May 11, 2024
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Politique

Hippisme : La HRD durcit le ton, Giraud cherche l’appui des ex-présidents pour sauver la face

Suite à une correspondance adressée mercredi à la direction de la MTC Sports and Leisure Ltd où le patron de la Horse Racing Division, Wayne Wood, avait durci le ton, la journée de jeudi a été animée du côté de la rue Eugène Laurent. Ainsi, il s’avère que Jean Michel Giraud est allé chercher le soutien des ex-présidents du MTC pour limiter la casse. La HRD a ses plans et Wayne Wood a lui rencontré les propriétaires jeudi et ce vendredi, il aura une session de travail avec les entraîneurs.

La HRD ne va pas se laisser marcher sur les pieds et entend bien se faire respecter. Elle a durci le ton. Dans une lettre envoyée à la direction de la MTCSL mercredi, l’instance régulatrice a durci le ton tout en envoyant un message clair et net aux dirigeants du club. Un vrai rappel à l’ordre. “Ce n’est pas à l’organisateur des courses de venir imposer des conditions au régulateur”, a stipulé la direction de la HRD dans cette correspondance adressée à la MTCSL, une compagnie qui n’a fait qu’une application pour une licence d’organisateur des courses pour 2022.

Et pour bien faire comprendre à Jean Michel Giraud et sa bande que la MTCSL n’a aucun pouvoir décider, la HRD a maintenu la date butoir du 25 mars 2022 pour le demandeur de licence de soumettre les documents marquants, cela afin de permettre à la HRD de considérer l’application. L’instance régulatrice des courses hippiques a été directe. Si la MTCSL ne soumet pas ces documents au 25 mars 2022, elle va considérer que cette compagnie n’est pas intéressée à organiser les courses cette année. La HRD serait alors prête à considérer d’autres options à l’avenir pour que les courses hippiques soient courues à Maurice. En résumé, la HRD ne va pas accorder de délai supplémentaire à la MTCSL, dont les comptes ne sont toujours pas prêts alors que le MTC doit tenir son assemblée générale annuelle le 25 mars.

Cette lettre de la HRD ne plaît pas aux macro influenceurs de Jean Michel Giraud, qui ont été bruyants sur facebook, se permettant de traiter ceux qui militent pour une vraie démocratisation des courses de ‘bouffons’, démontrant ainsi que c’est du blanc bonnet, bonnet blanc au niveau des réflexes. L’homme de Rivière Noire est perçu aujourd’hui, de par son attitude, comme celui qui mène le club vers le précipice. Il n’a plus que ces quelques “macro influenceurs” qui jettent leur venin sans modération depuis samedi dernier sur les réseaux sociaux et dans le journal de communication. Passons!

Dans la correspondance de mercredi, la HRD a aussi indiqué aux dirigeants de la MTCSL qu’il n’est pas de son ressort de considérer les conditions 1,2, 3, et 4 de la MTCSL. On s’étonne que les conseillers légaux de Jean Michel Giraud n’ont pas pu faire cette différence au niveau des responsabilités.

Pour rappel, mardi, après une réunion avec les entraineurs, le MTC et la MTCSL dans une correspondance signée conjointement par Jean Michel Giraud, président du MTC et Denis de Spéville, Chairman de la MTCSL, ont informé Wayne Wood, Head de la Horse Racing Division que “it shall be in a difficult position to start the Racing Season 2022 “sans les conditions suivantes”: 1. A significant reduction of the betting tax, 2. An authorisation for Off Course bookmakers to operate, 3. access to the general public at the racecourse for the beginning of the season 2022 et 4. the imposition of a fixed fee on course bookmaker per race meeting.

Et ces deux dirigeants insistent que le MTC et la MTCSL “have intellectual property rights on the Rules of Racing” et que la HRD/GRA “cannot have the powers to control and grant access to the premises owned by the MTC who is the landlord.”

Une autre petitesse d’esprit venant de Jean Michel Giraud et sa bande, déterminées à protéger leur business, comme ils le disent. Dans plusieurs juridictions, l’autorité hippique a ce pouvoir de contrôler l’accès sur le race course. Si on comprend la logique du ‘landlord’, donc le MTC ici, son président Jean Michel Giraud et ses employés doivent avoir la liberté de circuler où ils veulent un samedi que ce soit dans la Stipe Room ou dans la jockey’s room.

Les bourdes, les écarts et les coups de gueules se poursuivent donc et cela n’augure rien de bon pour l’industrie hippique. Au niveau de la HRD, on multiple les rencontres pour discuter “courses hippiques”. Jeudi matin, les propriétaires ont eu une session de travail avec Wayne Wood et son équipe et vendredi, les entraîneurs et la HRD vont se concerter à nouveau. Et la possibilité que le coup d’envoi soit repoussé sera d’actualité, vu la tournure. En coulisses, on n’écarte pas la possibilité que la saison démarre qu’au mois de juin avec ou sans la MTCSL.

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