Il fallait s’y attendre. Ne pouvant atteindre Jean-Michel Lee Shim dans sa dignité, son confort, son intelligence, sa vivacité d’esprit et sa capacité de gravir les échelons, ses détracteurs ont détraqué à l’extrême: usant la violence aveugle qui est signe de panique, de déroute. On savait le niveau exécrable pour lequel ils sont faits, mais se servir souterrainement d’un délinquant [désespéré pour quelques centaines de roupies afin d’assouvir son addiction], cela est un pas que seuls les faibles et les lâches ont osé franchir.
Si JMLS n’a jamais été préoccupé par l’imminence ou l’émergence d’une telle violence sur sa personne, c’est parce que dans son esprit, aucun désaccord ou mécontentement, opposition, ressentiment ne peut justifier un tel geste! Le combat doit se faire par les débats, les échanges écrites ou verbales, mais sûrement pas de cette manière ! Cette attaque n’a pas sa place en démocratie. L’étiquette «violence» jette l’anathème. Elle renvoie à l’inacceptable, l’illégitime, voire l’inhumain.
Heureusement, les coupables, les commanditaires se sont trompés sur le calibre de la personne. Ils croyaient avoir affaire à un homme négligent, peureux. À la vérité, ils se sont heurtés à un intrépide dont le destin ne laisse aucune marge de manœuvre à des pourris, des agents diabolisés.
Certes, certains, politiques ou journaleux ou encore concurrents n’ont de cesse de salir, de calomnier M. Lee Shim. Une attitude d’autant plus immonde qu’elle est l’exacte opposée des rapports que des personnes vivant dans une démocratie doivent entretenir. C’est pourquoi cet acte vil, répré- hensible visant Jean-Michel Lee Shim est inadmissible et nous le condamnons fermement.
Malgré que l’immobilisme de quelques têtes d’œuf qui sommeillent dans certains postes de police puisse donner l’impression d’une impuissance de la puissance policière, il convient que ceux qui sont chargés d’initier une enquête font preuve d’un sérieux et d’un sens du devoir rigoureux, projetant un autre reflet des forces de l’ordre.
À travers cette tentative qui se réduit finalement à un cuisant échec d’une intimidation morbide, ce n’est pas seulement à JMLS qu’on s’en prend. Ce sont des centaines d’employés et des milliers de bénéficiaires du support socio-médical qui sont pris pour cible. Il ne peut être question que nous acceptions, dans ce pays, ni maintenant, ni jamais, qu’on en vienne à une telle menace physique qui précède souvent mort d’hommes, au détriment d’un Mauricien de la trempe d’un Michel Lee Shim, philanthrope exemplaire qui a signé un pacte pour sortir de nombreux démunis de leur sort précaire, dramatique.
Face à cette attaque, sachez que s’il fallait déposer plainte, ils sont nombreux et nombreuses à l’accomplir, afin de lui donner l’amplitude, la gravité qu’elle mérite. Cela avec une fureur déchaînée propre à l’explosion d’indignation et de colère qu’un tel acte est de nature à consigner.
Mais, que les écervelés ne s’y méprennent pas. Instinctivement et mécaniquement, tout est permis de savoir qui sont derrière cette sale besogne. La silhouette du gringalet a été repérée sur vidéo-surveillance. Tout se saura. Au-delà de cette tentative qui aurait pu avoir des conséquences graves, il y a lieu d’avertir ceux qui s’abritent derrière ce méfait: quand La Providence s’interpose en faveur d’un homme, toute méchanceté ou acte d’agression avec l’intention d’en finir avec sa vie est voué à l’échec. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, cette citation prend toute sa signification dans le guet-apens duquel JMLS en est sorti indemne.
Ce qui est bien à Maurice est que les gens ont un sens d’équité et font valoir une solidarité remarquable à l’égard de celui ou celle qui est soumis à une épreuve douloureuse le plus injustement du monde. C’est dans la lignée de cette réaction que l’incident au détriment de M. Lee Shim suscite l’adhésion des mauriciens de tous bords.
Les personnes qui recourent à la violence sont une minorité. Leur monstruosité se trouve dans le fait qu’ils se servent bassement de structures mentales ne jouissant pas de toutes leurs facultés au moment de leur geste. Parce qu’ils ont été enivrés par une drogue, dopés, manipulés. Le choix des commanditaires semblables à ceux derrière la terreur de mardi matin est de mener des actions ponctuelles qui surprennent l’adversaire et évitent la confrontation directe avec lui. Oui, ils ne pourront jamais faire face à JMLS. C’est pourquoi l’idée domine selon laquelle cet acte odieux est l’arme de ceux dont les fréquentations choquent, leur carrière étant souillée par des magouilles, des trafics obscurs. C’est-à-dire le seul et dernier instrument à leur disposition pour toucher JMLS sans prendre le risque de la confrontation frontale qui leur serait nécessairement nettement préjudiciable, est la violence.
Au gré de la conjoncture, et par un effet de mode non négligeable, plusieurs pistes sont successivement privilégiées, qui mettent l’accent sur la fin poursuivie par cette violence, les moyens mobilisés ou les conséquences recherchées. Toutes sont porteuses d’une interprétation particulière mais également dépré- ciative du phénomène. Cependant, attendons le résultat de l’enquête.
Dans le débat national, rien ne justifie l’utilisation de la violence physique. Notre démocratie permet à chacun d’exprimer des opinions, de manifester, de voter. Cependant, depuis quelques années, de trop nombreux Mauriciens sortent régulièrement de notre cadre républicain, dans la rue, dans les médias ou sur les réseaux sociaux. Des réactions montées en épingle par des cerveaux déréglés, qui cherchent à remplacer la loi du plus convaincant par la loi du plus fort. La violence est un instrument dangereux qu’il convient de combattre impitoyablement et d’y mettre sous l’éteignoir.
La tension entre le maintien de l’ordre et l’État de droit, c’est vrai, ne date pas d’hier. Mais, aujourd’hui, le désordre s’étend, on souhaite que l’État s’affaisse, que le droit s’essouffle. Quand un homme d’affaires affable comme Jean-Michel Lee Shim est épié, avant d’être à la portée d’un criminel, il ne s’agit plus d’une controverse théorique entre les tenants de la sécurité et les défenseurs de la liberté. Quand un membre de la force policière meurt sous les coups de trafiquants de drogue, qu’un citoyen, pour un regard, subit la bastonnade des délinquants, que de simples patriotes découragés par la violence gratuite ferment les yeux ou abandonnent leur projet d’une société unifiée, et encore que des adolescents sont battus, une femme brûlée vive ou violée; les seuils de l’intolérable sont franchis un à un.