April 19, 2024
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Opinion

LA CERTITUDE DE PRAVIND JUGNAUTH –

Pravind Jugnauth a infligé à Navin Ramgoolam un coup de massue, mardi à Quatre-Bornes, en affirmant que la PENSION DE VIEILLESSE passera à Rs. 9,000 en décembre. Quand on sait que SAJ avait tenu sa promesse lancée durant la campagne de 2014, en augmentant cette pension de 3,623 à Rs. 5,000, il n’y a pas l’ombre d’un doute que son fils Pravind en homme de parole (la relation père-fils chez les Jugnauth assurant une transmission génétique irréprochable) assumera son engagement.

Navin Ramgoolam croyait emberlificoter le peuple avec sa promesse (toujours douteuse et souvent non-tenue) d’augmenter cette pension, après la prise du pouvoir. Et, comme Pravind a toujours une idée en avance sur ses opposants. Il a réduit à néant la tentative de Navin de tromper de nouveau et à nouveau la population.

Ce genre de promesse n’est pas donné à qui le veut et s’il y a un doute qui traverse l’esprit d’un mauricien, il doit savoir qu’un Chef d’État, un PM ne peut balancer un privilège financier à son peuple, selon son loisir, son plaisir ou son humeur. Il y a la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire Internationale et l’Union Européenne qui procède à un suivi rigoureux des mesures économiques d’un pays lié à eux pour des emprunts ou autres formes de facilité. À l’annonce même d’une telle initiative, ces institutions internationales de grand renom n’auraient pas attendu pour mettre au pas notre pays.

Depuis la reconquête du pouvoir par SAJ en 2014, il faut admettre que le pays basculé dans un « FEEL GOOD FACTOR », avec les différentes actions économiques. Un seul exemple suffit à mettre en lumière cette progression dans la vie économique. Bon nombre de familles possède au moins un moyen de transport et si elles peuvent se permettre de devenir propriétaire d’une voiture c’est parce que leurs revenues leur donnent une marge de manœuvre. Certes, un niveau de vie qui s’améliore ne signifie pas que le mauricien puisse donner dans des dépenses irréfléchies ou des gaspillages. Le sens de la mesure doit dicter la population. D’autant que les dettes constituent un paramètre sensible dans l’argent de tout un chacun.

Ce virage économique du pays tient aussi en compte la misère qui mérite que l’on y consacre plus d’efforts. Dans cet ordre d’idées, il faut faire sien cette formule : « il n’y a pas d’amélioration du possible si on ne vise pas l’impossible ». Et, surtout réfléchir que rien ne s’acquiert sur un plateau. Le mauricien doit avoir foi dans son esprit d’entreprise et sa volonté à suer eau et sang. Tout finit par être récompensé dans la vie.

Chaque mauricien doit aussi comprendre que les progrès accomplis, sous le leadership du tandem SAJ-PRAVIND ont encore d’autres paliers à atteindre et que tout peut être remis en question si un deuxième mandat n’est pas accordé à PRAVIND JUGNAUTH. Le peuple doit appréhender ce risque que des votes fantaisistes et fragmentés pencheraient en faveur d’un homme aussi irresponsable et marqué par un immobilisme flagrant.

Heureusement, on ne voit que peu de mauriciens qui prendra ce gros risque de cautionner un ancien PM, qui durant ses mandats était plus préoccupé par ses mœurs et ses affaires tordues. Pensez un seul instant les dégâts et la paralysie ayant accablé le pays, pour la simple raison qu’un Premier ministre n’avait pas le temps pour discuter et donner son appui à ses ministres. Les dossiers subissaient de retard dans leur implémentation.

Après tout, personne ne doit oublier qu’en 1995 les dossiers s’empilaient sur la table d’un Ramgoolam ayant l’esprit ailleurs et se la coulant douce. Il fallut que son homme de main Kailash Purryag fasse diligence et distiller les dossiers un par un. Dans un autre pays démocratiquement pleine et entière, après son désastreux mandat de 1995-2000, Navin Ramgoolam n’aurait jamais eu la possibilité de revenir au pouvoir, encore moins poursuivre sa carrière politique.