Le journal en ligne Mazavaroo en est donc à son 500ème numéro au quotidien. Eu égard aux autres journaux, dont l’ancrage auprès des Mauriciens est bien établi, Mazavaroo peut être considéré comme le petit nouveau de la classe. Mais il n’en reste pas moins qu’en si peu de temps, il a fait son petit bonhomme de chemin, et est bien présent sur les réseaux sociaux. Là où la vie se déroule en instantané, ici et de par le monde.
Bien entendu, comme son homonyme embouteillé, Mazavaroo a ses détracteurs, mais aussi ses lecteurs qui aiment bien parsemer leur quotidien de quelques gouttes de ce qui donne du goût à leur actualité.
Ceux qui détestent ce journal le haïssent, parce qu’ils abhorrent tout ce que représente Jean-Michel Lee Shim. Un « self made man » qui fait forcément des jaloux, et qui cristallise, selon eux, tout ce qu’ils rejettent en terme de sens moral.
Mais, là encore tout est relatif. Car, ce qui n’est pas « bon » à leurs yeux n’a pas forcément la même signification pour d’autres. Ces autres qui prennent d’ailleurs plaisir à nous approcher, pour que le journal parle de leurs soucis, de leurs joies. Et qui ne se posent pas en donneurs de leçons. Bref, qui ne jugent pas, mais apprécient le produit pour ce qu’il représente. Et qui trouve en ses pages le reflet de notre société. Avec ses bons et ses mauvais côtés.
Journal « pro-gouvernemental » ou espace ouvert à tout horizon ? Qu’il soit politique, économique, social, culturel ou autre, Mazavaroo est un peu de tout cela à la fois. Ayant choisi de ne pas ignorer ce que fait le gouvernement, et d’ainsi donner l’importance qu’il faut à ses réalisations. Pour autant, nous réservant le droit de critiquer ce qui doit l’être. Et adouber ce qui le mérite tout autant.
En somme, et sans prétention aucune, Mazavaroo s’est fait sa place dans le paysage médiatique local. Et comme le mazavaroo qui est présent à chaque dégustation locale, le journal a ainsi choisi la discrétion, laissant le choix libre à quiconque voudrait goûter à sa perception de l’actualité. Couverte par la petite équipe qui se dévoue, et se démène aussi !, pour que vous puissiez avoir votre quart d’heure de célébrité. Que vous soyez notables ou petites gens, bien portants ou en souffrance, Mazavaroo se fait l’écho de votre quotidien.
Jean-Michel Lee Shim laisse une large place à Solidarite Marye Pike, une rubrique qui démontre sa foi en l’humain. Et qui traduit aussi sa volonté de partage avec les plus faibles de notre société. Et c’est sûrement aussi pour cela qu’il a créé ce journal. Afin que Mazavaroo devienne la voix des sans-voix. De ceux dont la souffrance n’est pas toujours considérée comme « vendable » aux yeux des autres titres de presse. Cela dit, sans méchanceté aucune, mais juste une constatation de ce qui se fait dans ce milieu assez cruel.
En somme, si les Mauriciens continuent à nous solliciter, c’est parce qu’ils considèrent que Mazavaroo a une certaine crédibilité. Et pour un journal encore tout « jeune », c’est aussi un gage de confiance entre les lecteurs et tous ceux qui réalisent ce produit. Virtuel dans sa conception, mais très présent dans sa représentation de notre société. D’ailleurs, il en existait une version-papier. Et il n’est pas dit que cela ne reviendra pas dans les kiosques, un de ces jours. Avec Jean-Michel Lee Shim, passer du virtuel au réel, ce n’est pas rêver. Car, l’homme aime croire dans les champs du possible !
En attendant ces retrouvailles « palpables », entre Mazavaroo et ceux qui le lisent, vous pouvez continuer à le consommer avec modération. Juste assez pour donner du goût au menu de votre quotidien. Et montrer ainsi que ce journal est important pour vous. Comme vous l’êtes pour nous. Et dans l’exercice du métier d’informer, Mazavaroo s’exerce de ce fait à ne décevoir personne. C’est votre confiance qui a fait que ce 500è numéro existe. Devenant la courroie de transmission du nécessaire combat contre l’obscurantisme, sous toutes ses formes !
