November 9, 2024
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Politique

Joe Lesjongard plaide pour la santé et l’économie

Le président du MSM a justifié la décision gouvernementale d’ouvrir les frontières puisqu’il y va de notre survie économique. Parallèlement, le gouvernement fait tout pour assurer la protection de ses citoyens. Depuis que Maurice subit la Covid-19, il estime que le gouvernement a changé régulièrement le protocole sanitaire. « Ce n’est qu’avec le temps qu’on a su comment gérer la crise et vivre avec le virus. Certains disaient qu’on ne pouvait vacciner la population. Il y avait des problèmes, mais nous avons fait le nécessaire pour se procurer les vaccins. La santé de la population et l’économie sont primordiales pour le pays. On a tout fait afin que le pays puisse sortir de ces moments difficiles »

Maneesh Gobin appelle au patriotisme

Pour Maneesh Gobin, secrétaire général du parti orange, la collaboration de tous les Mauriciens a permis au pays de surmonter cette situation difficile causée par la pandémie. L’Attorney General et ministre de l’Agro-industrie est d’avis que « les personnes de bonne volonté qui veulent travailler dans l’intérêt de la nation sont les bienvenus pour faire avancer le pays. Je lance un appel à ceux qui veulent nous rencontrer pour travailler ensemble de ne pas hésiter à se joindre à notre équipe. »

Où atterrira Madan Dulloo ?

Le vieux routier de la politique locale qu’est Madan Dulloo va-t-il tirer sa révérence à 74 ans après sa démission du MMM ou a-t-il d’autres cordes à son vieil arc ? Après la cassure de mars 1983 suivant le premier 60-0 de juin 1982, cet avocat, élu mauve à Grand-Baie/Poudre d’Or pour sa première élection en décembre 1976, avait juré fidélité à Sir Anerood Jugnauth à la création du MSM. Perçu à un moment donné comme le dauphin de SAJ, Madan Dulloo finira par prendre ses distances du Sun Trust et former son parti, le MMSM. Comme d’autres petites formations, son groupuscule ne fera pas long feu, ce qui fait que Dulloo sera tantôt rouge, tantôt re-mauve. Sa récente démission du parti de ses débuts est diversement interprétée. Sont-ce les propos de jeunes militants ou le départ en masse des membres du régional du MMM au No.6 la cause de sa fronde ? Certains disent que l’arrivée de Nando Bodha et la présence de Roshi Bhadain au sein de l’alliance de l’opposition ont refroidi son ardeur de militer comme ce vrai soldat des années 70. Toujours est-il qu’on ne sait pas quelle orientation donnera-t-il à sa fin de carrière…

Paul Bérenger vante enfin la vaccination

Le leader du MMM est devenu un fervent supporteur de l’immunité collective. Mieux vaut tard que jamais. Ce n’est pas plus tard que samedi dernier qu’il a reconnu qu’il faut que la population soit vaccinée à 80% pour se protéger avec l’ouverture de nos frontières. Paul Bérenger vient ainsi donner raison au gouvernement qui, dès la confirmation de la disponibilité des vaccins, avait invité la population à suivre les directives du ministère de la Santé pour se protéger contre la contamination du virus grippal. Pendant ce temps, dans l’opposition, tout était fait pour décourager la vaccination pour des raisons bassement politiques. Les autorités, elles, avaient bien planifié leur programme de protection de la population par tous les moyens en marge d’ouvrir le pays pour accueillir les touristes et refaire vivre les Mauriciens qui dépendent de l’industrie touristique comme gagne-pain. Quand il s’agit de l’intérêt supérieur de la nation, les opposants gagneraient à faire preuve de bon sens et de responsabilité.

Linion Sitwayin Morisien sur le terrain

Lors des prochaines élections municipales, l’opposition se livrera, entre elle, à une farouche compétition. Déjà que l’on sait que cette consultation populaire n’attire pas un grand nombre de votants. Maintenant que Linion Sitwayin Morisien de Laurette a signifié son intention de contester ces élections régionales en investissant certains faubourgs et cités, il n’est pas difficile de deviner ce que les « propriétaires de ces chasses gardées » trouveront comme parade pour décrédibiliser l’homme à abattre et qu’ils ont écarté de leur équation avant même que ce mouvement ne devienne une entité politique. Pour les municipales, dans le camp des opposants au régime, certains ne se manqueront pas de se donner en spectacle pour se faire élire au conseil d’une des cinq villes du pays.