’un passé controversé et controversable. Tout se passe comme si, pour se justifier, JMG mène avec quelques décennies de retard un combat qui aurait dû avoir lieu au début de l’effondrement du MTC (sous sa toute première présidence), quand il se pose aujourd’hui en défenseur soucieux des intérêts, pour ne pas dire du sort des bookmakers. Cette même catégorie qu’il prenait plaisir durant ses précédentes présidences à en dénoncer les ramifications, des manœuvres mafieuses pour truquer les courses. JMGiraud ne sortira de l’ambiguïté et de l’hypocrisie qu’a ses propres dépens.

Quoi qu’on en pense, dans cette affaire, Giraud n’est pas seulement le monstre et le fou que l’on s’amuse à ridiculiser. C’est au prime abord un animal à sang-froid qui a parfaitement compris qu’entre l’état volatile du Champ de Mars qu’il a contribué lui-même à alimenter depuis sa première présidence et l’explosion de cette situation en dégénérescence, il veut à tout prix disposer d’un espace d’intervention unique pour consolider sa sphère d’influence et restaurer un peu de cette folie de grandeur, et de cette oppression qui caractérise le MTC depuis 200 ans. Quitte à en payer le prix en terme d’échec.

JM Giraud est déjà allé trop loin. Mais, comment s’étonner qu’il réagisse mal aux efforts de bon sens de ses proches et surtout de son principal homme en noir. Ce dernier a même confié à un ancien président du Club qu’il n’en peut plus avec le déraisonnement de son client en déchéance. Il faudrait être un masochiste pour qu’il persiste dans ses travers.

Chaque semaine qui passe conduit JM Giraud dans les locaux de la MRA. Des aller-retours interminables puisqu’il doit ajuster ses comptes, justifier des chiffres et s’expliquer sur des zones d’ombre d’enrichissement et de thésaurisation. Un homme avisé, empreint de sagesse ne se serait pas encombré d’autres situations éprouvantes et sans aboutissement signifiant pour sa vie. Mais, Giraud est Giraud: il est fêlé.

Ce n’est pourtant pas à coups de sermons démocratiques que la GRA et la HRD tiendront en respect un JM Giraud déréglé. Ces deux organismes en lesquels le PM fait confiance pour changer définitivement la face des courses sont déjà les gagnants de cette joute inégale puisqu’elles œuvrent pour des courses propres, nouvelles et transparentes.

Même si l’on considère que JM Giraud fasse apparaître des règles comme un rempart (astucieux) à l’ouverture de la saison, la GRA et la HRD doivent se mettre en tête qu’elles sont capables et armées en plus, d’avoir le dessus, de démanteler un obstacle qui n’en est plus un, étant en état de mort cérébrale et qui tente en vain de se refaire une (fausse) vertu.

Le destin commun de la GRA et de la HRD est de s’imposer et vite, car il y va des intérêts du public-parieur, des courses et des normes dont la valeur n’a rien à faire avec les soubresauts décrépits et les dernières convulsions de JM Giraud. Tout contretemps et retard ne pourraient que semer le doute. Les courses doivent débuter à point nommé.

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