March 29, 2024
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Kobe Bryant : La mort tragique d’une légende

Cinq titres NBA, deux médailles d’or olympiques, des records et des actions de légende… L’ancienne gloire mondiale du basket américain, est décédée dimanche en Californie dans un accident d’hélicoptère. Il avait 41 ans.

Difficile de ne garder qu’une seule image de lui. Qu’une seule action décisive ou d’énumérer ses nombreux records. Impossible de résumé Kobe Bryant. Décédé dimanche matin à l’âge de 41 ans dans un accident d’hélicoptère sur les hauteurs de Los Angeles, le gamin de Philadelphie était une des plus grandes stars de la NBA, le championnat de basket nord-américain. Il était surtout une légende du sport mondial. Tout simplement. Un modèle et une inspiration pour toute une génération de jeunes. Partout dans le monde, des gamins portent ses baskets aux pieds ou sa célèbre tunique des Los Angeles Lakers, son unique club, sur le dos avec les numéros 8 puis 24.

Aujourd’hui ces ados devenus des adultes pleurent leur idole. Leur jeunesse. « Si j’ai longtemps porté le numéro 8 sur mon maillot c’est pour faire comme lui, confie, ce dimanche soir, sous le choc Mamoutou Diarra, l’ancien international tricolore. Quand on a débuté à l’Insep avec Tony (Parker) et Boris (Diaw) on avait tous nos idoles. Tony c’était Jordan, moi c’était Kobe. C’était mon modèle. Je ne sais pas s’il est au niveau d’un Michael Jordan ou d’un Mohamed Ali dans l’histoire du sport mondial mais il n’en est pas loin. »

«Nous ne sommes pas restés assez longtemps en France»

Né à Philadelphie le 23 août 1978, le petit Kobe traverse l’Atlantique pour suivre son père basketteur. Pendant sept ans toute la famille – le papa Joe, sa mère et ses deux sœurs, Shaya et Sharia – vit en Italie, où l’adolescent tombe amoureux du football et de l’AC Milan. Après ce septennat, le papa est recruté en 1991 par… Mulhouse. Le jeune homme vit ainsi quelques mois en France et gardera une affection particulière pour l’Hexagone.

« Je me souviens d’un gamin super gentil, très respectueux. Il avait une bonne bouille, était rigolo, très mignon. Un vrai farceur », nous confiait Jimmy Vérove, champion d’Europe avec Limoges en 1993 et joueur à Mulhouse en 1991, au moment de la retraite sportive de Bryant en 2016. « Je suis resté en France six mois, confiait l’intéressé quelques années plus tard. Ça a été une super expérience. Mon père a essayé d’apprendre le français. Moi aussi, mais nous ne sommes pas restés assez longtemps. »

Après cette parenthèse, Kobe rentre aux Etats-Unis. Le jeune homme est pressé. Il n’a que 17 ans quand il est drafté par les Charlottes Hornets qui le cèdent dans la foulée aux Lakers. La mythique franchise de Los Angeles. Celle de Kareem Abdul-Jabbar, de Magic Johnson. Roi du show, il poursuit l’œuvre de ses glorieux prédécesseurs aux côtés du pivot Shaquille O’Neal avec qui il formera l’un des duos les plus efficaces et impressionnants de l’histoire. Dans la cité des Anges, Bryant va devenir un Dieu. Et gagnera le surnom de Black Mamba pour son instinct de tueur.

81 points dans un match NBA…

« Je n’ai jamais vu un joueur avec autant de confiance en lui, indique David Kahn, le président du Paris Basketball qui l’a affronté de nombreuses fois en tant qu’ancien dirigeant des Timberwolves du Minnesota et des Pacers de l’Indiana. Il était inarrêtable sur un terrain. En principe un joueur quand il manque ses premiers tirs, il arrête. Lui, il continuait et il finissait par l’emporter. C’est difficile de faire un classement mais il fait évidemment partie des dix meilleurs joueurs de l’histoire… au moins… »

De part son jeu, si élégant et efficace, ses records et par son palmarès. Impressionnant. Avec les Lakers il a décroché cinq bagues de champion NBA (en 2000, 2001, 2002, 2009 et 2010 et a été sacré meilleur joueur des finales lors des deux dernières). Le 22 janvier 2006, il inscrit 81 points face aux Raptors de Toronto, établissant alors la seconde meilleure marque de l’histoire de la NBA derrière les 100 points de Wilt Chamberlain. Il arbore son sourire séducteur sur le toit de l’Olympe avec deux sacres aux JO de 2008 et 2012.

Mais l’homme, marié à Vanessa depuis presque vingt ans, avait aussi une face plus sombre. Son image a notamment été ternie par une accusation de viol en 2003. Le papa de quatre filles, dont l’une, Gianna, 13 ans, fait partie des victimes du crash, avait pris sa retraite en 2016. Depuis il venait régulièrement assister aux matchs des Lakers avec ses filles. Il avait adoubé dernièrement la star LeBron James qui joue aux Lakers depuis la saison dernière et venait de le dépasser au bilan des meilleurs marqueurs dans l’histoire. Depuis dimanche Los Angeles a perdu plus qu’un ange.

Source : http://www.leparisien.fr

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Kobe Bryant : La mort tragique d’une légende

Cinq titres NBA, deux médailles d’or olympiques, des records et des actions de légende… L’ancienne gloire mondiale du basket américain, est décédée dimanche en Californie dans un accident d’hélicoptère. Il avait 41 ans.

Difficile de ne garder qu’une seule image de lui. Qu’une seule action décisive ou d’énumérer ses nombreux records. Impossible de résumé Kobe Bryant. Décédé dimanche matin à l’âge de 41 ans dans un accident d’hélicoptère sur les hauteurs de Los Angeles, le gamin de Philadelphie était une des plus grandes stars de la NBA, le championnat de basket nord-américain. Il était surtout une légende du sport mondial. Tout simplement. Un modèle et une inspiration pour toute une génération de jeunes. Partout dans le monde, des gamins portent ses baskets aux pieds ou sa célèbre tunique des Los Angeles Lakers, son unique club, sur le dos avec les numéros 8 puis 24.

Aujourd’hui ces ados devenus des adultes pleurent leur idole. Leur jeunesse. « Si j’ai longtemps porté le numéro 8 sur mon maillot c’est pour faire comme lui, confie, ce dimanche soir, sous le choc Mamoutou Diarra, l’ancien international tricolore. Quand on a débuté à l’Insep avec Tony (Parker) et Boris (Diaw) on avait tous nos idoles. Tony c’était Jordan, moi c’était Kobe. C’était mon modèle. Je ne sais pas s’il est au niveau d’un Michael Jordan ou d’un Mohamed Ali dans l’histoire du sport mondial mais il n’en est pas loin. »

«Nous ne sommes pas restés assez longtemps en France»

Né à Philadelphie le 23 août 1978, le petit Kobe traverse l’Atlantique pour suivre son père basketteur. Pendant sept ans toute la famille – le papa Joe, sa mère et ses deux sœurs, Shaya et Sharia – vit en Italie, où l’adolescent tombe amoureux du football et de l’AC Milan. Après ce septennat, le papa est recruté en 1991 par… Mulhouse. Le jeune homme vit ainsi quelques mois en France et gardera une affection particulière pour l’Hexagone.

« Je me souviens d’un gamin super gentil, très respectueux. Il avait une bonne bouille, était rigolo, très mignon. Un vrai farceur », nous confiait Jimmy Vérove, champion d’Europe avec Limoges en 1993 et joueur à Mulhouse en 1991, au moment de la retraite sportive de Bryant en 2016. « Je suis resté en France six mois, confiait l’intéressé quelques années plus tard. Ça a été une super expérience. Mon père a essayé d’apprendre le français. Moi aussi, mais nous ne sommes pas restés assez longtemps. »

Après cette parenthèse, Kobe rentre aux Etats-Unis. Le jeune homme est pressé. Il n’a que 17 ans quand il est drafté par les Charlottes Hornets qui le cèdent dans la foulée aux Lakers. La mythique franchise de Los Angeles. Celle de Kareem Abdul-Jabbar, de Magic Johnson. Roi du show, il poursuit l’œuvre de ses glorieux prédécesseurs aux côtés du pivot Shaquille O’Neal avec qui il formera l’un des duos les plus efficaces et impressionnants de l’histoire. Dans la cité des Anges, Bryant va devenir un Dieu. Et gagnera le surnom de Black Mamba pour son instinct de tueur.

81 points dans un match NBA…

« Je n’ai jamais vu un joueur avec autant de confiance en lui, indique David Kahn, le président du Paris Basketball qui l’a affronté de nombreuses fois en tant qu’ancien dirigeant des Timberwolves du Minnesota et des Pacers de l’Indiana. Il était inarrêtable sur un terrain. En principe un joueur quand il manque ses premiers tirs, il arrête. Lui, il continuait et il finissait par l’emporter. C’est difficile de faire un classement mais il fait évidemment partie des dix meilleurs joueurs de l’histoire… au moins… »

De part son jeu, si élégant et efficace, ses records et par son palmarès. Impressionnant. Avec les Lakers il a décroché cinq bagues de champion NBA (en 2000, 2001, 2002, 2009 et 2010 et a été sacré meilleur joueur des finales lors des deux dernières). Le 22 janvier 2006, il inscrit 81 points face aux Raptors de Toronto, établissant alors la seconde meilleure marque de l’histoire de la NBA derrière les 100 points de Wilt Chamberlain. Il arbore son sourire séducteur sur le toit de l’Olympe avec deux sacres aux JO de 2008 et 2012.

Mais l’homme, marié à Vanessa depuis presque vingt ans, avait aussi une face plus sombre. Son image a notamment été ternie par une accusation de viol en 2003. Le papa de quatre filles, dont l’une, Gianna, 13 ans, fait partie des victimes du crash, avait pris sa retraite en 2016. Depuis il venait régulièrement assister aux matchs des Lakers avec ses filles. Il avait adoubé dernièrement la star LeBron James qui joue aux Lakers depuis la saison dernière et venait de le dépasser au bilan des meilleurs marqueurs dans l’histoire. Depuis dimanche Los Angeles a perdu plus qu’un ange.

Source : http://www.leparisien.fr