April 23, 2024
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Opinion Politique

Rama Valayden ou les divagations d’un débiteur débile et sénile

Depuis qu’il a été révélé que Rama Valayden est un mauvais payeur, devant une grosse somme d’argent, Rs 575 000 pour être précis, à un homme d’un certain âge de Curepipe, Monsieur Ritoodoise Daby, l’avocat se démène comme un beau diable pour tenter de détourner l’attention alors que cette affaire est déjà passée devant la Bankruptcy Division de la Cour suprême pour que le créancier recouvre ses Rs 650 000. À la suite du jugement de cette instance de notre plus haute cour de justice, le leader des Avengers a versé deux sommes au plaignant, Rs 50 000, puis Rs 25 000, ce qui porte la balance due à Rs 575 000. Nous sommes en possession de tous les documents y relatifs, donc ce ne sont pas les élucubrations et les divagations de Valayden sur les réseaux sociaux qui nous empêcheraient de le dénoncer et de prouver qu’il n’est pas un saint homme comme il veut le faire croire rien parce qu’il porte le prénom de Rama.

Cette semaine encore, avec un nouveau live sur Facebook, Jayarama Valayden s’est acharné sur Jean-Michel Lee Shim. Il persiste et signe dans sa honteuse obsession et dans ses divagations démontrant un penchant vers un dérai- sonnement psychiatrique digne d’affabulation grotesque d’un homme censé faire revivre les principes et les idéaux d’Emmanuel Anquetil. Nous pouvons citer de nombreuses autres affaires dans lesquelles il s’est empêtré pour des intérêts personnels et pécuniaires. Et nous n’allons également pas prendre l’exemple des dommages de Rs 200 000 que l’ex-juge Lam Shang Leen avait ordonnés à Rama Valayden de payer à Jayen Cuttaree pour diffamation.

Valayden est un maître diffamateur et le voilà une nouvelle fois dans sa sale besogne de diffamer, avec des allégations et des insinuations qui dépeignent son caractère malsain et ses motifs revanchards à l’égard de Michel Lee Shim.

Les élucubrations et le dérèglement mental de Jayarama Valayden s’expliquent-ils par les échecs de sa jeunesse ? Avant de se rendre en Angleterre pour étudier le droit, il avait dévoilé ses ambitions politiques, voulant émuler l’illustre Sir Gaëtan Duval. Mais vite on se rendra compte, de par ses travers et ses penchants dissolus connus du proche entourage du célèbre leader du PMSD, qu’il n’attein- drait jamais le niveau de respect et d’intégrité de son mentor dont les réalisations pour le pays ont dépassé les eaux mauriciennes. Qu’attendre de sérieux, de concret et de patriotique de Rama Valayden quand il a démarré sa carrière avec un attachement particulier pour la dépénalisation du cannabis et la légalisation de la sodomie ? Notre société respectueuse des traditions et des valeurs religieuses et culturelles n’allait-elle pas sombrer dans la décadence et l’indécence avec quelqu’un qui n’avait rien, à l’époque, comme principe pour soutenir et consolider la cellule familiale sauf des idées morbides ?

Aujourd’hui, le Mouvement Républicain qu’il avait fondé est au fond de la poubelle de notre histoire politique, scellé avec l’adhésif de la sodomie et la dépénalisation. La mort de Kaya et les émeutes de 1999 doivent toujours le hanter, d’où sa folie et sa démence. Ceux qui avaient cru dans son discours de renouveau, allait vite déchanter, à l’instar de Sunil Dowarkasing, qui quitta son parti, le MR, après la victoire MSM-MMM de septembre 2000. Ce dernier intégra le MSM et devint PPS au lieu de suivre son leader dans sa stratégie d’affabulations et de déstabilisation. En 2005, battu à plate couture à Stanley-Rose Hill par le MMM malgré le déploiement de ses nervis, des parades excessives et une campagne de menaces et de terreur, il finira par se faire nommer Attorney General par Navin Ramgoolam après que des bruits persistants de désordres dans le pays avaient atteint les couloirs de l’Hôtel du gouvernement.

Une fois nommé ministre de la Justice, Jayarama Valayden oubliera ses deux colistiers, dont Sylvio Michel, leader des Verts Fraternels, laissé sur le carreau sans aucune nomination. Ce qui l’intéressait le plus une fois au pouvoir, c’était de porter une attention particulière à certains dossiers des trafiquants de drogue qu’il avait défendus avant 2005. Là également, les exemples des passe-droits, des controverses et des ingérences ministérielles ne manquent pas. Ses interventions embarrasseront le gouvernement vu qu’il se permettait de s’ingérer dans les affaires de la police avant qu’il ne soit ramener à l’ordre sévèrement tant il avait confondu son rôle de conseiller légal du gouvernement et celui d’avocat des caïds et des criminels. Le 4e étage du Renganaden Seeneevassen Building avait perdu son statut de vrai Parquet où transitent de nombreux dossiers légaux et confidentiels. Les fonctionnaires avaient du mal à travailler dans un environnement où les hommes de main du MR faisaient quotidiennement le va-et-vient en quête de faveurs et d’interventions. Des mandants de la circonscription N0.16 s’y rendaient également et certains affirment avoir été victimes d’escroquerie et d’extorsion par les deux attachés de presse successifs de Valayden au parcours douteux.

Qui est ce ministre de la Justice qui a fait perdre aux caisses de l’État Rs 25 millions en droits de douane dans une affaire d’importation de pétards ? Qui est l’épouse de cet homme public qui, des suites de cette ingérence politique, a obtenu pas moins de cinq chevaux en cadeau de ce gros importateur de la capitale ? Du jour au lendemain, Madame était devenue la plus grande propriétaire de chevaux au Champ de Mars. Ses apparitions fréquentes sur la piste pour accueillir ses gagnants faisaient froncer des sourcils tant les combines et les courses truquées étaient un secret de Polichinelle. Dans le giron hippique, Rama Valayden a tort d’accuser JM Lee Shim de quoi que ce soit, ses viles allégations ne tiennent pas la route car balayer devant sa porte est le plus grand service qu’il puisse se rendre. Avant de chercher à enlever la paille dans l’œil de son voisin, ne doit-il pas retirer la poutre dans le sien ? À le voir si sensible aux défauts d’autrui, on le croirait parfait et comme la femme de César : au-dessus de tout soupçon. Or, il est le dernier, avec ses ardoises, ses excès et ses mauvaises actions, à pouvoir montrer du doigt son ennemi le plus redouté.

Chaque fois que Rama Valayden montera au créneau pour tenter de se refaire une virginité, nous faillirons à notre devoir de ne pas avertir ceux qui croient encore en cet homme aux ambitions politiques démesurées qui croit en la méthode de Bérenger : répéter ad nauseam une fausseté jusqu’à ce que les gens croient que c’est la vérité. Au 21e siècle, cette stratégie ne fait plus recette et a un effet boomerang. Il l’apprendra bien vite à ses dépens.