April 26, 2024
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Lifestyle

Rencontre avec Manraj Bìckā, un chanteur hors-pair

Mazavaroo est allé à la rencontre, cette semaine, de la nouvelle voix qui enchante actuellement le paysage artistique mauricien. Il s’agit, en effet, de Manraj Bìckā, jeune artiste mauricien, chanteur et musicien qui a plusieurs cordes à son arc, également celle de nous faire bouger sur des morceaux tels que « Mari fer Goutchei » sorti en 2018, ou encore «Katy ». Aujourd’hui Manraj Bìckā nous invite dans un univers musical décalé, créatif et surtout haut en couleur. Membre fondateur du groupe « Flashback/Flasbak » de 2014 jusqu’à 2019, ou il se laisse tenter par une carrière en solo. Le groupe sort en 2016 son premier opus « Sinbioz » suivie de la chanson que tout le monde connaît, «Mari fer Goutchei ». Entre concerts et festivals, le groupe joue dans plusieurs événements et fait l’ouverture des concerts en France, Allemagne et à l’île sœur, La Réunion. Animé d’une joie de vivre contagieuse, Bìckā (nom de scène) se produit désormais en carrière solo et mène une quête vers de nouvelles saveurs, tendances musicales et s’enrichit en allant à la rencontre des musiciens sur sa route.

Qui est Bìckā ?

Bìckā, c’est un jeune de 25 ans, purement « Lokal », qui admire tout ce qui est artistique et adore faire de l’humour. Je considère que la musique pour moi, c’est un moyen de donner libre cours à ma créativité. C’est tout un monde où j’arrive à me découvrir complè- tement sans avoir à être conforme aux règles et sans avoir à suivre des tendances

Comment êtes-vous tombé dans la sphère musicale ?

Ma mère, bah, c’est surtout elle qui m’a donné l’envie de faire de la musique. J’ai débuté avec le « Cahannac Group » avec lequel je jouais du ‘jaal’, un instrument oriental. Pour ensuite me tourner vers la musique techno et house où j’ai pendant mes années au collège à remixer, en tant que DJ. J’ai toujours eu un pied dans la musique, que ce soit au niveau de la voix ou d’instrument. Entre mes 14 à 15 ans, j’ai pris des cours de Tabla, un instrument à percussion, toujours d’origine orientale. Pour ensuite former mon propre groupe, «Flashback / Flasbak».

La musique, c’est une passion ?

Bien plus qu’une simple passion, je considère qu’il y a quelque chose d’essentiel que ce soit dans les paroles ou la musique que je partage. Il faut bien laisser son empreint derrière soi, avant de quitter ce monde.

Vous évoluez dans quelle tendance musicale ?

En tant que chanteur, j’ai tendance à m’évader dans plusieurs styles musicaux. Du coup, c’est un univers très vaste, je prône un mélange de rock, soul, techno, house, reggae, électro et psychédélique.

Les artistes qui vous inspirent ?

La liste est assez longue et aussi très variée, mais ceux qui occupent une bonne place sont entre autres Kaya, le groupe Groundation, Linkin Park, Menwar, Lampe ou Hilight Tribe.

C’est effectivement très varié, quel est ton Playlist du moment ?

Je suis à fond avec Lamb (Trans Fatty Acid et be Yourself). Y figure aussi Sorri Sou Rei de Natiruts, Speed of Sound de Coldplay, Pop Lekonomi avec l’inégalable Menwar ou Sweet Kayla avec Jason Heerah.

Ton coup de cœur local actuellement !

Mon coup de cœur du moment, c’est sans hésiter, Nezari.

Une cause qui vous tient à cœur ?

La nature ! C’est ce qu’il nous reste de plus précieux.

Quels sont vos projets musicaux ?

Je compte collaborer avec d’autres artistes, mais rien ne presse. Je laisse le temps à ma musique d’évoluer. Pour l’heure, la production attendra.

Mot de fin aux lecteurs du Mazavaroo ?

Restez calmes et surtout restez vous-mêmes.