Avec plus de 180 mm de pluies enregistrés par la station météorologique de Vacoas au Champ de Mars, on craignait le pire pour les infrastructures de PTP. En effet, les pluies torrentielles qui se sont abattues, suivies de débordements sur l’ensemble de l’île mercredi et jeudi derniers ont sérieusement mis à l’épreuve plusieurs structures et infrastructures du pays, y compris celles du People’s Turf Club PLC (PTP).
Il a beaucoup plu ces derniers jours sur Port-Louis. Il a tellement plu que certaines agglomérations, telles que Vallée des Prêtes, Résidence La Cure et Roche Bois entre autres étaient coupées du reste du pays à cause notamment des routes impraticables. Mais forte heureusement malgré la pluie, le Champ de Mars n’a pas été coupé d’accès.
Comme toute entreprise qui se respect et consciente des enjeux en face, PTP a pris les dispositions nécessaires pour que l’eau qui circulait au Champ de Mars ne vienne affecter ses opérations. Du reste, dans un communiqué sur sa page Facebook, PTP a clairement fait comprendre que les ‘air-conditioned boxes have been constructed and designed by experts after the obtention of a BLUP from the council’.
Et pour ne pas changer, une certaine presse, notamment le groupe Le Mauricien a cherché à faire le buzz pour vendre quelques feuilles de leur journal autour de ces inondations. Leur mission est claire comme l’eau de roche : remettre en question et distillé le doute dans l’esprit des turfistes et des autorités sur l’efficacité des infrastructures de PTP.
Comme les turfistes savent fort bien qu’une guerre larvée est engagée entre certains entraîneurs qui veulent que la saison hippique 2023 débute le 18 mars, il va sans dire que le groupe Le Mauricien, désormais organe officiel du MTCMTCSL, cherche à faire capoter cette décision prise par la Horse Racing Division (HRD).
Dans deux articles du Le Mauricien de vendredi et samedi, les écrivassiers de ce groupe de presse cherchent ni plus ni moins à faire croire que les infrastructures de PTP sont au plus mal et que les pluies ont causé des dégâts. Une tempête dans un verre d’eau, serait-on tenté de dire. Car c’est bien le contraire qui est vrai. Pour preuve : les photos prises hier en début d’après-midi au Champ de Mars démontrent que les choses sont redevenues à la normal. Les infrastructures de PTP et la piste, qui est sous la responsabilité exclusive du nouvel organisateur de courses depuis le début de la saison, souffrent d’aucun dégât.
« Un grand coup de chapeau à notre équipe de maintenance et aussi à l’équipe qui s’occupe de la piste qui ont fait un travail formidable depuis vendredi après-midi », a-t-on expliqué à Mazavaroo du côté de PTP. En effet, les ‘green spaces’ ont été remis en état de même que le paddock qui a retrouvé son allure des grands jours après le retrait des eaux et un travail de nettoyage en profondeur par les petites mains du PTP depuis hier matin.
Quant à la piste, ‘People’s Turf is currently investing massively in the racetrack to bring it to a level it has never been before’. Les turfistes et les habitués du Champ de Mars ont certainement remarqué que la piste du Champ de Mars a retrouvé toute sa splendeur avec les entretiens effectués depuis le début de l’année.
Ce que Le Mauricien dans son édition d’hier matin considérait comme des travaux herculéens en raison des « petites canules et des ruisselets qui font que la piste de sable devra être renivelée » ont été accomplis par l’équipe du PTP en un rien de temps vendredi. Du reste, malgré les trois jours de pluies, la petite piste était à nouveau opérationnelle pour une séance d’entraînement hier matin.
Comme quoi ces grosses pluies sont, de toute évidence, une bénédiction qui a permis au PTP de démontrer sa résilience face aux intempéries. Au grand dam des oiseaux de mauvais augure de la rue St-Georges, qui depuis le début de l’année comme durant toute la saison 2022 n’a cherché qu’à mettre des bâtons dans les roues, People’s Turf continue à impressionner par son efficacité. Si le navire MTC est en train de prendre l’eau et que Le Mauricien n’a d’autre alternatif que de surfer sur la vague de la désinformation pour exister, les turfistes savent fort bien que tout ce ‘splash’ médiatique n’est que « dilo lor bredsonz » pour People’s Turf.