December 7, 2024
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R. Bhagwan: écervelé et déraisonné par sa subordination à Paul Bérenger

Le MMM fondé par Paul Raymond Bérenger s’est révélé au fil des décennies une caisse de résonance, uniquement pour satisfaire les ambitions, la culture hautaine et le syndrome narcissique et de son leader-maximo. Si tant soit peu que ceux qui résistaient à l’épreuve d’usure et celle  d’assujettissement, d’abêtissement que PRB a su concocter et imposer, sont ces hommes de parti ou plutôt ces bérengistes nés pour vivre à plat ventre. 

Le militant commun des mortels et celui qui parvient à s’octroyer un mandat au Parlement, dotés d’un Quotient d’Intelligence supérieur à la normale et sachant être digne et intraitable face à la dictature, à l’écrasement du persona, ne font jamais long feu au MMM. Leur rayonnement, leur hargne de ne jamais se laisser atomiser par le cher Paul les a fait rompre avec un parti dont le combat d’origine a été malmené, déformé et discrédité par le leader inamovible, indéboulonnable. 

Nous avions dénoncé dans ces mêmes colonnes la trahison, la malveillance et l’attitude béni oui-oui des Bhagwan, Guness, Quirin, Mme Navarre et autres valets de PRB. Qu’ils se soient tous ramenés à un niveau de caniveau des rats, d’où le peu de dignité qui leur restait s’est dissipé, nous n’en faisons pas une affaire d’État. Mais, on est désormais dans les canons habituels des mauves: calomnies, allégations, démagogie. 

Quand certains d’entre eux débordent et portent atteinte à la réputation de ceux qui n’épousent pas leur idéologie frelatée et en déréliction et qui s’opposent à leur déchéance et leur campagnes trompeuses, il convient de nous nous indigner, ensuite de les frapper au-dessus de la ceinture, les vouer aux gémonies. Il est impérieux qu’on en finisse avec leur dérives. 

 Écrire sur ces personnages vils équivaudrait parfois à gaspiller son temps. Mais, il y a lieu de reprendre ces écrits, comme pour leur rafraîchir la mémoire et nous nous rappeler au bon souvenir de notre capacité à les remettre à leur place. Les troupeaux de PRB sont tombés à une telle profondeur de bassesse et de faiblesse, que nous avons cette certitude que le MMM seul ne conquerra jamais le pouvoir  et que même la perspective de retourner au pouvoir en s’associant avec un grand parti s’est estompée. Car, ni le Ptr ni le MsM ne créera plus ces conditions d’alliance, surtout à leurs propres dépens. Il est ancré plus que jamais, dans l’esprit de leurs partisans [depuis la déroute de l’alliance Ptr-MMM de 2014], que le MMM représente une “liability” dangereuse par rapport à la stabilité économique et à la cohabitation maléfique, laquelle finit toujours par rompre. De surcroît, le langage de PRB relève d’une notion du passé et dépassée. Une rhétorique de populisme qui sert à lénifier la population. 

Quand à Rajesh Bhagwan incarne dans toute sa stupeur la dégénérescence de la structure mentale de ceux qui ont perdu les meilleurs moments de leur vie, à vouer une fidélité sans borne et sans conditions à PRB. Comme son leader Paul Bérenger [devant lequel il crapahute indécemment, voire indignement depuis le début de sa carrière] Rajesh Bhagwan est sans l’ombre d’un doute à la croisée de sa carrière politique. Il y a des signes qui ne trompent pas: Il radote, il divague, il a perdu le fil de sa pensée. ANXIOGÈNE (trouble émotif caractérisé par un état de malaise, d’agitation, de doute et d’insécurité), il suscite la dérision et le dégoût. Marionnette, il est autant la cause du déclin du MMM que le symptôme. Il est une belle illustration d’un politicien qui agit seulement avec ses incohérences et la fidélité aveugle qu’il voue à PRB ; et dans son cas il a érigé ses lubies et ses croyances en vérités alternatives. Heureusement pour le pays qu’il ne soit pas ministre. L’interrogation aujourd’hui est que Bhagwan a été écervelé et déraisonné par sa courbette sans fin devant P. Bérenger.  

Sa difficulté de maintenir une relation avec autrui, son intolérance à la frustration, son intolérance à la culpabilité, sa tendance à blâmer autrui l’ont fait devenir un psychopathe. Vous avez aujourd’hui une figure politique dans une impasse définitive. Outre le fait, qu’il devra un jour en répondre.

 Manipulation, servitude, arrogance: toute la vie politique de Bhagwan s’est déroulée successivement en trois actes. Il est arrivé à la fin de sa carrière. S’il persiste, il sombrera dans la honte. Il a toujours géré son destin, en utilisant sans vergogne les mêmes méthodes et stratagèmes de son guru Paul Bérenger, en abusant des faiblesses de ses propres militants et des mandants, retournant les situations à son avantage, mais hélas pas à celui de son pays.  

 Des experts d’États comme R. Bhagwan ont ignoré sans aucun état d’âme, dans la circonscription où ils ont été élus plusieurs fois, des drames sociaux, réduits au simple statut de charges financières. Pour RB, au no. 20, il y avait donc non pas des humains derrière ces acquis, mais des charges à « décharger ». Inadmissible ! Il a considéré les exclus comme un poids financier pour la société. Et la mission de Bhagwan fut celle de le délester de ce poids.   

Le MMM de Bérenger et de Bhagwan n’a jamais eu cette la sagesse de saluer l’inflexion, quitte à permettre aux militants de pointer les insuffisances de leurs dirigeants (qui sont aujourd’hui plus que jamais réelles) et à critiquer durement le leader historique et ses bénis oui-oui [comme Bhagwan] quand ils se dégonflent. Las ! La confrérie du « j’ai toujours raison et les autres ont toujours tort » instauré par le leader indéboulonnable, ne doit pas être contestée ou remise à sa place. Les renoncements des principes  pour s’allier au PTR en 2014 auraient dû pourtant inciter à plus de modestie. Plus important que tout le reste. Mais non, pour eux, la fronde, la contestation est responsable de tout.