April 19, 2024
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Opinion

Jean-Michel Lee Shim, un entrepreneur social

La démarche sociale de l’entrepreneur, JEAN-MICHEL LEE SHIM, semble donner de l’urticaire à certains. Au fait, ils sont incapables de digérer à la fois ses capacités d’investissement et son engagement social, l’un n’allant jamais sans l’autre. Ce n’est pas la première fois que les journaux subjectifs se rangent du côté des capitaux monopolistiques. Pour y arriver, rien de mieux que de traîner dans la boue à coups de mensonge, n’est-ce pas ?

C’ est sur le centre équestre de Balaclava à Petit gamin que se sont déchaînées des critiques infondées. Elles auraient pu passer inaperçues si une radio privée et indépendante n’y avait consacré un reportage de fond mêlant des villageois soi-disant mécontents, extraction de sable, etc. sans aucune preuve. Interrogés, des habitants de Petit Gamin ont apporté un cinglant démenti aux critiques malveillantes selon lesquelles le centre équestre est en train de détruire l’environnement. Rien de tel car en créant cet immense projet dans le Nord, Jean-Michel Lee Shim articule ce centre équestre autour de trois pôles : décentraliser l’activité hippique, devenue de plus en plus inaccessible aux amateurs de courses hippiques à Maurice, d’autant que l’endroit n’est plus aussi spacieux pour accommoder le public, les commerçants et les véhicules ; offrir des emplois aux habitants du Nord, pas pour générer des profits mais plutôt pour inscrire cette région dans une stratégie de développement intégré ; et finalement donner une deuxième vie à des chevaux destinés à un sort fatal.

Vocation sociale

Qu’on se le dise ! Jean-Michel Lee Shim ne souhaite surtout pas clamer sur tous les toits la vocation sociale de ses entreprises. À travers l’association Solidarité Marye Pike (SMP), ce sont des milliers de repas, des packs alimentaires et autres formes de soutien, dont des médecins à domicile et des médicaments, envers des familles dans le besoin indistinctement et aux quatre coins de l’île. Cet engagement social s’inscrit logiquement dans une vision humaniste d’un développement intégré de l’entreprise. Dans le domaine des loisirs, c’est encore ce même souci qui guide Jean-Michel Lee Shim. En effet, il envisage le domaine des jeux dans une perspective sociale avec la création d’emplois. C’est un argument qui fait voler en éclats les critiques misérabilistes à un moment où la pandémie de Covid-19 a fragilisé de nombreuses familles sur le plan économique. À Petit Gamin, Balaclava, ce sont des dizaines d’emplois permanents qui ont été créés afin de soutenir toutes les couches sociales et les communautés de Maurice. On voit ici toute la pertinence de l’action face aux discours. On peut donc deviner, sinon comprendre, les raisons de ce déchaînement haineux et de mauvaise foi.

Ni or ni pétrole !

Certains, drapés dans une idéologie fascisante et démonétisée, préfèrent voir le verre à moitié vide. Or, Maurice a toujours trouvé son salut grâce aux entrepreneurs mus par le patriotisme dans un pays sans or ni pétrole. Et ce ne sont pas les finances étrangères ni les fonds de l’État qui sont investis à Maurice mais bien l’argent propre aux entrepreneurs locaux. Pour cela, Jean-Michel Lee Shim prend aussi des risques en acceptant que certaines de ses activités, comme son journal en ligne, ne génèrent aucun profit dans l’immédiat. À Balaclava, pour les trois raisons citées plus haut, il a choisi de faire un pari sur l’avenir dans un domaine très prisé tant par des Mauriciens que des touristes. Car les courses hippiques n’existent qu’à Maurice dans l’océan Indien.

Emplois durables

En cette période de pandémie qui a mis les économies à genoux dans le monde entier, il est presque criminel de décourager les hommes d’affaires honnêtes d’investir dans des secteurs porteurs d’emplois durables et bénéfiques à l’économie nationale. Il y aurait eu à redire si cela avait été des investissements à court terme de la part d’étrangers qui rapatrieraient leurs fonds dès les premiers bénéfices récupérés. Mais ici, ce sont des capitaux souverains qui seront investis afin de consolider les bases des entreprises créées et qui serviront à la diversification avec le même souci d’engagement social.

À Maurice, on pourrait dire que certains journaux vivant des caisses douteuses ou animées par une idéologie ouvriériste d’une autre ère, voient d’un mauvais œil l’émergence d’une classe d’entrepreneurs ancrés dans un dialogue social dynamique et résolument à dos avec un discours de classe. Il s’agit là d’une posture antipatriotique et régressive car un petit État insulaire comme Maurice, doublement fragilisé d’une part, en raison de la taille de son économie et d’autre part, de sa vulnérabilité face au réchauffement climatique, a véritablement besoin d’investissement dans des secteurs durables.

Comme d’autres entrepreneurs, Jean-Michel Lee Shim inscrit sa démarche d’investissement dans une perspective de durabilité où le social reste étroitement associé au développement de l’entreprise qui est clairement défini par la Commission Européenne et à laquelle adhère tout chef d’entreprise digne de ce nom. On peut dire sans lui jeter des fleurs que le credo de Jean Michel Lee Shim, c’est que l’entreprise ne doit pas se limiter à réaliser des profits.