Le récidiviste notoire Vishal Shibchurn fait une nouvelle fois parler de lui, cette fois-ci pour une affaire de Breach of ICTA. Une hôtesse de l’air, âgée de 19 ans, allègue avoir été victime de harcèlement et d’actes d’intimidation de sa part. La victime, sollicitée par la rédaction, a révélé qu’elle craint pour sa sécurité et a sombré dans une dépression.
À Mazavaroo, la victime affirme avoir fait la rencontre de Vishal Shibchurn lors de rencontres socio-culturelles en 2020, alors qu’elle n’avait que 16 ans. À l’époque, elle considérait l’ancien sapeur-pompier comme étant un frère et ils ont commencé à échanger des messages. Cependant, les intentions de cet ami étaient loin d’être claires, car il semblerait qu’il souhaitait entretenir une liaison avec la jeune fille. Mazavaroo est en possession des captures d’écran des messages échangés. « Si to pas donne moi bien quand nous meet mo pour batte toi » peut-on lire dans un des messages. C’est alors qu’elle a compris qu’il dépassait les limites. Malgré ses refus, Vishal Shibchurn aurait alors commencé à exprimer une jalousie excessive envers la jeune fille et ses fréquentations.
Le 31 octobre plusieurs publications de la jeune fille et de ces proches ont commencé à surgir sur les réseaux sociaux sans son autorisation. Des commentaires désobligeants ont rapidement afflué sur les publications, et même une vidéo partagée sur TikTok a atteint 40 000 vues et 230 partages. Le mardi 7 novembre, la jeune femme, habitante de Quatre Bornes, a décidé de se rendre au poste de police pour déposer une plainte.
Elle nous a avoué avoir donné à Vishal Shibchurn la chance de se repentir et d’effacer le contenu, mais sans succès. Pour la victime, Vishal Shibchurn est un prédateur. Selon ses dires, au moment où elle déposait sa plainte, un policier aurait appelé le présumé accusé. Lorsqu’il a été joint au téléphone, Vishal Shibchurn aurait lancé : « Fer ski zot envie nanier pas pou ena ». Selon une source policière, Vishal Shibchurn a été convoqué par la police et devra donner sa version des faits concernant les accusations portées contre lui par la jeune femme.
Selon une autre source bien informée, le suspect pourrait s’en sortir s’il retire tous les posts et commentaires sur les réseaux sociaux. Cependant, l’on se demande comment une personne malgré ses démêlés avec la police, arrive à passer entre les mailles du filet à chaque fois. Les récidivistes, avec plusieurs affaires en cours, parviennent-ils souvent à retrouver leur liberté ? Un haut gradé de la police affirme que, tout comme dans les cas de Bruno Laurette, Vimen Sabaphatee, etc., la police soulève des objections, mais ce sont les avocats qui s’opposent et demandent la liberté sous caution. Certains d’entre eux martèlent que « Bail is the rule, jail is the exception ». Une enquête a été ouverte à ce sujet. Il convient de souligner que toute personne reconnue coupable du délit de “Breach of ICTA” risque une peine de prison de 10 ans ainsi qu’une amende d’un million de roupies.
