April 19, 2024
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Une vilaine histoire de dettes – Rama Valayden ou quand des dettes deviennent sa drogue

Un des signes de notre temps est la fabrique d’individus surendettés et foudroyés par l‘addiction. C’est un phénomène massif de nos sociétés dites libérales qui ont généré des nouvelles formes d’aliénation. Depuis la nuit des temps, bon nombre d’individus prennent des risques inconsidérés et traversent ainsi une crise de l’insolvabilité qui les broient, les conduisant à la faillite. Cette crise des dettes n’est pas sans lien avec l’augmentation des engagements, mais aussi des conduites addictives.

L’exemple de ces professionnels à l’apparence sans histoire, mais qui secrètement écrasés par le surendettement, dévastés par des ambitions démesurées et les extravagances de leur seconde moitié, est particulièrement frappant pour illustrer cette double dérive. Les situations d’austérité et les cures d’abstinence apparaissent comme des remèdes inefficaces. Dette et addiction se déplacent d’une situation à une autre, révélant une dépendance qui expose à des rapports d’aliénation intraitables, voire incurables.

Dans cette catégorie d’endettés qui n’honorent pas ses dettes y figure un certain Rama Valayden. À chaque fois, il s’en sort en repoussant les échéances. Endetté et heureux de l’être [puisqu’il se complait dans cette situation et sans remords], il projette l’image de quelqu’un dont la dette est devenue sa drogue. Pourtant, il sait fort bien que les histoires de dettes non-payées finissent toujours très mal.

« Affaire d’honneur, dettes d’honneur, mots fréquemment à la bouche de gens qui ne connaissent guère le véritable honneur. », disait François Salvat de Monfort. Et, l’écrivain Jean François Moré en remet une couche en lançant: « L’homme qui n’est pas fidèle à sa parole et celui qui ne paie pas sa dette, se font plus de mal à eux-mêmes qu’ils n’en causent à leur prochain. » Les dettes deviennent ainsi un vol déguisé dans le cas de ces hommes-là.

Certes, Rama Valayden n’a jamais retenu cette citation qui affirme qu’un « honnête homme s’acquitte toujours de sa dette, elle lui pèse. » Ou plutôt l’intellectuel et l’expert dont il se proclame n’a que faire de cette honnêteté. D’où puise-t-il alors cette outrecuidance pour mener ses soi-disant combats contre la corruption, les engagements non-tenus, le blanchiment, le crime et l’injustice; tandis que les ardoises qu’il accumule vraiment plongent dans la détresse des personnes qui lui ont exprimé leur générosité de cœur. De l’argent durement gagné puisque ces gens-là ont sué eau et sang pour faire des économies.

En lui vouant une confiance aveugle, emberlificotés qu’ils furent par des engagements mielleux, ces personnes se retrouvent dans des situations précaires et ne savent plus comment récupérer leur argent. Même la Justice n’arrive pas à octroyer réparation, car la sommation légale de retourner le fric se heurte à l’indifférence totale et à la passivité de Monsieur, comme si de rien n’était.

Et, ce qui indignant, révoltant et scandalisant est que même l’âge très avancé de son créancier n’émeut point Rama Valayden. Un certain RD [88 ans] est passé à la trappe et tente désespérément de se faire rembourser Rs 650,000 [voir hors-textes]. Une véritable honte, pour ne pas dire un vol déguisé odieux.

Malgré un jugement de la « Mediation division » de la Cour Suprême le 15 avril 2013 et qui exige de Rama Valayden qu’il régle un montant de R 785,000.[plus intérêts et coûts] à l’avantage de R. Daby, l’affable avocat que Jaya Rama Valayden prétend être, n’a effectué que quelques versements. Ce qui signifie qu’il doit au pauvre octogénaire rs.650,000. Certes, les menaces de sanctions qui accompagnent ce jugement n’ont eu aucun effet sur RV. C’est un pied de nez insultant et une violation tonitruante des lois du pays.

Aujourd’hui, Rama Valayden ose pointer du doigt un Jean-Michel Lee Shim dont on peut retracer la moindre infraction d’endettement non-honoré. Ainsi, il se permet de tenter de détourner un cas de délit criminel [vols en tous genres de la part de Béatrice K, au préjudice de JMLS] pour en extraire une histoire cousue de fil pourri.

À la vérité, personne n’a fait grand cas de la tentative mal fagotée et perverse de Rama de salir JMLS avec la boue de ses semelles. Quand on connait la virulence et la précipitation avec lesquelles les gens réagissent sur les réseaux sociaux, avec pour conséquence qu’a chaque fois la rumeur prend valeur d’information, de fait accompli, il faut saluer le discernement et la lucidité des internautes mauriciens à ne pas céder à des fausses allégations, à des calomnies.

Rama a raté son coup, la Providence ne lui laissant aucune marge pour pervertir la vérité, répandre son stratagème de mensonges sur lequel il mènerait et gagnerait sa vie dangereusement, diablement et indélicatement.

M. Rama Valayden, la vie est très courte. Au lieu de la gâcher, en pure perte, en faisant de votre animosité, voire haine contre JMLS un défi…carrément inutile et infect, attelez-vous à vous astreindre à un des actes-préceptes fondamentaux d’un homme de valeur: honorer ses dettes. « Qui perd ses dettes s’enrichit.» [proverbe attribué à Honoré de Balzac, romancier du XIXe siècle.] Malheureusement, dans l’état actuel des choses, cette citation ne permet que de pointer la fâcheuse habitude de RV à creuser ses dettes.

Tout finit par se savoir dans ce monde, à commencer par faire ses machinations [de dénigrement], balivernes, simagrées et ruses prendre des allures d’actions d’envergure. Si vous n’avez pas compris qu’elles ne passent pas face à JMLS, vous êtes l’être le plus malheureux qui puisse exister sur notre territoire. Le drame est qu’on finit par y laisser sa santé et sa dignité.