Le Central Procurement Board (CPB) a organisé un atelier d’une journée sur le thème « Engagement with Public Bodies to improve Vetting Time ». De nombreux sujets clés ont été abordés tels que les conséquences des retards en termes de temps et de coûts, les préjudices causés à Maurice ainsi que les retards indus entre la soumission initiale des dossiers d’appel d’offres par les organismes publics et l’approbation par le Conseil d’administration.
Cet atelier s’est tenu le 28 juillet au Caudan Arts Centre à Port Louis et a réuni les représentants des organismes publics qui ont eu l’occasion de présenter les difficultés qu’ils rencontrent dans la soumission de leurs dossiers d’appel d’offres. A cet effet, le CPB, qui est chargé de l’examen des dossiers d’appel d’offres pour les grands contrats, s’efforce d’améliorer les délais d’examen en engageant les organismes publics à réfléchir aux questions qui les aideront à s’assurer que la qualité de leur document n’est pas compromise. D’ailleurs, le CPB a organisé cet atelier avec les parties prenantes concernées dans le but de leur permettre d’exprimer les difficultés qu’elles peuvent rencontrer dans la préparation des documents et, par la même occasion, identifier les besoins de formation.
L’OCDE critique les procédures d’appel d’offres mauricien
Pour rappel, en février dernier, l’Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE) avait publié un document intitulé « Assessment of Mauritius Public Procurement System » qui a, d’ailleurs, été remis aux représentants du Procurement Policy Office (PPO). Une des observations qui aurait attiré l’attention des principales concernées était « il semble avoir un grand problème de redevabilité au biveau des appels d’offres ainsi qu’au niveau des services de livraison ». Les représentants de l’OCDE avaient également soulevé d’importants manquements en ce qui concerne les documents d’appels d’offres qui ne sont pas en norme avec le cadre légal mauricien et cette lacune porte souvent à confusion.
Selon l’OCDE, les organismes publics à Maurice se contentent des formats de documents qui proviennent des institutions internationales et à ce propos, l’organisation fait ressortir que ces documents ne sont pas adaptés au contexte mauricien.