May 6, 2024
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Week-End et Le Mauricien : Des mercenaires à la solde du MTC

La People’s Turf PLC (PTP) connait une fin de saison difficile surtout avec l’annulation des week-ends de courses à cause des averses. Et il ne fallait pas moins pour que Week-End et Le Mauricien, groupes de presse proche du MMM et surtout du MTC, en fassent une tempête dans un verre d’eau. L’agenda de ces feuilles de choux est clair : ‘zet labou lor PTP’ à tout prix, peu importe les circonstances ! Les deux torchons qui qualifient la saison hippique 2023 de ‘Saison Soy’ oublient bien vite que c’est d’abord et avant tout une ‘Saison Soy’ pour le MTC, club bicentenaire en faillite et hors-piste pour la saison. La People’s Turf PLC, que cette même presse partisane dénigre chaque semaine, est immunisée contre leurs attaques. Week-End et Le Mauricien ne sont que des donneurs de leçons sans vision, des mercenaires à la solde du MTC. 

L’argent, le nerf de la guerre

L’organisation des courses hippiques est une affaire de gros sous, et ce n’est pas le MTC qui dira le contraire. La People’s Turf qui a un agenda et un business plan défini doit faire de son mieux pour que les journées de courses se tiennent pour faire tourner son business, au risque de finir en faillite comme le MTC. On ne peut pas reprocher au CEO de la PTP, M. Ubheeram, de tout mettre en œuvre pour que les courses soient courues.

Week-End et Le Mauricien, qui ont à maintes reprises accusé la PTP d’avoir une mainmise sur les courses à Maurice, reviennent à la charge en accusant la PTP de forcer la main aux Chief Stipe Riyaz Khan et les acteurs des courses de tenir à tout prix. Si la PTP était cette mafia que décrivent Week-End et Le Mauricien, alors pourquoi les courses ont été annulées ? Si l’argent comptait plus que la sécurité des chevaux et des jockeys pourquoi alors la People’s Turf s’est conformée à la décision de la HRD ? Les Mauriciens ne sont pas dupes et savent fort bien les enjeux financiers entourant l’organisation des courses et que la survie de l’industrie en dépend. La sécurité passe avant tout mais on ne peut pas non plus tirer sur l’ambulance-PTP, qui rappelons-le, a sauvé la saison hippique 2023. 

La sécurité avant tout

Week-End, l’hebdomadaire fétide que dirige Bernard Toilaitre, a publié cette semaine une entrevue du père de l’apprenti jockey Mudhoo, blessé lors du training du 1er décembre au Champ de Mars. L’interview de Monsieur Mudhoo est poignante certes, mais l’entrevue n’est ni plus ni moins qu’un lynchage de la PTP où les questions du journaliste sont biaisées. On comprend la colère et les inquiétudes du père, mais il faut comprendre aussi que le métier de jockey comporte des risques. En gros, le père accuse la PTP de négligence pour reprendre le leitmotiv des détracteurs de la PTP où l’on traite la nouvelle organisatrice d’amateur. Mais bizarrement, le père ne parle pas de la promptitude avec laquelle son fils a été conduit à la clinique et que c’est la PTP qui a tout pris en charge. Bernard Toilaitre est prêt à toutes les bassesses, même à manipuler un père dans la douleur, pour arriver à ses fins. Quant aux responsabilités dans l’accident où l’apprenti Mudhoo a été victime, c’est à la police d’en tirer les conclusions … pas Week-End. De toute façon, le père de l’apprenti Mudhoo a consigné une plainte à la police contre la PTP … laissons la police faire son travail.

Petit-Gamin, comme une évidence

L’hippodrome du Champ de Mars a fait son temps. La piste est inondée à la moindre averse et les coûts d’entretiens sont exorbitants. Il est grand temps de trouver un alternatif et l’hippodrome de Petit Gamin arrive à point nommé. Les averses à répétitions les journées de courses au Champ de Mars sont un signe du destin. Le Champ de Mars ne peut plus accueillir la tenue des journées de courses, il est temps de bouger. Rien n’est éternel, comme l’a appris douloureusement le MTC. L’industrie hippique est appelée à se réinventer pour pouvoir exister. Et cela, Jean-Michel Lee Shim l’a bien compris. Le centre d’entraînement privé de Petit Gamin qui était à la base qu’un centre d’entraînement et de remise en forme pour chevaux est appelé à changer la donne. Contrairement à ce que voulait faire croire les maîtres-colons du MTC, qui se croyaient investis d’une autorité divine d’organiser les courses, l’industrie hippique a encore de beaux jours tant qu’il y aura des hommes de vision et de bonne volonté.

Si ‘ban misie la’ voyaient en la PTP que des amateurs au début, ils ont compris que la nouvelle organisatrice des courses est bien décidée à travailler ‘for the People, by the People, with the People’.

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