April 25, 2024
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‘Pension travayers’ et finances de la MTCSL : Plan machiavélique pour programmer le crash de la MTCSL quid à bafouer les clauses de la Private Pension Schemes Act

Indian Ocean, Mauritius, Port-Louis, Champ de Mars, racecourse

À force de se battre contre les autorités et d’essayer d’imposer leur dicta, les hommes de la Rue Eugent Laurent démontre que le MTC est un état dans un état. À tel point que Jérôme Tuckmansing, le Chief Executive Officer de la MTC Sports and Leisure Ltd et Chief Finance Officer du Mauritius Turf Club, a décidé de jeter l’éponge, las de se battre contre Jean Michel Giraud qui se comporte comme un vrai Dictateur au sein de l’industrie hippique. Ci-dessous un langage de vérité sur ce qui se trame en coulisses et l’importance de protéger les acquis des travayers de l’industrie.

Depuis quelques semaines, la tension est montée d’un cran entre le président du MTC et le CEO de la MTCSL. Jean Michel Giraud insiste sur le transfert de la ‘pension liability’ et d’autres ‘frais hors-saison’ sur le compte de la MTCSL tout en conservant le fonds de pension, qui est gérée par le groupe Swan, à hauteur de Rs 100 millions plus, dans la balance sheet du Mauritius Turf Club. Jérôme Tuckmansing, en tant que comptable qualifié, n’a pas accepté d’avaler ce manoeuvre qui va encore plomber les comptes de la MTCSL, qui doit relever le test de solvency que lui impose, en vertu de la loi, la Horse Racing Division. Le “Cash flow” de la MTCSL et une ‘balance sheet’ qui ne comprend aucun “Asset” restent les deux grandes faiblesses de l’organisateur des courses à ce stade. D’un point de vue ‘comptable’, la MTCSL serait incapable, même avec un ‘shareholder loan’ du MTC, et des prévisions sur les redevances qui vont lui revenir avec une ouverture du Champ de Mars, de convaincre les autorités.

La manœuvre de Jean Michel Giraud, qui veut à tout prix tuer la MTCSL, pour démontrer que l’État et la GRA ont eu tort d’imposer une compagnie publique au MTC. Et par ricochet insister que l’organisation des courses doit rester avec le Mauritius Turf Club et sa bande de jouisseurs. Jean Michel Giraud et son groupe d’amis ont souvent manifesté leurs craintes sur un éventuel achat des actions de la MTCSL si davantage cette compagnie continue à afficher un bilan négatif. Son plan machiavélique est simple. “L’actionnaire principal, le MTC, veut transférer tous les liabilities, y compris tous les employés, le plan de pension sur les comptes de la MTCSL. Par contre les Assets, que ce soit à Port Louis, à Floréal et le Club Hippique vont rester la propriété du MTC. Donc demain, si la situation financière de la MTCSL ne s’améliore pas, la GRA peut lui ordonner à ‘dilute’ ses actions. La question qu’on doit se poser. Qui sera cette personne qui va acheter des actions d’une compagnie qui n’a aucun bien, mais que des “liabilities”? En agissant de cette sorte, Giraud veut donc tuer la MTCSL sans lui laisser une porte de secours. Il y a beaucoup d’hypocrisie dans ses actions”, nous a déclaré un ancien président, lui-même comptable de profession.

Pour mieux comprendre la situation, un autre comptable nous l’a résumé ainsi. “Pe dire ou prend mo business et mo ban dettes. Mais mo stock pour reste avec moi”.

La loi du pays continuellement violée par JM.Giraud

Pendant une année, il s’est battu contre le non l’obtention de son Personal Management Licence. Au fil des mois, les évènements donnent raison à la GRA sur les réels motifs d’un retour aux affaires au MTC de Jean Michel Giraud. Celui, qui ose traite des gens de “malangas’ ou qui fait systématiquement allusion “aux paris illégaux à la campagne”, a multiplié des actions negatives pour assurer une bonne entente, toujours prônée par ses prédécesseurs et par l’ex General Manager Benoit Halbwachs entre l’organisateur des courses et l’hôtel du gouvernement. Une petite minorité, dirigée par Jean Michel Giraud, dont certains croient qu’ils ont le droit absolu sur les ‘critiques’, le monopole de la langue de Molière et le droit de traiter des gens de ‘bouffons’, a trainé de par leurs actions irréflé- chies la MTCSL dans la marmite politique à travers les ‘emails’ envoyés à des politiciens pour acculer le gouvernement Pravind Jugnauth. Un gouvernement, dont les bonnes intentions ont été comprises et acceptées par une bonne partie du 4e pouvoir et les autres stakes holders ‘intelligents et neutres’ de l’industrie. D’ailleurs, beaucoup sont rentrés dans les rangs après enterrer cette campagne mensongère orchestrée par Giraud and Co sur le “taille gazon”. Il y a eu ensuite cette lettre adressée conjointement par Giraud et Spéville ‘imposant’ leurs conditions à l’autorité, soit la Horse Racing Division, pour démarrer les courses. L’Australien, Wayne Wood, le patron de la HRA, les a remis à leurs places.

Et la dernière bourde, c’est cette histoire de transférer de pension, qui a poussé Jérôme Tuckmansing vers la porte de sortie. Au de-là des bonnes ou mauvaises intentions, il est clair selon nos recoupements d’informations que les manoeuvres des ‘comptables’ sont en train d’aller à l’encontre de la section 30 de la Private Pension Schemes Act.

À ce stade, le MTC de Giraud n’a pas informé ou sollicité le feu vert de la commission de la PPSC. Une faute grave si on jette un coup d’oeil sur cette section 30.

30. Transfer or amalgamation (1) No transaction to which a private pension scheme is a party and which constitutes an agreement by which all or any part of the scheme is transferred to another person, or by which an amalgamation is effected, shall have effect without the approval of the Commission.

(2) The transfer or amalgamation of a private pension scheme shall be made in such manner and method as may be specified in FSC Rules or as the Commission may determine.

(3) Notwithstanding subsections (1) and (2), the transfer of a member from one private pension scheme to another may be effected in such manner as may be specified in FSC Rules or determined by the Commission, where –

(a) in the case of a private pension scheme which is exempt from actuarial valuations, the transferring pension scheme and the receiving pension scheme provide the member with written confirmation of the amounts transferred and received, and such amounts shall be acknowledged by the relevant member in writing and reported in the annual returns of both the transferring pension scheme and receiving pension scheme; or

(b) in the case of a private pension scheme which is not exempt from actuarial valuations, the transferring pension scheme and receiving pension scheme provide the member with a written confirmation of the amounts transferred and received, and such amounts shall be –

(i) determined in accordance with the methodology and basis provided by the actuary of the relevant private pension scheme; and (ii) acknowledged by the member in writing and reported in the annual returns of both the transferring pension scheme and receiving pension scheme.

Un fond de plus Rs 100 millions à la SWAN La Financial Services Commission, qui est l’autorité en matière de droit de regard sur plan de pensions privées, doit vite se résaisir pour protéger les intérêts des ‘travayers’ de l’industrie hippique. En vertu de la section 3 (2) et (3) de la Private Pension Schemes Act, il est devenu important que la Commission veille sur ce qui se trame au sein du MTC. Une intervention est nécessaire, car les contributions des employés doivent être protégées légalement en cette période de crise financière ou un crash est inévitable. À ce jour, ce fond, qui est au SWAN ltd, a dépassé la barre de Rs 100 millions. Et si on fie au discours de l’ex-président Kamal Taposeea en mars 2021, l’argent récolté sur la vente des actions du MTC de Quantilab, aurait dû, comme voter par l’Assemblée du MTC, être transféré dans ce fond. Pour le moment, il existe une opacité sur ce dossier d’où une obligation du FSC d’avoir un droit de regard. Car, comme le dit Jean Michel Giraud lui-même, les courses vont vers une mort certaine. Ce qui fait que des centaines d’employés risquent de se retrouver dans ‘carro-cannes’.

Il existe deux types de pensions au MTC, soit la defined contribution plan and defined benefit plan.

(a) Defined contribution plans A defined contribution plan is a pension plan under which the Club pays fixed contributions into a separate entity. The Club has no legal or constructive obligations to pay further contributions if the fund does not hold sufficient assets to pay all employees the benefits relating to employee service in the current and prior periods. Payments to defined contribution plans are recognised as an expense when employees have rendered service that entitle them to the contributions.

(b) Defined benefit plans A defined benefit plan is a pension plan that is not a defined contribution plan. Typically defined benefit plans define an amount of pension benefit that an employee will receive on retirement, usually dependent on one or more factors such as age, years of service and compensation.

Section 3 de la Private Pension Schemes Act

3. Application of Act (1) (a) This Act shall apply to all private pension schemes other than a pension scheme specified in the Schedule. (b) Sections 7(2), 9, 10, 22, 28, 41(1) and 45 of the Trusts Act shall not apply to a trust under this Act.

(2) On the recommendation of the Commission, the Minister may, by regulations, provide for any provision of this Act to apply to a private pension scheme with such modifica- tions, adaptations and limitations and on such terms and conditions as may be necessary in order to facilitate the operation of that scheme.

(3) The Minister may, after consultation with the Commission, exempt, by regulations, a private pension scheme from any provision of this Act and provide for such requirements, conditions, restrictions or such other terms as shall apply to that scheme.

Des questions légitimes:

1. Est-ce que les Rs 100 millions seraient suffisants pour dédommager les 350 employés du MTC/MTSCL si l’organisateur décide de fermer boutique (comme le souhaite Jean Michel Giraud et sa bande des ‘macros influenceurs’)?

2. Est-ce que la MTCSL peut honorer ses engagements avec les ex-employés du MTC si elle n’obtienne par une licence?

3. Faut-il trouver un moyen pour assurer que les ‘assets’ du MTC restent sécurisés dans l’immédiat pour assurer une retraite correcte à ces personnes qui ont donné toute leur vie dans l’industrie hippique?

4. L’Etat va-t-il laisser des centaines de père de famille dans la misère, car on sait tous qu’un catastrophe a pu être évité quelques années de cela sur ce fonds de pension?

“Boeuf travail…cheval manzé”

Pendant encore combien de temps, les 96% qui n’ont aucun ‘say’ dans l’industrie hippique vont-ils être les dindons de la farce? Une question que tout individu, libre de la République de Maurice doit se poser. Le MTC a pendant des années loué ses boxes à Port Louis (Rs 1000) et celles de Floréal (Rs 2000) aux entraîneurs. C’est vrai que le MTC donne des subsides de plus de Rs 50 millions aux écuries et offre aussi des stakes moneys à hauteur de Rs 100 millions aux propriétaires. Mais il faut aussi se rendre à l’évidence que le club reprend aussi beaucoup sur ce qu’il donne. Toutefois, il existe une politique de deux poids deux mesures. Peut-on accepter que le Club hippique ne paie pas un sou au MTC sur l’utilisation de l’espace à Floréal? On vous laisse réfléchir.

Hip Hip Hip…Ridicule!

Dans un article publié par un quotidien le mercredi 23 mars, on essaye de faire passer Jérôme Tuckmansing comme l’homme qui est responsable de l’échec de la MTCSL de publier ses comptes et de tous les maux du Champ de Mars. Avant c’était Jean Michel Lee Shim , ensuite la GRA, Kamal Taposeea, Mike Rishworth et maintenant Jérôme Tuckmansing.

Nous avons noté quelques incartades de l’auteur et qu’il est important de le faire ressortir afin de nous permettre de différencier entre une écriture indépendante ou partisane. D’abord, l’auteur fait un amalgame entre le MTC et la MTCSL. Tuckmansing avait bien démissionné comme acting CEO du MTC le 19 octobre 2021 mais jamais comme CEO de la MTCSL. Chose qu’il a fait que le le 22 mars 2022.

Ensuite, l’auteur écrit: “Coincidence ou fuite d’information, son annonce précède celle du MTC, l’unique actionnaire de la MTCSL, qui avait déjà dans une résolution prise récemment, décidé de se séparer de Jérôme Tuckmansing”. Questions: Quand ? On ne sait pas. Et pourquoi il n’a pas été informé? On ne sait pas. Il est clair que depuis le départ de son responsable de communication, Shan Ip, la transparence au sein du MTCSL est nulle.

Troisième point: On se permet de donner un chiffre de Rs 63 millions avec une déclaration qui confirme encore la stupidité de Jean Michel Giraud: “C’est inconcevable qu’on n’a rien reçu comme information concernant les chiffres de la MTCSL”. Incroyable que la presse publie un chiffre et que Jean Michel Giraud n’est pas au courant.

Quelle farce!!!

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