December 3, 2024
Hennessy Court 3rd floor Sir John Pope Hennessy street Port-Louis
News

Hôpital Jeetoo : Deux ambulanciers coffrés pour possession de drogue

Un «bong» contenant des résidus de cannabis a été saisi dans les toilettes de lpital et la police a récupéré des psychotropes sur un ambulancier. «Depi dezan mo’nn tom dan febles ladrog», a lâché l’un des suspects.

Les informations se sont avérées. Deux ambulanciers en service à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo, soupçonnés de se droguer sur leur lieu de travail, ont été pris la main dans le sac samedi 24 avril par des éléments de la Divisional Crime Intelligence Unit (DCIU). Ils ont été interpellés pour possession de drogues dangereuses.

C’est après avoir obtenu certaines informations qu’une équipe de policiers s’est infiltrée en civil dans le centre hospitalier pour surveiller les mouvements des suspects. Vers 9 heures, un chauffeur du SAMU, âgé de 42 ans, a été intercepté à sa sortie des toilettes. Au vu de son allure louche, il a été approché par un policier qui lui a dévoilé son «warrant card». Ce dernier lui a ensuite intimé l’ordre de le suivre aux toilettes pour une fouille, où il a été rejoint par ses collègues. Sur place, un «bong», soit un instrument en forme de pipe à eau utilisé pour la consommation de cannabis, a été découvert dans un coin. Le chauffeur n’a pas tardé à passer aux aveux : «Depi dezan mo’nn tom dan sa febles ladrog.»

 Lors de son arrestation, le suspect a reçu un appel d’un autre ambulancier qui lui demandait de le rejoindre près du parking. La police a conduit le quadragénaire sur le lieu de rendez-vous. À la vue de la police, son collègue avait l’air paniqué. Il a été soumis à une fouille corporelle, un exercice qui a permis aux limiers de saisir 2 comprimés de Tramadol et de Zamudol 150 mg en sa possession. «Mo pena preskripsion pou sa bann konprime-la, mo pran sa pou mo bann douler fraktir», a-t-il déclaré aux limiers.

Les deux ambulanciers ont été conduits au poste de police des Line Barracks. Ils ont été relâchés sur parole après leur interrogatoire et devront comparaître en cour. Ils risquent une sanction s’ils sont reconnus coupables. Les pièces à conviction ont été placées sous scellés au quartier général de l’Anti-Drug and Smuggling Unit. L’enquête se poursuit.