November 15, 2024
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Fait Divers

Cassis : La famille Doobal appelle à la solidarité après l’incendie de leur maison

Ils ont tout perdu ! C’est toute une vie de dur labeur et de sacrifices partis en fumée, le samedi 23 avril, dans le sinistre qui a ravagé leur maison sise à Cassis Ainsi, les Doobal lancent un appel à l’aide au public. Tout don de nourriture, de vêtements et de matériel scolaire pour leurs enfants seront les bienvenus.

La famille Doobal habite une bicoque en tôle qui abrite six personnes dont le mari, l’épouse et leurs quatre enfants âgés entre 6 et 19 ans. Asha, la mère de famille, revient sur ce jour fatidique où leur vie a basculé. Les images de sa maison en feu la hantent encore mais son seul réconfort, c’est que sa famille est saine et sauve. « Samdi dernye nou ti al kotenn fami e pa ti ena personn lakaz, confie-t-elle. Zame nou ti pou panse ki nou lakaz ti pou pran dife. Nou pe viv enn kalver depi sa… »

Asha explique qu’ils n’utilisent que l’énergie solaire pour faire fonctionner leurs appareils et s’éclairer. D’ailleurs, la cause de l’incendie est toujours inconnue. Les photos qu’elle a envoyées Asha témoignent de la gravité de l’incendie car toutes ses affaires ne sont plus que des débris. « Dan enn er tan dife inn bril tou. » Selon Asha, le feu a dû se déclarer vers 3 heures de l’après-midi car sa belle-sœur, qui habite la même cour, lui a téléphoné à plusieurs reprises mais ce n’est qu’une heure plus tard qu’elle a vu son appel. « Zot inn apel ponpye 3h02 e bann la inn vini 4 minit plitar me nou lakaz tinn fini brile. »

« Ene zour nou isi, ene zour nou laba »

Depuis, Asha réfléchit à toutes les options pour subvenir aux besoins de sa famille. Entretemps, ils sont hébergés chez des proches à tour de rôle. Comme le veut l’expression ‘mieux vaut un petit chez soi, qu’un grand chez les autres’, la famille Doobal ne s’imaginait devoir vivre comme des sans domicile fixe après avoir tant trimé pour avoir un toit. «Ene zour nou isi, ene zour nou laba. Li pa fasil seki nou pe viv », lance amèrement Asha.

La famille Doobal n’a pas une vie aisée. Asha travaille comme bonne à tout faire et son mari est maçon. Cependant, ils n’ont jamais manqué de rien car ils ont toujours travaillé dur pour subvenir aux besoins de leur famille. « Aster la kouma dir lesyel inn tom lor nou latet e nou pena kouraz pou rekomans tou a zero toudswit !» Pendant qu’Asha arpente les rues pour obtenir l’aide des autorités, la famille fait appel à la générosité voire la solidarité mauricienne pour l’aider à redémarrer leur vie petit à petit.

Des denrées alimentaires, des vêtements des vêtements de petite et moyenne taille, des uniformes pour l’aîné qui fréquente le collège St Bartholomew’s, sa fille qui est au collège Medco de Cassis et le benjamin qui est en grade 1 à l’école Seeneevassen de Port Louis ainsi que du matériel scolaire seront les bienvenus. D’autant qu’ils reprennent bientôt le chemin de l’école. Asha Doobal cherche aussi une maison à louer tout en précisant qu’elle ne pourra la payer plus de Rs 3000 mensuellement.

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