July 27, 2024
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Produit intérieur brut: les statistiques affichent une hausse

Selon les chiffres publiés par Statistics Mauritius hier vendredi 30 juin 2023, le Produit Intérieur Brut (PIB), de l’ile Maurice devrait croitre de 5,3 % cette année, signi- fiant par là des projections à la hausse. Il convient de souligner qu’en 2022, le PIB avait connu une croissance de 8,8 %. Selon Statistics Mauritius, les chiffres prévoient cette année sont attri- buables aux mesures contenues dans le budget 2023-2024, dont les projets concernant l’extension du métro Express, les travaux de canalisation et la construction de logements sociaux. L’organisme inclut également des prévisions très positives dans le secteur du tourisme avec un chiffre de 1,4 million de visiteurs attendus cette année. Il faut dire que depuis fin 2021 début 2022, tous les secteurs d’activités économiques de l’ile Maurice ont repris, certains à des rythmes soutenus plutôt d’autres à l’instar du tourisme ayant retrouvé à petit leur vitesse de croisière, les fonds publics de la MIC et la dépréciation de la roupie face à l’euro et au dollar ayant soutenu cette reprise. Mais, il faut aussi faire ressortir que celle-ci est aussi due à l’ensemble des décisions mises en place par le gouvernement au lendemain de l’apparition de la Covid-19 en mars 2020 à Maurice, dont les mesures sanitaires et les soutiens publics et privés.
Solidarité communau- taire et discipline.
Comme au lendemain du passage des terribles cyclones que l’ile Maurice, de Carol à Hollanda en passant par Gervaise, les Mauri- ciens ont sus faire preuve de solidarité collective et de disci- pline face à la menace d’une épidémie qui pouvait s’étendre au pays et à ses conséquences sur l’approvisionnement alimentaire et à une crise sociale et écono- mique. Les bons chiffres publiés par Statistics Mauritius ne sont pas dus au hasard et ce n’est pas ce gouvernement étrangement
absent lors des émeutes liées au chanteur Kaya en prison en 1999 qui aurait permis de mettre en place les conditions nécessaires d’abord pour tenir tête aux menaces liées à la Covid-19 puis indispensables pour assurer la reprise à la sortie la pandémie. Ce n’est pas une mince affaire que cet ensemble de décisions attribuables au sérieux du Premier ministre, Pravind Jugnauth et à la manière dont il a pris la mesure du défi.
Le plus gros accompli
Il est plutôt irréel aujourd’hui de voir l’opposition dans toutes ses composantes discuter de projet de gouvernement donnant l’impression qu’elle aurait un lapin d’un quelconque chapeau alors que le plus gros a été accompli par le gouvernement de Pravind Jugnauth. C’est grâce à la résilience à tous les niveaux à Maurice que nous sommes en mesure de relever d’autres défis comme celui d’une ile Maurice durable qui semble se poser avec le plus d’acuité compte tenu du fait que nous faisons partie des petits états insulaires en développement et à ce titre les plus exposés au réchauffement climatique. Il faut se souvenir de la perspective ‘fin de monde’ à l’ile Maurice que brandissait l’oppo- sition en fin de 2021 lorsque des vaccins avaient été trouvés un peu partout et lorsque l’Inde nous en avait fait cadeau, les critiques les plus malhonnêtes avaient prédit une détérioration de la situation sanitaire à Maurice sous prétexte que les vaccins indiens n’étaient pas fiables. Or, à ce moment-là et comme ça a toujours été le cas, le gouvernement de Pravind Jugnauth avait choisi de placer l’intérêt national avant tout et la campagne vaccinale a connu le succès que l’on connaît. La deuxième vague de critiques a eu lieu quand le gouvernement a décidé de maintenir le confinement pendant que les Seychelles et les Maldives ouvraient leurs frontières respectives aux touristes. Décision cependant prise en collaboration avec le représentant de l’OMS à l’Ile Maurice (Organisation Mondiale de la Santé).
LaMICetleWAS
Mais, ce qui interpelle encore est la somme de critiques acerbes à l’encontre de la décision du gouver- nement de mobiliser des fonds publics pour soutenir les entre- prises et les salaires, à travers la MIC et le WAS. À ce jour, aucun parti d’Opposition – parlemen- taire ou extra-parlementaire -, n’a été capable de nous donner une indication sur les décisions qu’il aurait adoptées pour maintenir l’économie de notre pays la tête hors de l’eau. Quant aux moyennes financières destinées à sauver les salaires et entreprises, faut-il comprendre que ces partis auraient emprunté auprès des institutions financières internatio- nales de Bretton Woods, comme le MMM en 1982 comptait le faire face aux caisses vides laissées par l’alliance PTR-PMSD ? Est-ce que Paul Bérenger allait-il faire appel aux finances de Poutine ! À ce jour, cette question reste un grand mystère. Mais on l’imagine mal tourner le dos aux demandes des entreprises faisant partie des groupes patrimoniaux et le PTR à celles des PME et autres secteurs informels. En empruntant dans nos caisses souveraines, Pravind Jugnauth a évité que l’ile Maurice soit livrée pieds et poings liés au diktat des organisations de Bretton Woods.
Il n’y a nulle autre priorité que des réponses apportées aux défis posés par les enjeux économiques, social et environnemental. Il n’en demeure pas moins vrai que d’autres défis, dont celui liés au trafic et consom- mation des drogues à Maurice, sont de nature à renvoyer l’image d’un pays qui prendrait à la légère un tel fléau. Celui-ci ne doit pas être l’ombre sur un tableau dont le gouvernement s’est employé à maintenir sans taches depuis mars 2020.

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