Dans tous les massifs, la réduction de l’empreinte carbone est d’actualité. Alors que les pistes commencent à ouvrir, voici un aperçu des dernières initiatives en la matière.
Branle-bas de combat au sommet. À la veille du coup d’envoi de la saison de ski 2019-2020, les Domaines skiables de France (DSF) appellent à la «mobilisation générale». Une première de la part de cette chambre professionnelle représentant 238 opérateurs de remontées mécaniques et domaines skiables, la quasi-totalité des terrains de glisse sur les cinq massifs. «La préservation de l’écosystème de la montagne est notre priorité, lance Alexandre Maulin, le président de DSF. Grâce aux études des scientifiques qui suivent de près l’impact du réchauffement climatique sur le milieu montagnard, nous avions déjà une visibilité à trente ans. Et grâce aux investissements en matière de neige de culture et de gestion de la ressource en eau, d’ici à 2050, les effets négatifs du réchauffement sur l’activité touristique d’hiver s’annoncent limités. Mais il faut penser plus loin, à l’horizon 2100, au-delà duquel les prévisions font clairement état d’un scénario menaçant si la hausse des températures n’est pas contenue sous les 3 °C.»
Aujourd’hui, DSF exhorte tous les acteurs de la montagne, domaines skiables, hébergeurs, collectivités locales, industriels à unir leurs forces. «En avril 2020, annonce Alexandre Maulin, nous présenterons un dispositif de mutualisation de financements en faveur de la préservation des massifs français.» En attendant, les initiatives vertes visant à réduire l’empreinte carbone continuent de se multiplier. Générateur à lui seul de la moitié des émissions de gaz à effet de serre, le transport fait la une des principales nouveautés.
Source : Yahoo.fr/figaro.fr