Alan Ganoo, ministre des Transports terrestres et du Métro léger, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et du Commerce international, a passé un message de nouvel optimisme, de solidarité et de la détermination de Maurice à travailler ensemble comme un seul homme, à l’occasion de la 15e session de la Conférence ministérielle de la United Nations Conference on Trade and Development (CNUCED). L’événement se déroulera à distance entre la Barbade et Genève, du 3 au 7 octobre 2021, sur le thème « De l’inégalité et de la vulnérabilité à la prospérité pour tous ».
La CNUCED 15 réunira des chefs d’État et de gouvernement, des ministres et d’autres personnalités influentes de l’industrie, de la société civile et du monde universitaire pour aborder les défis du commerce mondial et du développement économique. La pandémie de Covid-19 et la capacité des nations les plus démunis et des pays les moins avancés à répondre à la pandémie et à s’en remettre sont les principaux sujets de discussion de la conférence.
Le ministre Ganoo a débuté son message en remerciant ses collègues, « Mesdames et Messieurs, je me suis joint à tous mes collègues ministres pour remercier le gouvernement et les personnes impliquées dans l’organisation de cette importante conférence en ces temps difficiles. Tout d’abord, permettez-moi de féliciter Mlle Rebecca Greenspan pour sa nomination au poste de secrétaire général. Mlle Greenspan, nous sommes impatients de travailler avec vous. Excellences, nous vivons des temps difficiles et la pandémie a créé le chaos. Dont les déficiences systémiques présentes dans notre système multilatéral, dans le commerce et le développement, la finance internationale, l’inves- tissement, la coopération et le transfert de technologie, et notre manque de cohérence et de coordination dans la lutte contre la pandémie et d’autres catastrophes, y compris les effets du changement climatique.
Notre seuil de résilience pour planifier efficacement la reprise est sensiblement différent selon les continents. Bien qu’ils aient tenu compte de la gravité de la situation pour chacun d’entre nous, nous ne disposons pas des mêmes ressources pour trouver efficacement le chemin de la reprise. Nous sommes encore en train de nous disputer à l’Orga- nisation Mondiale du Commerce (OMC) au sujet d’une dérogation pour la propriété intellectuelle alors que nous devrions nous concentrer sur la manière de produire le maximum de vaccins dans le plus court laps de temps possible pour que le monde fonctionne à nouveau. Les faits sont clairs : l’année dernière, les pays en développement n’ont créé que 255 millions d’emplois. Cela exclut l’Afrique, les 270 milliards de perte de revenu des pays en développement fait que 95 millions de personnes sont maintenant entrés dans les rangs de l’extrême et 207 millions de pousser les limites de l’extrême pauvreté d’ici 2030.
Les petites économies comme l’île Maurice, dans le moins d’espace politique et d’école de déploiement. La contribution du secteur du tourisme à la DGP au PIB s’élève à 35 %. Avec une fermeture forcée des frontières, le secteur a diminué de 90% et le PIB en 2020 s’est contracté de 15%. Avec un déficit de la balance des paiements pour la première fois depuis des décennies. Le gouvernement a réagi rapidement en proposant un programme d’aide salariale et en apportant un soutien pour stabiliser le coût des produits de base. Cependant, des ressources doivent être apportées pour permettre un soutien continu. Cette nouvelle normalité met en péril des années de développement comme la réalisation probable des ODD. Dans ce contexte, le thème de la 15ème ne pouvait pas être plus approprié pour nous emmener. Je cite l’inégalité et de la vulnérabilité à la prospérité Nos liens communs de solidarité, de fraternité et d’humanité à l’échelle mondiale sont soumis à un test sans précédent. Cela nous fournit l’occasion nécessaire pour envoyer un message d’espoir et de solidarité renouvelés et notre engagement à travailler ensemble comme un seul homme.
Cette année, je voudrais humblement apporter les propositions suivantes pour la considération au cours de cette année de 15. Premièrement, nous suggérons d’entreprendre, en étroite collaboration avec d’autres institutions internationales et régionales clés, une évaluation complète de l’impact économique et social de la pandémie de la Covid-19 et de formuler des recommandations concrètes et une solution globale pour répondre à la crise. Deuxièmement, en reconsidérant l’architecture de la coopération mondiale, nous pensons que les commissions internationales restent essentielles pour transformer le multilatéralisme. Il y a eu deux gouvernances économiques orientées vers le développement. L’Agenda 2030 doit être retravaillé. À la lumière des nouveaux défis et de la question de la cohésion entre les institutions mondiales. Nous avons également besoin de nous tourner vers des stratégies de financement innovantes pour ne pas que le déficit de financement actif des ODD soit exacerbé. Le financement public des pays en développement est soumis à une pression extrême. La question des ressources budgétaires pour la relance doit être abordée.
Comme nous l’avons vu dans les discussions actuelles sur l’alerte précoce et l’urgence, que ce soit pour les pandémies ou d’autres catastrophes, ayant une incidence catastrophique sur le commerce et le développement dans les pays en développement, nous devons revoir le cadre des risques de catastrophe et de la réduction des risques pour les pays vulnérables. La question des chaînes d’approvisionnement mondiales et de la logistique doit également être reconsidérée. Nous travaillons sur l’assistance de l’étude d’impact de nos préoccupations sur l’escalade des prix maritimes, les coûts de vol et les services irréguliers par les lignes maritimes de baisse. Il en résulte un effet en cascade sur le coût du commerce international. Il en résulte un effet en cascade sur le coût du commerce international, une facture d’importation importante qui exacerbe encore les difficultés économiques résultant de la rédaction d’un texte pour une économie plus petite. Nous proposons qu’on prenne l’initiative d’évaluer le problème et de proposer des solutions viables pour remédier à la situation d’excellence que nous recherchons dans le commerce grâce au résultat et l’énergie pour mettre fin au traitement différentiel pour les pays en développement. Nous contribuerons également à la conclusion d’un accord sur la dérogation à l’augmentation de la production de vaccins. Comme fonds de solidarité international Covid-19, nous proposons également le centre de contribution volontaire pour soutenir la reprise dans les pays les plus touchés. »