À l’entame de l’année en cours, en tant qu’homme libre parmi les autres, très attaché à mes convictions bien qu’elles n’accommodent pas tout le monde, je m’étais fixé quelques buts. Ces derniers allaient dépendre des circonstances qui allaient me marquer en 2019. Je comptais comme tous les ans connaître des gens nouveaux, établir un lien d’amitié durable et surfer sur cette vague pour réussir ma nouvelle année à moi. Ni Saint ni Satan, simplement Sen pour mes intimes et mes proches je crois avoir pu tant bien que mal redresser ma barque de satisfactions.
Je me suis retrouvé au-devant de la scène dans ma passion de prédilection, la politique. Passionné des écrits de Socrates, je m’attardais sur tout ce qui a trait à la politique. Je m’étais fixé une idée, celles d’éliminer certaines têtes politiques de la classe 68-18. J’avais la ferme conviction que ceux que j’avais visés avaient assez fait du tort à mon pays et de ce fait, la tenue des élections générales tombaie à pic. Je voyais en la tenue de ces consultations populaires une aubaine tombée du ciel pour que je puisse accomplir ma mission à moi. Mais seul, je ne serais jamais arrivé à respecter ce que j’avais prévu. Là, je dois dire en toute sincérité que je dois une fière chandelle à un trio divin. Bien qu’étant un piètre croyant des croyances religieuses en place, je me suis dit que ce trio a été envoyé par le tout puissant qui a cru en moi pour ne serait-ce, apporter mon « bloc » à l’édifice d’un meilleur lendemain pour mes contemporains. Ce trio est composé de trois personnes ,de Michel Lee Shim, de Cassam Dhunny et de Rachid Meerun. En donnant son aval pour me prendre « on board » de ce projet qui allait définir les grandes lignes de la dernière campagne électorale du premier cinquantenaire du statut d’état libre de Maurice, je me suis dit que Rachid Meerun a sûrement raison. Nous avons pu travailler ensemble bien qu’au fil de la campagne électorale, les menaces pleuvent de toutes parts sur notre sort suite à un éventuel succès de nos adversaires. Je dois dire aussi de Rachid Meerun qu’il a été l’homme de la situation. Je lui dois bien ça.
Rencontrer Cassam Dhunny lors du dépôt de candidatures de la partielle de Piton/Rivière du Rempart aura été la rencontre qui allait tout faire basculer pour le meilleur. Lui faisant part de mon vécu du premier semestre de 2019, tout a changé en quelques coups de fil. La réponse ne s’était pas fait attendre. Il relançait ma machine en quête de sensations fortes sur le plan politique et me voilà bien installé pour mener à bon port ce projet tant caressé au tout début de son envol. Ce n’était guère facile mais avec Cassam Dhunny toujours dans les parages, l’équipe en place savait qu’elle était entre de bonnes mains. Sa détermination d’aller jusqu’à la fin sans fléchir était visible. C’était en quelque sorte l’essence qui nous permettait de tourner à plein régime, sans crainte et sans faille. Et ce fut à juste titre qu’il forme partie de ce trio qui a fait le bonheur de l’équipe.
Pour conclure, comment ne pas m’attarder sur cet homme que je connais à peine mais qui a tout changé pour que le succès soit synonyme de cette aventure. Il s’agit bien de Michel Lee Shim. Philantrope, homme tout terrain, un grand humaniste dans l’âme. Il semblerait que l’argent serait secondaire pour lui vu qu’il ne lésine pas sur les moyens pour aider ceux qui sont dans le besoin. Il a réussi là où les soi-disant âmes saintes ont failli, là où les pseudo-politiciens ont tout fait sauter pour que l’on se retrouve au fond du précipice. Comment passer sous silence ou oublier ces satellites de réconfort à travers l’île pour ceux qui étaient dans la peine à joindre les deux bouts ? L’Association SMP est son œuvre à lui. Certes, il a une équipe sur laquelle il peut compter à tout moment ou presque mais c’est son « bébé » à lui. Tous ceux qui ont pu retrouver une lueur d’espoir dans la vie lui doivent tout.
C’est une trinité divine des temps modernes que j’ai pu rencontrer et je suis très fier de ce que j’ai pu accomplir sous leur vision éclairée. Je ne fais en aucune façon une culte de personnalité de ces trois personnes que j’ai citées. J’ai tout simplement mis les choses dans leurs justes perspectives.
Et pour terminer, J’aimerais cites Socrates. Pas dans le but de susciter un changement chez les autres mais juste de les aider à réfléchir.
N’oublie jamais que tout est éphémère, alors tu ne seras jamais trop joyeux dans le bonheur, ni trop triste dans le chagrin. * Nous ne nous approchons de la vérité que dans la mesure où nous nous éloignons de la vie. * Les gens qu’on interroge, pourvu qu’on les interroge bien, trouvent d’eux-mêmes les bonnes réponses. * Vous pouvez cacher aux autres une action répréhensible, mais jamais à vous-même. * L’âme déréglée est comme un tonneau percé à cause de sa nature insatiable. À tous ceux qui ont pu m’accompagner en 2019, je vous souhaite tout le bonheur du monde pour 2020 et sachez que partager ce bonheur vous rappellera que vous êtes un être bien.
Sen. Krisnah GOOJHA