Pas de lever du drapeau au Champ-de-Mars, pas de coup de canon, n’y de feux d’artifices, mais le respect de la mère patrie été présent.
C’est sous une pluie battante, que le lever du drapeau pour les 52 ans de l’indépendance et les 28 ans de la république que s’est déroulé dans le jardin à l’arrière du States House la cérémonie, elle a débuté avec la parade traditionnelle des unités de la police, qui ont dû braver le mauvais temps pendant une bonne trentaine de minutes. Malgré le fait qu’il n’y a pas eu de fête au Champ-de-Mars, c’est une cérémonie qui reste intense et importante dans l’histoire de notre pays.
Il est bon de noter que ce n’est pas la première fois que la fête nationale est annulée. Dans l’histoire de notre pays, il y a eu aux totales trois annulations de 1980 à 1999. Le 12 mars 1980 : le cyclone Laura vient jouer les trouble-fête. Malgré un avertissement cyclonique de classe 3, une cérémonie a quand même eu lieu aux Casernes centrales.12 mars 1995 : à cause de la tempête Kylie, les célébrations sont annulées. La cérémonie du lever du drapeau a néanmoins été maintenue au stade Anjalay Coopen, à Belle-Vue Harel.12 mars 1999 : cérémonie en toute sobriété à la Place d’Armes, devant l’Hôtel du gouvernement, en raison du cyclone Davina.
Dans son discours, le Premier ministre, quant à lui, a évoqué les divers défis provoqués par le Covid-19. « Fode pa nou bliye ki nou enn pei ki bien vilnerab me nou pou kontign fer tou zefor pou protez nou pei ek nou popilasion ».
Une fierté pour Pradeep Roopun qui vivait sa première fête de l’indépendance entant que président de la République et ses mots sur la cérémonie sont que « ce fut ‘short but sweet’
Pour terminer voici des mots d’une de nos abonnée Mme Mélanie une habitante de Curepipe :
Nou zoli zil bone fet, nou mama la ter mo comtan nou couler rouz, blé, zon, ver. Nou viv en armoni. nou pli bel rises, ce lamour ki nou ena dan tou cominoté. Nou cari extra bon, nou contan partazé. Nou zenfan, nou later, nou lamer. Moris mo ti lor, mem si nou pa res dan moris, noune parti, me nou ti moris ress touzour dan nou leker. Nou ban ti pla, nou ti sega tipik ki reflet couler nou zil, sa couler la persone péna ! Ene sel lepep ene sel nation bone fet nou ti zil.
