Dans son édition hebdomadaire du 7 décembre, le très crédible et sérieux <> rappelait que l’ex illustre Premier Ministre britannique Sir Winston Churchill avait dit un jour (nous traduisons): <>. À quelques mots différents, nous continuerons à reprendre quelques extraits de l’analyse du journaliste qui signe sous le pseudonyme de Walter Bagehot, exjournaliste expert en écrits politiques et économiques. Si l’on en croit la politique de certains à Maurice, ces mensonges sont si précieux qu’ils doivent être couverts par un garde du corps de mensonges supplémentaires.
Dans le sillage de l’opinion de Bagehot, nous ferons un parallèle pour affirmer que grâce à un leader comme celui dont on parle, la politique mauricienne est bien marinée à la sauce de la mendacité. Gros et simples mensonges, quarts de vérité, pseudo-faits, séduction, ingratitude, fausses promesses, tout coule dans les veines de notre homme. Quoique les partisans irréductibles en fassent, Navin Ramgoolam ne changera pas. Alors qu’un autre leader se résoudrait à rendre son tablier, après deux cuisants échecs en 2014 et 2019, il se permet de remettre une couche, avec un discours brodé et tissé de mensonges et de faire-semblant à Caroline, le vendredi 20 courant. << mo pas dir mo pas interesser par poste PM, mais mo pas mort pou poste la. Mo combat c’est rétablir la démocratie.>>. Avant d’aller plus loin, rappelons qu’au même endroit en octobre 2017, Pravind Jugnauth avait stigmatisé le règne de NCR <> (contrairement à ce que Navin professait haut et fort et sur tous les toits que << r moi boeuf travail et boeuf manger>>.
Jusqu’où irait la présomption de N. Ramgoolam pour faire croire à ses agents naïfs du no.10 qu’il sera là aux prochaines élections et sous le manteau de P.M? Ramgoolam ne cesse de mentir comme il respire et pire de donner cette impression que c’est sous le couvert d’élections truquées qu’il n’est pas retourné au pouvoir.
Ce qu’il n’admet pas est qu’un autre PM à sa place en 2014 n’aurait pas perdu les élections. S’amourachant éperdument de sa dulcinée sortie des bancs du comité exécutif du PTR, il pensait à tout sauf au bien-être des Mauriciens. Un PM ayant la tête vissée sur le cou et l’esprit focalisé sur le destin de Maurice aurait capitalisé sur le bond économique du pays et retiré des tiroirs poussiéreux des mesures et projets encore plus salutaires (tels que PJ a activés) et serait demeuré au pouvoir.
Avec une gestion saine et efficace et la façon expéditive dont Pravind mène les affaires du pays, NCR attendra longtemps. Dans ces mêmes colonnes, Mazavaroo avait prévu que Navin, par son entêtement de confisquer pour toujours le leadership du PTR, connaîtrait le même sort que Francois Fillon (lequel avait mené à sa perte la Droite en insistant pour rester à la tête de son parti, malgré les affaires de corruption les accablant lui et son épouse).
Nous ne nous proclamons pas être des experts irréfutables en politique, mais tout est si limpide que nous voyons une fin de carrière lamentable pour NCR. Un vrai et authentique leader doit savoir partir et malheureusement Navin n’en est pas un. La problématique du PTR est que NCR ne s’est jamais soucié du parti.
Sa manœuvre délibérée de faire le vide autour de lui a réduit le PTR à une bouteille à encre. Malgré tout, comme notre fin observateur politique SEN GOOJHA analyse dans son article sur l’état des lieux des <> et la perspective de l’émergence d’un nouveau leader, fût-il en devenir, il y a un espoir, aussi mince soit-il. En dépit du fait que le maintien en poste de NCR simplifie sa mission de conquête et de reconquête, Pravind sait fort bien que le jeu démocratique est faussé. PJ ne veut pas de ces succès qui reflètent bien la formule de <<À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire>>.
Sûr de lui et de sa force, puisés dans une gestion impeccable du pays, Pravind est convaincu que la difficulté et le challenge redoutable accroissent les mérites. Et ajoutent à la consolidation d’une démocratie. Que celle-ci se porte de mieux en mieux, c’est le peuple qui en sort gagnant.
Raschid Meerun