November 9, 2024
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Politique

Les vers sataniques de Rajesh Bhagwan

Dans l’imagination du premier député de BeauBassin/PetiteRivière, des parasites diaboliques le poussent à se servir de l’Assemblée nationale pour assouvir son obsession-impulsion parce qu’il est incapable de remplir pleinement son rôle de représentant d’une circonscription minée par la pauvreté et des fléaux sociaux. Et quand un bon samaritain se manifeste pour aider et soutenir la cause des plus faibles, Rajesh Bhagwan se sent menacé et impuissant, d’où cette idée fixe d’abuser de son statut de parlementaire pour souiller, attaquer et provoquer comme il en a l’habitude dans les travées avec ses travers qui n’impressionnent plus tant les jeunes loups de la majorité gouvernementale ne manquent pas de lui rappeler l’ordre à chaque fois que l’occasion se fait sentir.

Rajesh Anand Bhagwan représente le No.20 depuis 1983. Il peut s’en vanter, mais en termes de réalisations, il sait qu’il doit beaucoup à cet électorat qui fait face à plusieurs maux de société. Ses mandants l’ont-ils élu pour qu’il règle ses comptes personnels au Parlement ou pour qu’il intervienne sur des dossiers prioritaires pour améliorer les conditions de vie des défavorisés et la qualité de vie en général de tous ces habitants que l’élu mauve a traînés avec lui dans l’opposition ? Cette obsession de Bhagwan à toujours vouloir poser des questions sur JeanMichel Lee Shim estelle le mandat spécial pour lequel il a été plébiscité à maintes reprises ?

Cet homme d’affaires qui habite Beau-Bassin, donc la circonscription de ce dirigeant du MMM, a constitué une équipe de volontaires et d’employés pour soulager la souffrance d’autrui. Il a établi une structure solide pour un projet humanitaire durable. Il le finance gracieusement et les millions proviennent de ses investissements et non d’un fonds obscur ou d’aide locale ou étrangère. De telles œuvres charitables, qu’elles soient médicales, alimentaires, scolaires ou autres permettent à de nombreuses familles démunies de sortir la tête hors de l’eau et de ne pas se fier à la démagogie et aux promesses de leurs élus qui mènent la belle vie et qui ne soucient pas réellement de leurs misères étant donné qu’eux-mêmes vivent dans l’espoir et la désillusion.

Qui est ce député qui n’aurait pas aimé voir un homme riche et généreux aider ses mandants, que ce soit pour des soins médicaux, des repas chauds et diverses formes de soutien financier comme pour l’emploi, l’éducation et la construction ? Tout élu du peuple aurait ainsi vu sa charge être réduite et ses soucis de trouver des solutions à ces problèmes être amortis. Quand Bhagwan vient avec une question parlementaire sur Michel Lee Shim parce qu’il est proche du pouvoir, il n’est pas difficile de décortiquer la stratégie mauve et qui en vérité ces opposants veulent atteindre car à bien voir, n’est-ce pas suicidaire que de viser l’artisan de cette louable initiative qui profite aux pauvres, aux malades, aux cancéreux, aux enfants et aux personnes âgées ?

La voix du maître du MMM doit bien savoir que c’est sous des gouvernements travaillistes que Lee Shim a obtenu la grosse majorité de ses permis et ce n’est pas hier ou sous le MSM qu’il a fait fortune. Nous nous demandons si Rajesh Bhagwan aurait démontré le même acharnement, la même obsession, s’il avait obtenu du patron de SMS Pariaz des enveloppes pour financer ses campagnes électorales. Ce dernier, un fervent militant des années 80 et 90, a été le financier de plusieurs activités sociales du MMM au No.3. Bhagwan sait pertinemment comment vérifier une telle information s’il ne le sait pas déjà. De même, ses agents de Beau-Bassin/Petite-Rivière peuvent lui rafraîchir la mémoire quant au nombre de chômeurs que Lee Shim a employés, leur permettant ainsi de fonder un foyer et en aidant d’autres à ne pas tomber dans le précipice de la délinquance, de la drogue et de l’addiction.

Puisque Rajesh Bhagwan a mal choisi sa cible, puisqu’il critique comme s’il a les mains propres et s’il est exempt de tout reproche et de tout blâme, n’est-ce pas lui, en sa capacité de ministre, qui avait alloué des contrats mirobolants à la compagnie de nettoyage de José Arunasalon, ancien ministre du MMM, et dans laquelle il avait des intérêts. Les études universitaires de ses enfants à l’étranger ayant coûté des millions, peut-il venir dire comment il les a financées ? Quand il avait la responsabilité du portefeuille de l’Environnement, il se souviendra sans doute de son inaction (à quelle fin ?), alors que d’autres parlent de sa léthargie pour des raisons évidentes, face aux plaintes des habitants qui étaient fortement incommodés par l’odeur d’une usine de thon. Cette entreprise devait investir dans un appareil servant à évacuer les odeurs et à supprimer leur propagation, mais elle ne respecta pas les ordres des autorités, la timide réprimande de Bhagwan menant à la plausible conclusion qu’il y avait anguille sous roche.

Au MMM, c’est un secret de Polichinelle du rôle de « yes man » de Bérenger que Rajesh Bhagwan remplit à merveille. Il est le paillasson du leader. Il est l’homme de paille de ses actions politiques impopulaires. Voilà comment il a fini par perdre son indépendance, sa dignité et sa capacité de réfléchir et d’analyser à tête reposée sans l’influence de son maestro.

S’il a été élu au No.20 depuis 1983, c’est qu’il a su rallier à sa cause les militants qui croient toujours en l’espoir promis depuis 50 ans. C’est qu’il sait gagner les votes avec des mises en scène de consolateur des affligés. Rusé dans la gestion émotionnelle des gens, il les a embobinés avec des promesses durant ses deux mandats ministériels non sans être conscient que les Mauriciens ont cette faiblesse de vite sympathiser et de réagir avec beaucoup d’émotions.

Contrairement à Rajesh Bhagwan, Michel Lee Shim est un philanthrope qui investit dans la cause des défavorisés sans calcul et sans rien attendre en retour. Il n’a pas des ambitions politiques et tout ce qu’il fait de noble pour ses compatriotes les moins fortunés est l’expression de son humanisme et de sa générosité de cœur et d’esprit. Au No.20 comme ailleurs dans les coins et recoins du pays, il met au service des cancéreux des médecins à plein temps. Sa caravane dentaire sillonne villes et villages. Des repas chauds sont servis quotidiennement aux plus démunis. Les écoliers sont pourvus de cartables et de matériels scolaires chaque année. Toutes ses actions humanitaires s’inscrivent dans la durée et dans son souci de voir vivre et sourire ceux et celles qui ont perdu tout espoir de sortir de leur malaise, de leur détresse, de leur découragement. Michel Lee Shim, richissime homme d’affaires, ne vit même pas avec trois mille roupies par jour.

Vous avez vu la différence, M.Bhagwan, entre ces vers sataniques qui empoisonnent le fruit du peu d’intelligence qu’il vous reste et la simplicité, l’humilité, la bonté et la noblesse de sentiments de Jean-Michel Lee Shim ?