Bonne nouvelle pour ceux qui sont dans le commerce et l’exportation de la vieille ferraille. Le gouvernement a en effet accepté de promulguer la loi sur la protection des consommateurs (Scrap Metal). Les opérateurs de ce secteur seront ravis de savoir que l’interdiction actuelle qui pesait sur l’exportation de la vieille ferraille, y compris les alliages de cuivre et le cuivre a été enlevée. L’entrée en vigueur de cette décision est prévue à partir du 16 septembre 2019.
Désormais, cette activité est appelée à reprendre son cours normal. A noter que dans le passé, ils furent plusieurs opérateurs à cesser leurs opérations. Cette décision d’enlever l’interdiction donnera un nouveau souffle à ce secteur qui génère des millions de revenus au pays et crée aussi des emplois directs et indirects.
Sunil Mungolah accueille positivement cette initiative du gouvernement sur la réouverture de l’exportation de la vieille ferraille. Avec plus de 15 ans d’expérience dans ce domaine, il est l’un des pionniers de ce secteur. Comme beaucoup de ses compagnons d’armes, il avait dû fermer boutique par un manque de volonté de certains à aider cette industrie. La levée de l’interdiction est venue comme une bouffée d’air frais. Il sera en mesure de se relancer et d’apporter sa contribution à la construction d’une île Maurice propre où il ferait bon vivre. Suite à cette décision prise par le gouvernement, il a répondu à nos questions.
Accueillez-vous cette décision du gouvernement à lever l’interdiction qui pesait sur l’exportation de la vieille ferraille ?
Sunil M : J’accueille favorablement cette décision de Pravind Jugnauth. « Premier minis pé montré ki li content ki so bann patriotes travay ».
Maza : Quels sont les avantages de cette reprise des affaires ?
S.M : Cette reprise va créer des emplois. Les devises étrangères entreront de nouveau à Maurice. Il n’y aura plus de la vieille ferraille éparpillée autour de l’ile. La propreté sera de mise.
Maza : Pensez-vous que cette industrie peut contribuer à l’économie du pays ?
S.M : Dans le passé, cette industrie a déjà sauvé le pays. Elle apportera sa pierre à l’édifice d’un nouveau visage local. Le gouvernement peut davantage nous aider à trouver des clients potentiels et pourquoi pas nous ouvrir d’autres avenues de ce secteur.
Maza : Ne craignez-vous pas que les vols augmentent à travers le pays ?
S.M : Ecoutez, la police est là pour faire son travail. En tant qu’un opérateur de ce secteur, je m’engage à collaborer avec la police pour la bonne marche de cette industrie. Bien sûr, ceux qui volent, vont devront en payer les conséquences.
Maza : Le mot de la fin ?
S.M : C’est une très bonne décision. Le Premier ministre marquera des points. Il a fait preuve de volonté politique, et ceux qui étaient dans ce secteur vivront mieux grace à lui.