April 20, 2024
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Politique

Œil de lynx : Se débarrasser de ces esprits criminels et corrompus avec Giraud à leur tête

Mieux vaut tard que jamais. Pour avoir trop fait confiance, aveuglément, à l’organisateur des courses de chevaux, les différents gouvernements qui se sont succédé à la tête du pays ont fini par payer le prix fort de l’incompétence et de la léthargie de ces administrateurs qui, du public turfiste, n’aimaient que son argent, son financement, année après année, et les taxes qui l’ont pénalisé pour l’amour de son loisir préféré. Sous la direction de Pravind Jugnauth, l’État veut mettre bon ordre dans toute l’organisation en misant sur le professionnalisme et la transparence pour des compétitions saines et dans le respect des droits de tous les partenaires indistinctement.

Pendant trop longtemps, le MTC a été géré par des esprits mercantilistes, criminels et corrompus qui n’ont assuré que leurs intérêts personnels, ne s’en souciant pas de la moindre mesure de l’avenir du sport hippique alors que partout dans le monde, la créativité, le développement et l’innovation ont toujours été pris en considération pour se réinventer et offrir un produit de qualité à ce grand public qui finance cette industrie à coups de privations, de sacrifices et de dettes tant par la passion et la confiance que cette discipline inspire. Durant ces dernières années, il a eu le malheur de constater qu’il demeure toujours le dindon de la farce cependant que les infrastructures se dégradent, la vision fait défaut de même que les investissements pour améliorer et consolider ce qui peut encore l’être. Personne ne s’est intéressé au sort des chevaux, lesquels sont importés d’Afrique du Sud, avec ce que cela coûte en termes de devises sans qu’il n’y ait de récupération parce que dans ce domaine, le business est à sens unique.

Jean-Michel Giraud est devenu un président amer et frustré, isolé et méfiant. Il a été vendu par ses propres et ses proches lieutenants. Ils ont fait tomber son masque alors qu’il était venu se présenter comme le sauveur d’une industrie qu’il a lui-même conduit dans le précipice. Maintenant qu’il réalise qu’il ne fait pas l’unanimité et que ces « deux ou trois » petits copains qui sont venus le convaincre chez lui de reprendre son bâton de pèlerin pour la grande marche de sauver leurs intérêts ne sont que des flatteurs qui vivent au dépens de celui qu’il flatte, il tente d’autres sinistres manoeuvres, son langage d’hypocrisie et de « passe dibeurre » ayant également échoué. Nous comprenons que ce n’est pas une sinécure et carrément un affront pour un président du MTC de devoir saisir la Cour suprême pour avoir son Personal Management Licence (PML) de la GRA, mais qui est à blâmer quand on a cru qu’on pouvait se comporter comme si l’on était dans la cour du roi Pétaud ? Comme si l’on pouvait mentir à un organisme gouvernemental qui n’a fait que son devoir d’exiger les informations dont il avait besoin pour respecter sa constitution et son mandat ? Le comportement de JeanMichel Giraud est venu donner raison à la GRA de lui refuser ce précieux sésame. Après la réunion du mois dernier entre le tandem Wayne Wood-Subramaniyam Mahendher de la GRA et JeanMarc Halbwachs du MTC, en compagnie des entraîneurs Preetam Daby, Samraj Mahadia et Vincent Allet, les choses se sont activées mardi en marge de l’ouverture de la nouvelle saison. Représentée par son président, Denis Doger de Spéville, Jérome Tuckmansing, Stéphane de Chalain et Julia Keevy, la MTCSL a rencontré une équipe de la HRD menée par Wayne Wood, et assisté de Subramaniyam Mahendher et Deanthan Moodley pour départager les responsabilités avec le coup d’envoi fixé au samedi 9 avril. D’une part, on a des gens sérieux et responsables qui veulent que nos courses ne soient plus la moquerie des grands jockeys et des centres hippiques internationaux. De l’autre, il y a Giraud et sa clique qui tente par tous les moyens de mettre les bâtons dans les roues pour retarder l’ouverture de la saison, quitte à pénaliser les entraîneurs, les propriétaires et leurs chevaux qui ne vivent pas d’air et d’eau fraîche et qui ne dorment pas à l’écurie quand s’approche le jour J.

Maintenant que les courriels de Jean-Michel Giraud ont révélé qui est le plus animé de mauvaises intentions, d’esprit revanchard et d’agenda politique, le gouvernement se doit d’agir avec fermeté et dans l’intérêt de l’hippisme. Les autorités gouvernementales ont le devoir d’être constant et à cheval sur leurs principes de bonne gouvernance et de respect des lois du pays. Qu’il s’appelle Giraud, qu’il soit président du MTC, il est important que chacun sache qu’il ne faut pas servir de la popularité et du folklore qui brille au Champ de Mars pour en faire une plateforme politique et un conseil de petits copains pour des règlements de compte dignes des caisses de savon. Si nous voulons que le troisième plus vieil hippodrome de l’hémisphère sud continue d’être cité en exemple pour son ambiance et son accueil, on ne peut pas laisser cette industrie entre les mains des esprits malades, criminels et corrompus. Aves les torts et les remords causés aux courses par cette bande de négationnistes et de passéistes, ils auraient dû se dire que l’heure a sonné pour se retirer, quitte à se morfondre dans une maison de retraite. Au moins, ils auraient permis aux courses de respirer après avoir les accaparer pour leur propre jouissance et extravagance.

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