La station de métro de Trianon est actuellement en construction. Il s’agit d’un endroit stratégique qui représente un gros défi au niveau des travaux d’infrastructure, selon le ministre Alan Ganoo.
Il s’est dit «très satisfait des travaux entrepris et des délais respectés malgré deux confinements depuis l’an dernier». Mercredi 5 mai, Alan Ganoo, ministre des transports terrestres et du métro léger, a visité le lieu qui abritera très prochainement une station de métro à Trianon.
Pour cette visite des lieux, il était accompagné du ministre de l’Environnement, Kavy Ramano, de la Parliamentary Private Secretary, Tania Diolle ainsi que du CEO de Metro Express Ltd (MEL), Das Mootanah. Sans compter divers représentants de Larsen & Toubro (L&T), de la Trafic Management and Road Safety Unit, de la Road Development Authority (RDA) et de la police. Les discussions se sont portées principalement sur la connectivité et l’intégration multimodale de la station de métro de Trianon qui est en voie de construction.
Cet «endroit stratégique», selon le ministre Ganoo, où passera le métro, représente un gros défi au niveau des travaux d’infrastructure. «Cette station sera très prisée car elle accueillera un grand nombre de passagers grâce aux environs qui sont dotés d’un centre commercial et des habitants de la région de Sodnac.» Le trajet débutera par la route St-Jean, près du magasin Pussycat, et passera par la station de Trianon.
A travers cette visite, il s’agissait aussi «de trouver un moyen de perfectionner cet environnement et mettre en place des aménités et des facilités pour intégrer ce projet dans ce paysage déjà vivant par la présence de l’autoroute». Le ministre Ganoo souhaite fortement que toutes les personnes qui utilisent ce passage quotidiennement puissent accéder facilement au métro.
De plus, il a rappelé que la phase 2A qui reliera Rose-Hill à Quatre-Bornes sera lancée durant la troisième semaine de juin et s’ensuivra la connexion entre Quatre-Bornes et St-Jean avant d’entreprendre les travaux pour relier St-Jean à Trianon puis Phoenix, pour finalement atteindre Curepipe. «Notre objectif est de débuter ces travaux au plus tard l’année prochaine. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avons cet exercice de consultation pour assurer la coordination des travaux», a-t-il précisé.
Le ministre Ganoo a également tenu à remercier ses collaborateurs et tous ceux qui travaillent d’arrache-pied pour faire du projet Metro Express un succès. «Je souhaite remercier L&T, les consultants singapouriens et indiens, sans oublier MEL. Si tout se passe bien, d’ici fin 2022, l’île Maurice profitera du trajet Port-Louis / Curepipe en métro.»
Pour sa part, le CEO de MEL, Das Mootanah a mis l’accent sur les diverses réunions qui se sont tenues, notamment à la municipalité ou encore au Prime Minister’s Office (PMO) avant d’arriver à ce résultat. «Il est important de travailler en collaboration avec les différents ministères. Nous avons eu de nombreuses réunions collaboratives pour discuter de l’intégration qui est un sujet très complexe», a-t-il fait ressortir.
Selon lui, l’intégration locale englobe un certain nombre de paramètres à prendre en considération avant de lancer le projet. «La sécurité est notre priorité. Il faut donc considérer le fait qu’on a une autoroute, un ‘flyover’ et des trottoirs qui sont utilisés quotidiennement par le public. Il est important de fusionner toute cette infrastructure avec le projet de métro.» C’est d’ailleurs dans cette philosophie que ce projet a été introduit. «Le projet métro a embelli l’environnement et nous accédons aujourd’hui à des innovations et des techniques modernes pour améliorer le paysage.»
