330,000 enfants violés sur une période de 70 ans. C’est le triste constat établi par un rapport sur l’église catholique en France, et commandité par le Vatican. Avec pour résultat que le Cardinal Jean-Pierre Ricard a dû démissionner lundi dernier, après avoir avoué le viol d’une fillette de 14 ans, il y a 35 ans de cela.
Et en fait, tout cela a pu arriver parce qu’il y a eu complicité en haut lieu. »Ces religieux n’ont pas respecté l’Etat de droit en France », soulignent les auteurs du rapport. Publié il y a un an, ce document dénonçait les abus sexuels au sein du clergé catholique français.
Le dénommé Ricard,78 ans, avait été Archevêque de Bordeaux, jusqu’à sa retraite en 2019.Il se retira dans sa paroisse de Dignes-les-Bains, dans le sud de la France. Mais ce n’est pas pour autant qu’il eut un comportement digne d’un haut dignitaire de l’Eglise. Et c’est à Marseille qu’il commit son crime. Selon Eric de Moulins-Beaufort, président des évêques de France, »onze évêques et anciens dignitaires religieux, incluant Ricard, ont été identifiés dans l’enquête menée par la justice française et le clergé.
En fait, depuis le Vatican jusqu’aux paroisses des Etats-Unis, et du monde entier, dont l’île Maurice, L’Eglise catholique a été la proie de pervers qui ont sévi pendant des années, sans qu’aucune action ne soit prise contre eux. Ce n’est que maintenant que des réparations financières sont envisagées pour les victimes, mais le mal est fait. Et d’ailleurs, l’ancien Cardinal Ricard a beau dire qu’il s’est « excusé » auprès de sa victime, il n’en reste pas moins que la salissure n’a pas fini de tacher l’image de l’Eglise Catholique.
Quand on pense que ce sont ces mêmes dignitaires qui, pendant des années, 70 ans disons, discutaient de la place des divorcés au sein de l’Eglise, de celle de la femme-prostituée et des homosexuels. Soit des pervers qui niaient le droit aux autres de vivre leur vie, et qui décrétaient que ce qu’ils faisaient relevaient du…péché !
Comment ne pas donner raison aux athées, qui ont horreur de toute proximité religieuse ? Surtout quand ceux-là mêmes chargés de donner une image « sainte » de l’Eglise sont en fait des bourreaux d’enfants. Ce n’est donc pas étonnant que les jeunes ne se reconnaissent plus dans tout ce qui relève de la religion. Préférant se jeter dans les bras du démon, souvent associé au rock, à la prostitution, à la drogue. Car, l’Eglise et ses avatars ne répondent plus à leurs aspirations.
Et d’ailleurs, il n’y a pas que l’Eglise Catholique à avoir été touchée par cette crise de conscience. Sous toutes les latitudes, les religions déçoivent, de par leur proximité avec la politique, responsable des guerres, des génocides, et présentement de la menace écologique qui pèse sur la planète.
L’Eglise Catholique a un gros mea-culpa à faire à cet effet. Car, des Croisades au Nazisme, en passant par l’Inquisition et les colonisations en Afrique, aux Amériques, sans oublier les accointances avec les multinationales, elle n’a eu de cesse de s’afficher avec les puissants. Ceux qui persécutaient les pauvres d’esprit. Contredisant ainsi le message du Christ, venu pour sauver les faibles de ce monde.
Mais tout cela devait arriver. Si l’on en croit les prophéties de Malachie, le Pape François serait le dernier locataire du Vatican. Préfigurant ce qui sera la fin du monde. Quand des Cardinaux n’ont aucun remords de conscience pendant 70 ans, c’est certain que nous vivons dans les derniers temps !