April 30, 2024
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RIPOSTE : Journalisme bananier

Le Mauricien / Week-End manœuvré par le tandem Bernard Delaître-Patrick Michel persiste dans sa campagne de boue contre Jean Michel Lee Shim.

L’obsession malsaine articulée autour de l’état des lieux du business de ce dernier finit par faire croire que les deux esprits tordus déballent leur frustration de ne pas être financièrement aussi lotis que celui qu’ils visent et s’anime en eux cette lubie, ce désir infect de voir JMLS s’effondrer dans ses affaires. Il ne s’agit pas seulement de propos péjoratifs ou désagréables, mais bien l’évocation de faits susceptibles de porter une réelle atteinte à l’honneur de la personne dans sa vie sociale.

Il s’agit donc de propos qui viseraient des actes que ne ferait pas un citoyen modèle, de sorte que la morale de la personne soit pervertie. Ces journaleux procèdent au mieux par approximations, au pire par insinuations détestables. Ce sont de telles pratiques qui ont contribué au discrédit dont souffre cette compagnie aujourd’hui. Dans le cas de ces plumitifs il est souvent plus utile de faire primer le mépris, mais ils sont allés trop loin dans leur sale besogne. L’affable directeur n’a-t-il pas l’habitude de dire: « on ne s’attaque pas aux gens insignifiants ». Alors, JMLS n’est un homme insignifiant. Certes, les deux plumes errantes que sont BD et PM souffrent d’une maladie pour laquelle il n’y a pas de traitement.

L’histoire des médias est regorgée de leçons de triste fin de carrière dans l’opprobre, de cette instrumentalisation à des fins sombres qui finissent mal. Ils n’ont toujours point compris que la vocation à travestir les informations et à frapper au-dessous de la ceinture ne paie en définitive, ni l’homme, ni le colporteur de ragots et de dénigrement. Il y a des métiers qui ne méritent pas certaines gens, mais aussi des gens qui ne méritent point certains métiers. Le journalisme, loin d’être une activité pour des gratte-papiers en mal de posture, requiert un devoir de vérité, de probité et d’expertise qui s’accommode difficilement avec le dilettantisme et les louvoiements que les deux compères inspirent. Un tel plongeon dans l’action indécente (saloper l’image de l’un, glorifier l’image de l’autre) ne s’était plus vu depuis bien longtemps. Leurs affirmations gratuites dénotent une véritable expérience du montage d’informations, qui témoigne du degré de bassesse.

La pratique du duo Delaître-Michel porte témoignage d’une dégradation des mœurs journalistiques. Pour le dire avec un peu de cruauté : de même qu’il y a des républiques bananières, ne doit-on pas constater l’émergence d’un journalisme bananier ? Qu’est-ce qu’une république bananière sinon un « régime » où la volonté populaire ne peut plus s’exercer tant la corruption des mœurs politiques bloque la libre circulation des idées. Qu’est-ce qu’un journalisme bananier sinon un journalisme où l’honnêteté a fui, où les seuls sentiments et ressentiments jouent, où les langues et les plumes sont motivées de la simple envie et du souci de ne pas risquer son poste dans un milieu qui nourrit assez bien et permet, à peu de mérite, de cumuler notoriété et une certaine assise financière.

On pourrait nous imputer la démarche méchante de nous en prendre copieusement à des hommes mieux connus que nous dans la presse et dont l’appartenance à la rédaction d’un patrimoine de presse, façonné de main de maître par l’inégalable Raoul Rivet leur permet de s’abriter lâchement derrière la réputation soigneusement conçue et entretenue par son fondateur ; et de tirer à tort et à travers sur ceux qui ne correspondent pas à leur goût, leur humeur et leur caprice. Ou le plus naturellement pour eux, par esprit vil et complexe de supériorité. Ils oublient trop vite la descente aux enfers depuis quelques années de la compagnie ; une société à vau-l’eau. Il y a ainsi lieu de citer un cas, parmi tant d’autres, pour démontrer comment ils opèrent malveillamment, pas seulement contre nous, mais contre d’autres aussi.

Le Défi Media Group a dans un passé récent stigmatisé « les articles d’approximations et de faussetés et les délires » à l’encontre de son directeur/ rédacteur-en-chef, Ehshan Kodarbux. Celui-ci a été prompt de riposter en ces termes : « Je ne sais pas l’obsession que Le Mauricien/Week-end a avec les Muhammad, mais cela en dit long sur la mentalité qui anime les haineux et faussaires de la rue St-Georges. Je note également, malgré les mises au point publiques que j’ai apportées jusqu’ici, que Le Mauricien/ Week-end continue avec sa honteuse campagne diffamatoire, fondée sur des amalgames et truffée de faussetés grossières. ».

Et, de conclure : « Je regrette que les publications de Jacques Rivet/Bernard Delaître soient tombées si bas. Mais Le Mauricien/Week-end, qui est quasiment en situation de faillite, malgré le soutien de grosses pointures du secteur privé, aura un prix à payer lorsque cette affaire sera terminée. Ses souteneurs aussi n’y échapperont pas, car je me réserve le droit de les poursuivre en diffamation au civil comme au criminel. » Jusqu’où ces deux personnages (BD et PM) iront-ils dans leur déraisonnement aveugle et leurs salves s’apparentant à des coups d’épée dans l’eau.

Quoiqu’il en soit, le lecteur n’est pas stupide et pourra donc ainsi constater les écarts avec la réalité : les approximations, les mensonges en entier, enfin les insinuations que contiennent leurs articles. Écrit avec l’évidente intention de nuire. Quant à nous, à Mazavaroo, nous n’avons de cesse de leur riposter et de les remettre à leur place, le caniveau.