April 19, 2024
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Opinion

[Week-End] by falsehood !

C’est un affaiblissement réel sur le plan médiatique. La presse écrite coule. La tendance est graduelle et mondiale. Ici, la chute de certains titres s’accélère. Même le marché niche ne peut les secourir. L’une des raisons est la désinformation systématique pratiquée comme l’ont fait ces journaux partisans qui ont disparu de la circulation.

L’exemple le plus flagrant qui mérite d’être cité est celui du groupe Le Mauricien. Le tirage de son quotidien a baissé drasti- quement, passant de 35 000 au début de l’an 2000 à seulement 10 000 aujourd’hui. Week-End n’a pas été en reste, chutant de 85 000 à moins de 45 000, alors que Turf Magazine qui s’arrachait à 25 000 copies à chaque journée de courses a baissé d’un cinquième, soit à 5000. Il est vrai qu’avec l’internet et les nouveaux outils de technologie, les habitudes ont changé, mais qu’est-ce qui a été fait de concret et dans la durée pour la fidélisation des lecteurs des journaux dirigés par Rivet père et fils ? Cette clientèle était si fidèle, avec un ancrage national, que rien ne pouvait conduire à une chute de vente si drastique et brutale. Et pourtant… À la rue St Georges à Port-Louis, on s’accorde à dire que la mainmise bancale et sinistre de Bernard Delaître et le trop d’articles d’opinion, et non d’information, frisant l’acharnement et le dénigrement de personnes qui ne sont pas au goût du neveu de Jacques Rivet et de ses acolytes.

Quand le public découvre que, semaine après semaine, il est livré à des articles puant le racisme et que ce sont les intérêts personnels et les règlements de compte qui dictent la politique de la publication, son sentiment de dégoût est justifié. Tout comme le rejet catégorique de cette désinformation, de ces mensonges qu’on publie sans gêne et sans le moindre respect pour l’intelligence et la patience de ce lectorat accroché pendant de longues années à des principes et des valeurs éditoriales exceptionnelles. Que veulent donc les détracteurs de Jean-Michel Lee Shim parce que cet homme d’affaires est systématiquement la proie de ces vautours? Qu’il renonce à ce qu’il a gagné grâce aux applications, à son intelli- gence et à sa vision?

Il est facile de dire que le profit provenant des jeux est de l’argent obtenu sans grand effort. Mais peu refuse d’en prendre quand ils le reçoivent de par la générosité et la bonté du donateur. Tout le monde sait que même un fonctionnaire reçoit son salaire des suites d’un amalgame de provenances, dont les taxes directes et indirectes payées par le public, les amendes, les intérêts et les versements au Trésor public en provenance de nombreux jeux du hasard comme les loteries, le loto et les maisons de jeux, entre autres. Toutefois, ce qui est largement condamnable est l’argent de la corruption et de l’exploitation. C’est ce qui scandalise le plus. Michel Lee Shim n’est pas un corrompu ou un exploiteur. Il est un pourvoyeur d’emplois qui fait vivre 500 personnes.

En faisant sa Une deux semaines de suite et en consacrant un article calomnieux chaque mois qui passe, Week-End et Bernard Délaître poursuivent leur sale campagne de dénigrement et de diffamation. Les mensonges publiés sont la preuve de leur mauvaise foi et de leur malhon- nêteté. Lee Shim n’est pas un visionnaire pour ce qu’il fait de son centre équestre, écrivent-ils et une semaine plus tard, après avoir pris connaissance d’un reportage à Balaclava, ils changent de ton et de fusil d’épaule, allant jusqu’à dire qu’ils ne sont pas contre le progrès et le développement du secteur hippique. Mais qui d’autre pouvait investir massivement pour le bien-être des chevaux et l’avancement de ce sport. Ce n’est pas parce que les adminis- trateurs qui se sont succédé au MTC n’ont pas eu la vision et le financement pour développer un projet d’envergure et d’avenir qu’il faut blâmer Michel Lee Shim et lui coller toutes sortes d’étiquettes sur le dos pour le nuire !

Sans vouloir leur faire la leçon et au lieu de publier des faussetés et de diffamer, Week-End et Délaître auraient mieux aidé le pays en concentrant leurs efforts sur le journalisme d’investigation, les trafiquants de drogue qui détruisent notre jeunesse, les corrupteurs et les corrompus, sans compter tous ces exploiteurs qui nuisent à la société mauricienne. Le groupe Le Mauricien gagnerait à balayer devant sa porte avant de donner des leçons ou de dénoncer le patron de SMS Pariaz.

Les Mauriciens doivent savoir que cette entreprise de presse qui se targue d’être objective et indépendante gère avec une hargne qui s’apparente à l’imposition au plus grand nombre de ses employés nettement au-dessus de la retraite, après 65, 70, voire 75 ans. Savez-vous que la plupart est morte en étant toujours au service du Mauricien ? Pourquoi? À voir de plus près, il y a cette façon inhumaine et infecte de ne pas donner une retraite méritée et justifiée à ces fidèles salariés. Si un employé part à 60 ans, on doit lui payer son « lump sum ». Mais quand on le fait travailler jusqu’à ce qu’il meure en étant toujours employé, l’infortuné, l’exploité est privé de ce paiement forfaitaire, sa famille ne recevant que moins de Rs 50 000, souvent Rs 25 000. Et ces gestionnaires osent-là osent faire la leçon à Lee Shim… !

Bernard Delaître n’a donc ni la dignité, ni le droit d’accuser Michel Lee Shim.

Maintenant qu’on sait qu’il lit Mazavaroo et qu’il a regardé le reportage sur le JMLS Equestrian Centre, il doit avoir honte de ses écrits et de ses accusations gratuites et sans fondement. Tout est fait dans le respect des lois du pays et des règles de bonne gouvernance. Ce n’est pas parce qu’il est proche du Premier ministre que Lee Shim opérera dans l’illégalité. C’est mal connaître cet ingénieur de formation qui a toujours oeuvré pour que Maurice atteigne une autre étape de son développement pour faire honneur à cette clef et cette étoile de l’océan Indien qui lui a tant donné. D’où ce retour de l’ascenseur de la plus belle façon qui soit et qui sera un bijou pour la postérité.