April 20, 2024
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Politique

SCANDALE DE LA BAI :

« Ni communalisme, ni vendetta politique », affirmait en avril 2015 le leader du MSM Pravind Jugnauth, en commentant le scandale de la BAI lors d’une conférence de presse au Sun Trust. Pour lui, « Ponzi ou pas, ce qui est certain, c’est qu’on volait l’argent du peuple pour acheter des biens à Maurice et à l’étranger, ou pour le placer sur des comptes personnels, tou sala soutire par Navin Ramgoolam ». Et de rappeler que c’est le leader de l’opposition, Paul Bérenger, qui a été le premier à mettre en garde, au Parlement, contre ce qu’il avait qualifié de « Ponzi Scheme » en se référant à ce qui se passait à la BAI.


Pravind Jugnauth justifia l’intervention gouvernementale après qu’une première enquête eut démontré que des milliards de roupies s’étaient volatilisées. « Il a fallu agir pour protéger un certain nombre de personnes ayant des dépôts à la Bramer Bank et des détenteurs de polices d’assurance à la BAI », estima Pravind Jugnauth avant de promettre que le gouvernement « fera de tout son possible » pour aider ceux ayant investi dans le Super Cash Back Gold. « Nous sommes solidaires vis-à-vis de ceux qui ont investi leur argent », a lancé le leader du MSM.


Pravind Jugnauth critiqua ensuite l’attitude du PTr qui, selon lui, « communalise le problème et parle de vendetta » politique. « Il n’y a ni vendetta politique, ni communalisme », a-t-il répété. Il rappela que le leader de l’opposition avait été le premier à évoquer le problème au Parlement en novembre 2013. « Paul Bérenger fut la première personne, à ma connaissance, à qualifier ce scandale de “Ponzi Scheme” », a dit le leader du MSM, en demandant à quiconque se demandant s’il s’agit ou non d’un Ponzi Scheme, de s’adresser directement à Paul Bérenger.

Pour Pravind Jugnauth, la population a offert au nouveau gouvernement « un mandat net et clair » pour « accomplir trois choses » :
1) concrétiser l’engagement pris lors de la campagne électorale à travers le manifeste électoral;
2) nettoyer le pays des
scandales évoqués durant la campagne sur lesquels l’institution d’enquêtes avait été promise; et
3) reconstruire le pays.
Le leader du MSM estima que le gouvernement avait agi « très vite sur les trois fronts ».