December 12, 2024
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Opinion

The Guys Must Perform

Pravind Jugnauth est plesbicité pour reprendre la destinée de ce pays entre ses mains. Le peuple lui a réitéré sa confiance. Le résultat démontre clairement que la population veut le progrès dans la continuité. Une continuité basée sur la stabilité et l’écoute. C’est ainsi que les gens ont exprimé leur vœu par le biais de cette joute électorale tenue le 7 novembre dernier.
Le leader du MSM ne doit plus être considéré comme un Premier ministre “l’imposte”. Il est désormais un “full fledged prime Minister”. Fort de cette confiance placée en lui, Pravind Jugnauth a constitué son cabinet ministériel. Ils sont au nombre de 24, dont neuf nouvelles têtes: Renganaden Padayachy aux Finances, Kavi Ramano à l’Environnement, Bobby Hureeram aux Infrastructures publiques, Deepak Balgobin au TIC, Kailash Jugutpal à la Santé, Sudhir Maudhoo au ministère de la Pêche, Kalpanah Koonjoo-Shah au ministère de la Femme, Avinash Teeluck aux Arts et la Culture et Vikram Hurdoyal à la Fonction Publique.


Si Pravind Jugnauth a gardé le portefeuille du ministère de l’Intérieur, son adjoint Ivan Collendaveloo s’est vu confier le dossier de l’Energie et des services Publics alors que le numéro trois du gouvernement, Anwar Husnoo, est responsable du ministère des collectivités locales. Quant à Leela Devi Dookun-Luchoomun, elle est reconduite au ministère de l’Education. Nando Bodha est nommé à la tête des Affaires Étrangères et Fazila Jeewa-Daureeawoo s’est vu confier le dossier de la sécurité sociale. Yogida Sawminaden qui était auparavant au TIC est muté au ministère du Commerce et de l’Industrie. Quant à Mahen Seeruttun, il quitte l’Agriculture pour s’occuper des Services Financiers ; alors que son collègue Manish Gobin le remplace à l’Agriculture. Soodesh Callichurn est retourné au ministère du Travail alors que Sunil Bholah garde son ministère des petites et moyennes entreprises.

Parmi d’autres nouveaux ministres on compte Alan Ganoo au Transport alors que Steeve Obeegadoo est responsable du ministère des Terres et du Logement. Outre les ministres, dix PPS sont également nommés pour s’occuper des différentes circonscriptions.
Une leçon à retenir de cette élection: la population n’est plus dupe. Si les députés ou les ministres ne sont pas à la hauteur ou même les PPS s’ils désertent leurs circonscriptions respectives pendant leur mandat, ils peuvent être sûrs de ne pas se faire élire à la prochaine joute électorale. Sans oublier qu’ils risquent de perdre la confiance des habitants. Donc la prudence est de mise.

“The guys must perform”, comme dirait l’Anglais.
Dans le même souffle on doit dire que Navin Ramgoolam est un mauvais perdant. Il est semblable à un mauvais élève qui a échoué à ses examens mais qui blâme l’examinateur au lieu de s’auto-blâmer. Il parle d’une élection truquée ; alors que le commissaire électoral jouit d’une réputation internationale de par son intégrité professionnelle.

Le leader des rouges parle de magouille mettant ainsi en cause la performance de l’Electoral Supervisory Commission (ESC) et l’intégrité même d’Irfan Rahman. Navin Ramgoolam doit se plier à la décision de la population et rendre son tablier. À notre avis, c’est une attitude honteuse et révoltante de sa part.


Ali SAYED-HOSSEN