L’ile Maurice est un des pays qui ont encore du mal à s’extraire de la rhétorique anachronique chère aux pays en développement qui aspirent à un niveau de développement élevé, mais sans vouloir consentir d’efforts pour y arriver. Il suffit pour une personne de vivre un mode de vie confortable, d’investir et de créer des emplois, d’attirer des regards suspects. Jean-Michel Lee-Shim (JMLS), homme d’affaires, n’a donc aucun droit d’investissement, de création d’emplois et, dans le même temps, de se consacrer à une activité sociale. Le voilà illico traité de mafia ? Le mot est très fort. Ailleurs, dans un pays totalitaire ou dirigé par l’armée, utiliser ce mot aurait valu à son auteur une visite policière, le harcèlement de toute sa famille voire l’arrestation. Mais nous sommes à Maurice où prévaut une longue et inébranlable tradition démocratique sans censure de la presse ni interdiction de la parole libre à l’opposition ou encore de protestations de rue. Mieux, les réseaux sociaux existent et permettent la libre circulation des plus petites rumeurs… Donc, tout peut se dire ! Comme traité les gens de tous les noms !
Et pourtant, le nom de Jean-Michel Lee-Shim n’apparait à aucun endroit dans le rapport de la commission d’enquête sur les courses hippiques de 2015. Faut croire que la mauvaise foi est à son comble chez les détracteurs d’un des actionnaires de People’s Turf PLC et certains dans la presse sont au niveau zéro du journalisme. Nous en sommes là !
Il aura suffi à Jean-Michel Lee-Shim de s’intéresser à une activité économique et ludique de Maurice pour qu’il se voit immédiatement affublé du titre ‘le nouveau roi du monde hippique’. Mais qui était donc l’ancien ?
On ne le saura jamais. Les mêmes qui l’ont couronné n’avaient jamais donné le titre de ‘roi’ à l’ex-patron du Groupe BAI. Bizarre, Bizarre…
Jean-Michel Lee-Shim, comme entrepreneur, emploie des milliers de personnes, elles-mêmes chefs de familles. Si d’aventure, il se désengageait de ses activités pour repartir à Londres, on se demande bien si l’Opposition et une section de la presse qu’elle alimente régulièrement de ses boniments, embaucheraient ces personnes. Jeter de la boue sur des entrepreneurs qui refusent de se plier à certaines pratiques anachroniques est une pratique digne des méthodes fascistes. Mais il faut croire qu’il y a, à Maurice, des individus qui restent des admirateurs des Mussolini et autres Stalin. En Jean-Michel Lee-Shim, ces personnes ont trouvé leur victime expiatoire…
Faut-il se rappeler qu’il n’y a pas longtemps, une certaine éditorialiste dans un hebdomadaire dominical proche du MMM, se cachait sous un pseudonyme pour coucher des textes politiques à sens unique et qu’il avait fallu une véritable protestation de ses collègues, au nom de l’indépendance de leur journal, pour qu’elle signe ses articles de son nom. Mais, ce type d’écrivassier du dimanche, à la solde d’une partie de l’opposition en perte de terrain, se commet toujours. Mais les chiens aboient…
Malheureusement, nous sommes dans un pays où certains sont partisans de la politique de chasse gardée, où ce sont les mêmes qui se croient investis d’un pouvoir divin pour diriger certaines activités économiques.
