Alors que le gouvernement est en train de gagner son pari de vaccination vu l’engouement noté chez la population dans les quatre coins du pays pour se faire vacciner malgré la campagne irresponsable et démagogique de certains partis de l’opposition, comme ce leader suspecté de vol du bois appartenant à l’Etat, l’opposition parlementaire et extra-parlementaire est à bout de souffle dans leur démarche avouée de BLD depuis 2020 !
Nous sommes désormais en 2022 et cette opposition peine à convaincre, embourbée dans ses volte-faces en termes de stratégies d’alliance face à la forteresse orange qui ne recule devant rien, déterminée dans sa mission de réussir la transformation de Maurice en un pays moderne, comme promis par le Premier ministre. Certes, depuis novembre 2019, il y a eu des couacs et c’est inévitable dans un monde où la perfection n’existe pas. Il y a eu des décisions qui n’ont pas plu à tout le monde, des décisions difficiles, mais courageuses dans des circonstances que l’on connaît, causées inévitablement par le Covid. Mais le PM et son équipe n’ont jamais abdiqué et ils maintiennent le cap pour mener le pays jusqu’en 2024 et c’est à ce moment là que Pravind Jugnauth demandera à la population de porter un jugement de valeur sur le travail accompli sur cinq ans en dépit d’une pandémie qui a mis des géants économiques du monde plus qu’à terre.
Ce n’est pas l’”Angus” périmé de Bhadain ni les opérations “pro bono” des Avengers teintées d’intérêts purement politiques et encore moins un éventuel “recount” au No. 19 qui font faire plier le gouvernement. Ne parlons pas du Ptr où la tentative de faire partir Navin Ramgoolam par certains fers de lance, qui visaient tous la trône du roi, a eu un effet boomerang et le body language de certains du front bench des rouges a fini par les trahir. Navin Ramgoolam, malgré ses casseroles qui l’ont envoyé “dan caro cannes” en 2014 et 2019, reste “incontournable” selon le Sunday Times d’Ehsan Juman, ce qui est une claque sonore pour Arvin Boolell et Sakeel Mohamed qui ont plus d’une fois demandé publiquement le départ de Ramgoolam depuis le naufrage de 2014.
Le Ptr, incapable de se mesurer au MSM dans une confrontation sans béquilles – l’énorme vague orange dans les régions rurales en 2019 en est une preuve – repart à la pêche du “rekin moustas” comme en 2014, mais cette fois avec le soutien du “coq”, dont le leader se voyait à un certain moment premier ministrable – on n’oublie pas encore ses propos à la partielle du No. 18 ! -, et de celui qui est en fin de compte le dindon de la farce, en l’occurrence Nando Bodha qui aurait cru en Bérenger, lequel lui aurait promis le poste du PM dans une alliance avec le MMM. Pauvre Nando !
Quid de Bhadain ? Si l’opposition le défendait bec et ongles lorsque l’affaire “diboi tek” avait éclaté, on sent une certaine hésitation dans les rangs de l’opposition de maintenir ce soutien au fur et à mesure que certains éléments de l’enquête sont devenus publics. Les principaux partis de l’opposition craignent que Bhadain et “so diboi tek” deviennent un véritable boulet pour eux. Pour le moment, Bhadain reste “on board”, mais pour combien de temps encore d’autant qu’au MMM surtout au No. 20, certains ne voient pas d’un bon oeil le rapprochement entre les mauves et Bhadain. La raison est éminement politique car si l’Entente de l’Espoir conserve Bhadain, ce serait au détriment de Franco Quirin ou de Karen Foo Kune car celui qui voulait devenir ministre des Finances avant sa démission du MSM insisterait pour un ticket au No. 20 où il a été candidat largement battu en 2019. Et Bhadain risque de ne pas être le seul à lorgner le No.20 si Bérenger persiste à conclure une alliance avec le Ptr et le PMSD. Dans ce cas de figure, le MMM risque de ne se retrouver qu’avec un seul candidat, soit Rajesh Bhagwan, lequel, en véritable dinosaure, refuse de faire de la place aux jeunes tout comme Ramgoolam et Bérenger. Voilà où ce dernier risque de conduire le MMM alors que l’unique 3-0 des mauves en 2019 avait été obtenu au No. 20. Encore une fois, c’est la preuve que Bérenger décide selon ses propres intérêts et que les “ti militants” ne lui servent que de marchepieds pour assouvir ses ambitions politiques. Personne n’oublie encore le traitement verbal accordé à ceux venus le supplier en 2014 à la rue Ambrose de ne pas conclure une alliance avec Ramgoolam.
Face à cette alliance “galimatia” qui se concocte chez l’opposition, le gouvernement reste solidement au contrôle du pays, ne se laissant nullement perturber par les pirouttes politiques indécentes de ses adversaires. Car pour Pravind Jugnauth, les législatives de 2024 ne sont pas encore une de ses priorités. Celle du moment est la relance du tourisme et de l’économie à travers la sortie graduelle du pays du marasme sanitaire pour le bien-être de la population. Et bientôt, ce sera le projet Métro dans le nord du pays qui retiendra toute son attention et non pas le panier de crabes auquel ressemble de plus en plus les éternels frustrés de l’opposition !
