April 26, 2024
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Opinion

JOINDRE L’UTILE À LA LOGIQUE

Pour redresser notre île, après les 10 ans sombres et tumultueux de Navin Ramgoolam, il fallait avoir les coudées franches pour remettre le pays sur les rails. Face aux ravages de la drogue,le déséquilibre économique et l’affaiblissement des autres secteurs-clés, l’anarchie s’assimilant au désordre et le laisser-aller accouplé à la négligence, il fallait un nouveau PM pour redonner une nouvelle impulsion au pays. Pravind Jugnauth faisait face à une mission herculéenne, les dégâts causés étant considérables.


En prenant les rênes, Pravind Jugnauth animé par de bonnes et sincères intentions a transformé en un grand chantier, le point d’orgre constitué par le projet du métro. Ajoutez à cette réalisation gigantesque, à(ce qui propulse Maurice dans une nouvelle ère de la modernité), le Fly-over qui prend forme à Sorèze pour finir à Beau Bassin (quelque 300 mètres de route panoramique) et l’autre autopont échangeur aérien à Phoenix, qui va décongestionner les axes routiers de Phoenix (reliant le sud à Port-Louis), accablés par les plus gros embouteillages du pays.


S’il fallait énumérer toutes les avancées accomplies,on pourrait écrire des chapitres et des chapitres. Mais, citons le dernier sondage sur le chômage qui démontre un net recul. Le pays n’avait pas enregistré une telle baisse depuis 17 ans. Le savoirfaire,le talent mauricien, et l’esprit d’entreprise ont fait le reste.

Les Mauriciens en général préfèrent suer eau et sang pour gagner leurs dûs. Au lieu de profiter de la générosité des autres ou faire la courbette pour des faveurs. Il y a le fait que le plein-emploi, jamais atteint auparavant, a déclenché un immense « feel good factor », qui correspond à cette Île Maurice chavirant dans un autre univers de modernité.

Qui aurait cru qu’un jour, dans pratiquement chaque famille mauricienne, il y aurait au moins un bon véhicule. Signe d’un progrès matériel et d’un nouveau confort. Certes, tout n’est pas totalement rose. Il y a encore des poches de pauvreté, mais on commettrait une grosse erreur de penser que le gouvernement est le seul acteur socio-économique investi de cette tâche délicate. Le secteur privé se doit d’être plus actif et plus généreux. Une prise de conscience collective est plus que jamais nécessaire.
CASSAM DHUNNY