S’il y a un député qui ne s’épargne aucun effort pour être à la hauteur de ses attributions et responsabilités, c’est bien Eshan Juman. Nommé «best loser» dans la circonscription no.3 (Plaine-Verte-Roche-Bois) avec 5,772 voix, soit 36.56%, il s’était signalé en déclarant en février dernier que le PTr est tellement fort qu’il peut se présenter seul aux prochaines municipales et remporter les cinq villes. Ce qui avait déclenché la colère de Paul Bérenger. Le leader du PTR N. Ramgoolam avait en quelque sorte donné raison à son jeune député.
Depuis, Eshan Juman intervient sur plusieurs fronts, d’après ceux qui gravitent dans le cercle restreint de NCR, ESHAN a gagné en maturité et finesse en une vingtaine de mois, démontrant sa maîtrise de dossiers tels que le sport, la santé, la sécurité et la drogue.
Il va de soi que cet homme d’affaires sans ardoises et qui connait la réussite a acquis une nouvelle dimension, gravit les échelons et se retrouve ainsi dans les bons carnets de NCR. De surcroît, avec l’acquisition du journal Sunday Times, E. Juman s’est doté d’un outil de taille pour soutenir les actions politiques du PTR. À l’image de Reza Issack, qui avait réussi une opération de support semblable avec l’hebdomadaire Star.
On note la présence tous azimuts du parlementaire dans sa circonscription et la mise en lumière de nombreux problèmes des habitants du no.3, dû aux manquements ou à l’indifférence de certaines autorités.Au rythme où il s’active, il ne serait pas surprenant que ce dynamique député s’assure un fauteuil ministériel, dans l’éventualité d’une victoire des rouges au prochain scrutin de 2024.
S’il y a un domaine où E. Juman peut bien se montrer davantage efficace, c’est celui de la drogue. Ce sujet est évoqué car c’est le fléau qui fait le plus de ravages au no.3. Les mandants sont impuissants devant la prolifération de ce mal et en 50 ans de gestion politique, seul l’ancien ministre Ashraf Dulull avait pu et su mettre en place des structures socio-économique assez efficaces pour freiner les dégâts provoqués par la drogue.
On doit à l’intelligence de ce nouveau parlementaire qu’est E . Juman pour l’aviser de quoi il retourne en ce qu’il s’agit de la situation précaire suscitée par les ramifications de la drogue dans ces endroits sensibles comme Plaine-Verte, Roche-Bois, Camp-Yoloff et d’autres régions sur les périphéries de sa circonscription, tels que Vallée Pitot, Cité la Cure, Tranquebar, Vallée des Prêtres, Ste Croix. Car, les citadins s’impatientent et voudraient des actions concrètes pour juguler ce fléau principal dans la capitale. Des initiatives coordonnées, structurées et bien définies ne pourraient venir que des députés. Celui-ci peut très bien préparer un cahier des charges (avec la collaboration de son collègue de parti Shakeel Mohamed) pour être présenté au PM. Sans une action concertée entre les députés de l’opposition et le gouvernement, le trafic de drogue ne sera jamais contenu.