J.K.R, qui était poursuivie par la police pour avoir effreint les règlements 90(1) et 125 du Road Traffic Act, soit d’avoir fait usage de son telephone portable alors qu’elle était au volant de sa voiture, n’a pas été sanctionné par la Cour. En presence de deux versions contradictoires, la magistrate M. Lambert-Henry a donné gain de cause à l’accusée.
La magistrate s’est retrouvée devant deux versions contradictoires. Elle l’a fait savoir dans son jugement. ‘There is the case where I am confronted with two conflicting versions. I have duly considered the evidence adduced by both parties and find both to be plausible. However, I must not lose sight that It was spelt out by the Supreme Court, in the case of where the sum total of the evidence in a case is, in effect, the word of the one against the denial of the other, the principle of the presumption ofinnocence should prevail unless there is anything in the evidence which shows that the Court may safely act on the sole evidence of the prosecution witnessalonevide Goburdhun v R (1935 MR 40)’
Le 26 décembre, J.K.R était au volant de sa voiture à Phoenix lors qu’un constable l’a demandé de se garer. Ce dernier lui a indiqué qu’elle l’a vu en train d’utiliser son portable et qu’il allait la verbaliser pour cette offence. La dame dit avoir fait comprendre au constable qu’elle ne faisait que de placer ses chevaux derrière ses oreilles. J.K.R a aussi expliqué à la Cour qu’elle a demandé au policier de vérifier son téléphone mais ce dernier a refusé. Le policier a également refusé de décliner son identité.
Puisque la police a été incapable de prouver ‘beyond reasonable doubts’ que la conductrice utilisait son portable, la magistrate n’a eu d’autre choix que rayer l’affaire.