Un document de plus 130 pages élaboré par Capital Economics, une société de conseil basée au Royaume-Uni, démontre que le Centre Financier International de Maurice (IFC) joue un rôle essentiel dans la stimulation de certains de ses investissements directs étrangers (IDE) et de sa croissance sur le continent africain. Il démontre également que Maurice relève fièrement le défi de créer davantage d’emplois.
Ce rapport d’étude intitulé «Facilitating Growth, Employment & Prosperity in Africa» a été lancé le 30 août 2021 lors d’une cérémonie officielle organisée par l’Economic Development Board (EDB) à l’hôtel Hennessy Park à Ebène. Cet événement a réuni de nombreuses personna- lités notamment le ministre des Finances, de la Planification et du Développement économique, le Dr Renganaden Padayachy, le ministre des Services financiers et de la Bonne gouvernance, M. Mahen Kumar Seeruttun et le Directeur général de l’EDB, M. Ken Poonoosamy.
Dans son allocution, le ministre Padayachy a souligné que le rapport définit le Centre Financier International de Maurice (IFC) comme un centre d’investissement mondial sûr, rentable et hautement conforme. Il rapporte aussi que l’Afrique est la plus grande destination des investissements de Maurice en dehors de l’Asie, totalisant 82 milliards de dollars, dont 28 milliards de dollars en provenance d’Europe et 29 milliards de dollars d’investissements intra-africains. D’autres éléments très positifs y sont démontrés tels que les investissements réalisés par l’intermédiaire de l’IFC de Maurice qui contribuent à environ 6 milliards de dollars par an en recettes fiscales pour les gouvernements africains.
Le Dr Padayachy a, en outre, remercié les parties prenantes qui ont rendu ce projet possible. « Je remercie tous ceux qui ont participé à la préparation de ce rapport. Merci pour votre dévouement constant au progrès économique du pays », a-t-il ajouté. De plus, il a réitéré le soutien du gouvernement dans cette démarche. « Le gouvernement ne ménagera aucun effort pour maintenir la position de Maurice en tant qu’un IFC de choix pour les investissements de qualité dans le monde entier ».
Le ministre Seeruttun a, pour sa part, rappelé le soutien du Financial Services Consultative Council à l’EDB dans la commande de ce rapport car, selon lui, ce fut une action nécessaire pour aider Maurice à se renforcer en tant que pôle économique important pour l’Afrique. « Il contient des faits et des preuves solides », a-t-il argumenté. D’ailleurs, il a souligné que ce rapport dépeint une image vraie et révélatrice sur le rôle de Maurice en Afrique. Selon lui, il s’agit d’une ressource inestimable au moment où le pays se tourne vers ses partenaires africains avec une détermination renouvelée à revigorer les partenariats existants et à en développer de nouveaux.
De plus, le ministre Seeruttun a encouragé les décideurs et les régulateurs de faire usage de ce rapport de Capital Economics car il mesure l’impact de la politique du pays et de nos produits. Il fournit également des points de référence aux organismes internationaux de normalisation, aux organisations impliquées dans le maintien des indicateurs et des indices ainsi qu’aux agences de notation.