Le courrier de Béatrice Kwan Tat, publié dans l’édition du dimanche de Mazavaroo, est éloquent. L’ancienne cliente de l’avocat/ politicien Rama Valayden cloue au pilori celui qui voulait à tout prix se servir d’elle pour salir la réputation de Jean Michel Lee Shim. Aujourd’hui la vérité éclate et Valayden peut, et doit!, être convoqué par le Bar Council, afin de répondre à ce que dit Madame Kwan Tat.
Car, la dame est catégorique : Jamais elle n’a voulu être instrumentalisée par l’avocat. D’autant plus qu’elle dit attendre un heureux évènement et aurait souhaité vivre ce bonheur en toute quiétude. Or, l’avocat/politicien en avait décidé autrement. Faisant fi de toute déontologie chère au milieu du Barreau, il décide, lors d’une conférence de presse, d’utiliser le nom de la personne, et de lui prêter des intentions malveillantes. Or, si dans un premier temps, elle avait effectivement approché l’homme de loi, pour l’assister dans une déposition à la police, Béatrice Kwan Tat devait très vite s’en éloigner. Sûrement après avoir pris connaissance des méthodes peu conventionnelles de cet avocat.
Beatrice Kwan Tat met l’emphase sur les allégations de toutes pièces montées en épingle par Rama Valayden, précisément les cas de paris illégaux et d’harcèlement sexuel. ” Sans même chercher, au préalable, mes explications et mon accord”, fustige B. Kwan Tat à l’encontre de R. Valayden. Elle renchérit en attaquant de plein face le véreux avocat-politicien qu’est Rama en affirmant qu’elle n’a jamais donné l’autorisation de parler de son cas en public.
En ces temps où la place, la valeur et la réputation de la femme prennent de l’essor (jamais vu auparavant), Rama Valayden fait une grave entorse à la personne de Béatrice Kwan Tat, croyant pouvoir manipuler et dénigrer une femme, tout en pensant s’en tirer à bon compte et cela en toute impunité.
Dans d’autres pays à l’avant-garde de la jurisprudence, Rama aurait été vite radié du barreau. Mais, ayons foi quand même en la Justice mauricienne pour rendre à une femme sa dignité et sa volonté malmenées par un homme en noir Rama Valayden dont l’indécence et la culpabilité de profiter d’une femme affaiblie sont clairement prouvées.
Le courrier de Madame Kwan Tat ne constitue donc pas vraiment une surprise. Car, pour ceux qui connaissent Rama Valayden,il est un habitué de cette façon de faire. Nous le répétons donc : Il y a là matière à intervention pour le Bar Council. Qui doit sanctionner ce qui constitue indéniablement une grave entorse à l’éthique professionnelle du métier d’avocat. Car ’ancienne cliente reproche à l’avocat d’avoir violé le secret professionnel, en rendant public ce qui était censé rester secret entre elle et lui.
Mais il n’y a pas que le Bar Council. La police également doit entrer en jeu, et inviter l’avocat à expliquer pourquoi il avait « orienté » la déposition de sa cliente. En vue de lui faire incriminer Jean Michel Lee Shim ? L’avocat ne peut échapper à un rappel aux Casernes Centrales. Et on verra bien comment il se sortira de la propre trappe qu’il voulait installer pour autrui !
« Pese pey lor later »,dit-on souvent à Maurice. Rama Valayden saura très vite qu’à force de vouloir du mal aux autres, le karma risque très vite de le rappeler à l’ordre. Ce qu’a écrit Béatrice Kwan Tat ne peut donc être pris à la légère par les autorités concernées. Nous verrons bien ce que feront le Bar Council et la police dans les jours à venir. Et voir s’ils convoquent Valayden pour ses manquements graves à l’éthique du métier d’avocat.
Et au-delà des éventuelles sanctions qui peuvent frapper Valayden, il importe de remercier Madame Kwan Tat. Son courrier constitue un formidable coup de pied dans la fourmilière Valayden. Et dans leur fol galop, ses propres fourmis rouges risquent de donner le tournis à l’avocat/politicien !
