Seuls les employés des services essentiels étaient de service hier, dans la fonction publique, en raison de l’avertissement de pluies torrentielles qui étaient en vigueur. Au niveau du secteur privé, si Business Mauritius a recommandé que le télétravail soit privilégié, ce sont les employeurs qui avaient le dernier mot. Et, dans certains cas, ils ont demandé à leurs salariés de se rendre sur leur lieu de travail. Ce qui n’était pas pour plaire à bon nombre d’entre eux, d’autant que les services de transport public étaient à l’arrêt.
«Mo’nn bizin pey enn taxi pou al travay gramatin», déplore ainsi Gorges Laville, un habitant de Flacq. Ce trentenaire travaille dans une compagnie de comptabilité. Il avance que son employeur n’est pas flexible au niveau du télétravail. En faisant la comparaison avec les fonctionnaires, il laisse entendre qu’il y aurait une injustice.
Sarah Bell a, elle aussi, dû prendre le chemin du travail hier. «Mo ti ena enn travay importan lepor.» Mais ce n’était pas sans appréhension qu’elle a fait le déplacement au vu du mauvais temps qui prévalait. «Ma voiture n’est pas assurée», fait-elle ressortir.
Des employés du privé travaillant dans des services considérés comme essentiels, ont également bravé les intempéries. A l’instar de ceux qui travaillent dans les stations d’essence. «Nous n’avons pas le choix», témoigne un pompiste.
