A la fin de la PNQ du leader de l’opposition, hier, Xavier-Luc Duval a demandé au Dr Kailesh Jagutpal de soumettre sa démission comme ministre de la Santé, estimant que la crise sanitaire causée par la Covid-19 est mal gérée. Donnant la réplique au leader du PMSD, le responsable du portefeuille de la Santé au sein du gouver- nement a déclaré qu’il a été nommé ministre par Pravind Jugnauth et c’est à lui de décider s’il n’assume pas bien ses responsabilités et qu’il doit ainsi se retirer.
Le Dr Jagutpal a dit bénéficier de la confiance du Premier ministre et qu’il donne le meilleur de lui-même malgré la situation difficile en raison de la pandémie. « Nous avons un Premier ministre qui m’a nommé et je me remets à mon leader si je dois démissionner ou pas. Je ne prends d’ordre de personne et je lui fais entière confiance. Lui seul peut juger si je fais bien mon travail ou si je dois être remplacé. Ce n’est pas au leader de l’opposition de venir porter de jugement. »
Xavier Duval voulait savoir du ministre de la Santé le nombre d’intubés à l’ENT Hospital à Vacoas et de morts en isolement à domicile. Dans sa réponse à la Private Notice Question, le Dr Kailesh Jagutpal a indiqué que 99 personnes positives à la Covid-19 sont mortes du 8 au 14 novembre. Le nombre de décès attribués directement au virus s’élève à 62. Il y a eu 22 patients qui ont été placés sous respiration artifi- cielle à l’hôpital ENT en octobre 2021 et qui n’ont malheureusement pas survécu. Ils souffraient tous de plusieurs comorbidités. De ceux-là 18 n’étaient pas vaccinés et trois l’étaient complétement alors qu’un seul avait reçu une seule dose. A ce jour, a-t-il enfin ajouté, le ministère de la Santé dispose de 71 flacons de Remdesivir.
Pour la énième PNQ sur la gestion de la crise sanitaire adressée au ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal aura été à la hauteur des interpellations du chef de l’opposition, fournissant tous les détails recherchés et répondant aux questions supplémentaires sans fléchir et sans se laisser intimider par les intimidations et les provocations venant des bancs de la minorité parlementaire.
