Inspirée de cette phrase de Mère Thérésa, Joanne Tour, candidate de l’Alliance Morisien (AM) s’adonne de tout cœur au travail social. Elle croit qu’un sourire peut changer la journée d’une personne et ce sourire elle le donne à tout le monde. Elle s’est jointe à la politique pour élargir davantage son champ d’action dans le social. Lors de cette rencontre, elle dévoile sa philosophie sur la politique de partage et celle de venir en aide à ses semblables.
Mère d’une fille de cinq ans et âgée de 39 ans, Joanne Tour s’est jointe à la politique pour pouvoir élargir son champ d’action dans le social. « Pour moi la politique c’est une plateforme qui me permet de continuer le travail que je fais à un autre niveau », nous dit-elle avant d’ajouter que le social est inné en elle. Elle rappelle qu’elle a beaucoup œuvré en faveur des patients qui souffrent du cancer. « D’ailleurs j’avais participé à un marathon de plus de 40 kilomètres à Paris l’année dernière », souligne-t-elle. L’objectif de cette participation était d’organiser une levée des fonds en faveur de ceux qui souffraient du cancer de prostate. (Ndlr : lire en hors texte).
Elle accompagnait des patients souffrant de cancer en leur accordant des soins palliatifs même s’ils savaient qu’ils étaient condamnés. « Je leur donnais un maximum de réconfort et de chaleur humaine », nous confie notre invitée en ajoutant que ce réconfort s’étendait aussi aux proches et aux parents des patients. « Les parents des patients nécessitent aussi du réconfort. Ils ont besoin d’être assistés et de respirer car la vie qu’ils mènent en accompagnant les malades n’est pas du tout facile. Ils ont eux aussi besoin de réconfort et de chaleur humaine », précise Joanne Tour. « Donner deux heures à ces personnes fait une différence dans leur vie », nous dit-elle.
« Je suis inspirée de Mère Thérésa »
Qu’entend-t-elle par un élargissement de son œuvre social ? A cette question, elle nous répond en ces termes : « Ce qui compte c’est le principe de base du travail social. Si je m’implique dans l’assistance aux patients souffrant de cancer, cela ne veut pas dire que je ne peux pas accompagner une femme qui a des problèmes ou assister des enfants dans leurs activités ou encore accompagner des jeunes pour qu’ils ne s’adonnent pas au fléau de la drogue ».
Pour elle, ce qui compte c’est la façon de faire et le don de soi-même dans l’élargissement de ce travail. Elle soutient que le pourquoi de la politique est d’aider les gens en incluant tout le monde. « La politique m’aide à mieux faire sur le terrain et cela inclut tout le monde », insiste-t-elle avant d’ajouter : « aider les gens à ne pas tomber dans la drogue ou aider à combattre la pauvreté c’est déjà de la politique même si cette activité prend la forme du travail social ». Pour elle le social c’est de la politique et la politique n’exclut pas le social.
Qui vous inspire dans vos actions ? (Ndlr : elle sourit). « Je suis inspirée de Mère Thérésa. Deux phrases d’elle qui me guident dans mes actions. La première est celle-ci : « L’amour commence avec un sourire ». Le sourire est un geste simple qui peut changer la journée, voire même la vie, d’une personne. Mère Thérésa, malgré son air fragile, a persévéré dans ses œuvres sociaux et elle a su convaincre le monde avec son sourire », nous dit-elle sur cette première phrase. La deuxième phrase qui se lit comme suit : « s’il y a des pauvres sur la lune on ira sur la lune ». « Il s’agit pour moi d’une phrase philosophique et déterminante. Je me trouve dans cette catégorie de personnes qui veulent faire des choses jusqu’au bout. Je n’aime pas tergiverser et pour moi si nous mettre la tête ensam rien n’est impossible », nous confie notre interlocutrice avant d’ajouter : « pas besoin de formule magique pour trouver des solutions. Il suffit de mettre la tête ensemble et commencer avec de petites actions avant de trouver une solution ».
Sur le plan politique qui vous a inspirée ? « Ce n’est personne d’autre que notre leader Pravind Jugnauth. Jeune, il inspire la confiance et le respect. Son bilan en deux ans et demi est éloquent. Il est un homme de parole et il respecte son engagement. Il a su montrer de quoi il est capable et par-dessus tout il a à cœur la justice sociale ».
S’agissant sa lancée dans la politique active, Joanne Tour nous souligne qu’elle n’y avait jamais pensé. « Surtout que je suis mère d’une fille de cinq ans, je ne me suis jamais intéressée à la chose politique. Mais j’ai été approchée par un vétéran qui m’a fait comprendre que j’ai un potentiel que je pourrai mettre au service du peuple. Je me suis alors dit que je suis d’accord avec la politique prônée par Pravind Jugnauth, pourquoi ne pas apporter ma contribution ? C’est là que je me suis jetée dans l’arène politique parmi les grands. Et aujourd’hui je ne regrette pas ma décision car les habitants de la circonscription No 4 sont très accueillants et même les dirigeants du parti sont très encourageants et ils sont toujours à l’écoute ».
Détentrice d’un BA Honours en Marketing et Communication de l’université Greenwhich de Londres, Joanne Tour est très thématique dans son approche. Notre invitée souligne que pour identifier le problème qui touche les gens de sa circonscription, il faut qu’il y ait des sessions de travail et tout doit se faire sur une base sectorielle car la circonscription No 4 étant géographiquement grande, chaque parti est touchée par un problème spécifique. « Il faut mettre en place des structures et organiser des rencontres régulières avec les habitants pour pouvoir trouver des solutions à leurs problèmes », nous dit-elle. Elle se dit convaincue qu’on ne doit pas sous-estimer « ensam tout possible ». « L’union fait la force », précise-t-elle avant de dire : « si tout le monde apporte sa pierre à l’édifice on peut accomplir des miracles ». Elle lance ainsi un appel en ce sens : « Allons continuer le bon travail que le leader a commencé ».
Fiche signalétique Nom :
Tour Prénom : Marie Joanne Sabrina
Âge : 39 ans
Date de naissance : 02/09/1980
Mère : Denise Tour Ex-infirmière dans un centre hospitalier à Londres s’occupant des patients atteints du cancer
Père : Jean Claude Tour
Frères : Deux âgés respectivement de 36 et 42 ans
Plat préféré : Riz frite poisson salé
Couleur préférée : Le bleu
Ce qu’elle aime le plus : Le respect
Ce qu’elle déteste le plus : Le mensonge
42.5 kilomètres en 4H15 minutes
Afin de faire une levée de fonds pour venir en aide aux patients souffrant de cancer de prostate, notre interlocutrice avait participé à un marathon l’année dernière à Paris. Distance courue : 42.5 kilomètres non-stop en 4H15 minutes. « J’ai suivi un entraînement pendant 16 semaines pour pouvoir y participer », nous dit-elle. Pour elle, ce n’est pas une chose impossible. « Si une personne veut le faire elle y arrivera », souligne-t-elle. Comment a-t-elle vécu cette expérience ? « C’était extraordinaire. Inoubliable. À partir de 30 kilomètres le corps humain ne répond plus. C’est ma foi en Dieu qui m’a aidée à poursuivre les 12 kilomètres restants. La parole que j’ai chantée en moi était : je mets ma main dans la main de Jésus et j’avance pas à pas. Je me disais que j’étais là pour donner de l’espoir à ces personnes qui souffrent du cancer. J’ai donc poursuivi ma course. Durant les dernières minutes de la course j’avais comme des ailes ». Elle nous confie que c’était son rêve de participer à un marathon et de voir sa fille et son époux à la ligne d’arrivée. « A l’arrivée j’ai vu ma fille, mais mon époux n’y était pas.