Plus rien de ce qui se passe au Ptr n’est vraiment dérisoire désormais. Pas vraiment dérisoire, en effet, était le mercredi 8 septembre l’annonce de la nouvelle que N. Ramgoolam était accompagné par le néophyte D. Damry lors de son voyage en Inde. Pas dérisoire, non plus, le retour au premier plan d’Arvin Boolell, après la fermeture du Parlement. Avec une interview significative.
La santé précaire de Navin Ramgoolam qui a nécessité un déplacement pour des traitements médicaux poussés au AIIMS (All India Institute of Medical Science) de New Delhi, coîncidait avec la réapparition de Dhaneswar Damry.
Quelques jours après que nous ayons posé la question <>, le voilà qui revient dans l’actualité avec une surprenante fulgurance. Non pas pour la mauvaise raison, mais tout droit aux côtés du leader rouge. Alors que le Dr Fahrad Aumeer émergeait avec l’étiquette de porte-parole pour le bulletin de santé de NCR, tout d’un coup surgit l’homme d’affaires que le chef du Ptr a propulsé aux devants de la scène il y a quelques années.
D. Damry s’était mis au vert depuis le déclenchement de la Covid-19 et beaucoup croyait à tort que l’avènement de la montée en puissance de cet homme sans expérience politique n’était qu’une courte histoire sans lendemain. Mais, la nouvelle qui se répandait avant d’être confirmée que D. Damry accompagnait NCR lors de son voyage médical a eu l’effet d’une douche froide au sein de certains clans. D. Damry est vraiment celui qui est hautement estimé par Navin et celui-ci le retient dans sa tête et son coeur comme l’homme approprié pour prendre jouer un rôle prépondérant au sommet du parti.
Mais, à voir de plus près, D. Damry s’il est un parfait inconnu en politique n’est pas pour autant un guignol. Son affiliation est un atout de taille et la manière dont il a été présenté et projeté par Navin lui-même ne laisse que peu de doutes quant à l’option que le leader rouge a retenue pour son éventuel alignement en première ligne aux prochaines élections.
Aujourd’hui, autant que selon la sagesse populaire il est indécent de parler de la succession de NCR alors qu’il est au plus mal de sa santé, autant qu’en politique le moment n’est jamais mauvais ou interdit pour supputer sur les possibilités des rôles des principaux dirigeants des partis.
Qu’on le veuille ou non, le PTR est à la croisée des chemins, sinon à une autre face changeante de son histoire. Si l’on ne croit pas aux apparences et prédictions, il est clair qu’après le retour de Navin de l’Inde [ ce dont nous souhaitons vivement et au mieux de sa santé], les choses devraient évoluer très vite.