Au neuvième jour de l’offensive turque, la situation devient de plus en plus confuse dans le nord de la Syrie. Alors que les combats se poursuivent jeudi 17 octobre, le nombre de déplacés continue d’augmenter et les belligérants s’accusent mutuellement de commettre de graves exactions.
Les Kurdes ont réclamé jeudi l’instauration d’un couloir humanitaire afin d’évacuer les civils et les blessés de la ville frontalière de Ras Al-Aïn, à moitié contrôlée par les forces turques. Un reporter de l’Agence France-presse (AFP) sur place a vu des colonnes de fumée s’élever de la ville pendant que l’écrasant tonnerre de l’artillerie turque emplissait l’air. Afin d’aveugler les avions d’Ankara, les combattants kurdes brûlaient des pneus. « Nous sommes prêts à nous battre jusqu’au bout » a indiqué un responsable des Forces démocratiques syriennes (FDS), principale coalition à dominante kurde.