Mardi dernier, soit le 12 novembre, un séisme de magnitude de 4,8 sur l’échelle de Richter a été enregistré à 216 kilomètres au sud-ouest des côtes de Maurice à Quatre-Sœurs.
Pour l’océanographe Vassen Kauppaymuthoo, « ce n’est pas alarmant, mais cet état de chose ne doit pas être banalisé non plus ». Il est d’avis qu’un suivi de la part de la station météorologique de Vacoas est une nécessité.
Décrivant un tremblement de terre comme une libération d’énergie, l’océanographe Kauppaymuthoo qui se trouve actuellement aux Etats-Unis, souligne que dans tout séisme il y a deux paramètres qui sont importants. Notamment la magnitude et la profondeur. « Cette magnitude de 4,8 à l’échelle de Richter n’est pas alarmante en elle-même. Ce qui est important à noter c’est la profondeur. Or, ce séisme était de 10km de profondeur.
Mais cela aurait pu avoir des conséquences graves si cette énergie était libérée à la surface », nous a expliqué notre interlocuteur. Il a cité l’exemple de Haïti où un séisme avec une profondeur de 10km mais avec une libération d’énergie à la surface, des dégâts plus conséquents étaient notés.Pour lui, un séisme de cette magnitude de 4,8 à l’échelle de Richter n’est pas alarmant.
Toutefois, il estime qu’un suivi de la part des services météorologiques est impératif. « Si c’est la deuxième fois qu’on a eu ce tremblement, cela veut dire qu’il se passe des choses sous nos pieds et un suivi est important », dit-il avec force.
Rappelons qu’en juin 2011, le 20 plus précisément, un séisme de magnitude de 5,1 sur l’échelle de Richter avait été enregistré à 781 Km au Sud-Est de Rodrigues.
C’était à une profondeur de 10km dans la région de la Crête et c’était le deuxième séisme ressenti dans la région en trois jours. En février 2018, soit le mardi 27, un séisme d’une magnitude de 4,0 à environ 150 km de Maurice avait été enregistré à Deux-Frères.
Quant au prévisionniste Fawaz Dilmohamed de la station météorologique, il avance que la situationest suivie de près et qu’il n’y a rien d’alarmant.
ASH
